"Il est donc là le problème, The Living Infinite est un disque bien trop long, et inutilement surchargé en titres moyens, ce qui est bien dommage, car si Soilwork s'était limité à une grosse douzaine de titres parmi les plus forts, l'album aurait été une vraie tuerie."
C'est pas cette sentence que je concluais ma chronique de The Living Infinite l'année dernière, un très bon disque qui aurait mérité d'être plus court pour gagner en force et en impact, après tout, 20 titres dans le bouzin, c'était bien trop copieux et ambitieux pour les suédois, et vous savez quoi? Soilwork ne nous a pas tout offert l'année dernière, puisque cet EP, qui ne sort bizarrement qu'en Asie (mais que vous trouverez bien sur le net, vilains pirates), nous propose cinq titres en plus issus des sessions de The Living Infinite, des leftovers inutiles, pensez-vous, sauf que pas vraiment en fait, car ces cinq titres auraient pu largement figurer sur l'album au final, certains étant bien meilleurs que certains morceaux mollassons de The Living Infinite...
Pourtant, il y avait de quoi être peu rassuré et redouter le pire, le dernier EP de soilwork, c'était The Early chapters en 2004, et c'était de la merde, une collection disparate de cinq titres avec une démo, un inédit, deux covers miteuses et un titre live, des titres déjà parus sur des éditions limitées rassemblés à l'arrache pour en faire un EP, bref, c'était foireux, et on pouvait aussi craindre que ces cinq morceaux inédits (d'ailleurs Soilwork en aurait composé environ 27 lors des sessions Living Infinite) n'étaient qu'un moyen de faire un peu de blé avec des restes de qualités médiocres, des morceaux pas assez bons pour figurer sur un album, mais étrangement, ce Soilwork en format ramassé arrache sévèrement les poils, à condition malgré tout d'aimer le Soilwork moderne.
Ouais, j'en connais de vieux aigris qui ne jurent que par les trois premiers albums, c'est con mais ça existe, et si vous n'avez pas aimé the Living Infinite, ce n'est même pas la peine de vous intéresser à Beyond the Infinite, c'est du même tonneau, et alors que l'album, à mon avis, raviver la flamme chez soilwork, cet EP permet au groupe d'enfoncer le clou encore davantage, vu qu'il n'y a pas grand chose à jeter ici, nous avons affaire à cinq bons titres pas du tout inutiles.
My Nerves, Your Everyday Tool est le pur single à la soilwork qui envoie pas mal, c'est fluide, mélodique, avec un bon niveau d’agressivité, le refrain gay à l'autotune est plutôt cool, pour un morceau assez varié et efficace, These Absent Eyes va se montrer un poil plus vindicatif encore, un morceau assez différent que l'on aurait pu trouver sur Stabbing the Drama pour le côté musculeux, heureusement, le titre n'est pas avare de bonnes leads mélodiques qui font mouche, le chant clair est d'ailleurs utilisé avec parcimonie, ce qui sera également le cas avec When Sound Collides sans vraiment de refrain, ce qui change un peu de la formule parfois stéréotypée couplets hurlés/refrain en chant clair du groupe.
Le chant clair sera bien plus présent sur Resisting the Current, qui n'est pas franchement le meilleur titre de l'EP, on est plutôt dans ce qui serait un titre de remplissage safe s'il s'agissait d'un album longue durée, surtout que le refrain est un peu pénible et pas des plus inspiré, Forever Lost in Vain sera beaucoup plus inspiré dans le genre ultra mélodique et easy listening, morceau agrémenté de quelques hurlement judicieux et autres petits soubresauts qui permettent de relancer la machine au bon moment.
Finalement, la seule chose que l'on peut reprocher à cet EP, c'est qu'il ne soit disponible qu'en Asie et qu'il risque de vous coûter un rein en import si vous souhaitez acquérir une version physique, ce qui est fort dommage vu la qualité du truc.
Beyond the Infinite nous offre cinq inédits de très bonne facture, qui serviront de piqûre de rappel pour ceux qui été passés à côté de The Living Infinite, ou qui permettront à ceux qui ont aimé l'album de prolonger l'expérience, surtout qu'au moins deux voire trois de ces inédits auraient pu figurer en bonne place sur l'album.
Le genre d'EP pas inutile qui fait preuve d'une certaine diversité, les morceaux sont très efficaces, et la vingtaine de minutes donne un petit goût de trop peu, dans tous les cas, Beyond the Infinite est une très bonne continuation de The Living Infinite, il va être difficile de faire la fine bouche si vous avez aimé l'album, à condition cependant de ne pas être réfractaire au Soilwork moderne...
C'est pas cette sentence que je concluais ma chronique de The Living Infinite l'année dernière, un très bon disque qui aurait mérité d'être plus court pour gagner en force et en impact, après tout, 20 titres dans le bouzin, c'était bien trop copieux et ambitieux pour les suédois, et vous savez quoi? Soilwork ne nous a pas tout offert l'année dernière, puisque cet EP, qui ne sort bizarrement qu'en Asie (mais que vous trouverez bien sur le net, vilains pirates), nous propose cinq titres en plus issus des sessions de The Living Infinite, des leftovers inutiles, pensez-vous, sauf que pas vraiment en fait, car ces cinq titres auraient pu largement figurer sur l'album au final, certains étant bien meilleurs que certains morceaux mollassons de The Living Infinite...
Pourtant, il y avait de quoi être peu rassuré et redouter le pire, le dernier EP de soilwork, c'était The Early chapters en 2004, et c'était de la merde, une collection disparate de cinq titres avec une démo, un inédit, deux covers miteuses et un titre live, des titres déjà parus sur des éditions limitées rassemblés à l'arrache pour en faire un EP, bref, c'était foireux, et on pouvait aussi craindre que ces cinq morceaux inédits (d'ailleurs Soilwork en aurait composé environ 27 lors des sessions Living Infinite) n'étaient qu'un moyen de faire un peu de blé avec des restes de qualités médiocres, des morceaux pas assez bons pour figurer sur un album, mais étrangement, ce Soilwork en format ramassé arrache sévèrement les poils, à condition malgré tout d'aimer le Soilwork moderne.
Ouais, j'en connais de vieux aigris qui ne jurent que par les trois premiers albums, c'est con mais ça existe, et si vous n'avez pas aimé the Living Infinite, ce n'est même pas la peine de vous intéresser à Beyond the Infinite, c'est du même tonneau, et alors que l'album, à mon avis, raviver la flamme chez soilwork, cet EP permet au groupe d'enfoncer le clou encore davantage, vu qu'il n'y a pas grand chose à jeter ici, nous avons affaire à cinq bons titres pas du tout inutiles.
My Nerves, Your Everyday Tool est le pur single à la soilwork qui envoie pas mal, c'est fluide, mélodique, avec un bon niveau d’agressivité, le refrain gay à l'autotune est plutôt cool, pour un morceau assez varié et efficace, These Absent Eyes va se montrer un poil plus vindicatif encore, un morceau assez différent que l'on aurait pu trouver sur Stabbing the Drama pour le côté musculeux, heureusement, le titre n'est pas avare de bonnes leads mélodiques qui font mouche, le chant clair est d'ailleurs utilisé avec parcimonie, ce qui sera également le cas avec When Sound Collides sans vraiment de refrain, ce qui change un peu de la formule parfois stéréotypée couplets hurlés/refrain en chant clair du groupe.
Le chant clair sera bien plus présent sur Resisting the Current, qui n'est pas franchement le meilleur titre de l'EP, on est plutôt dans ce qui serait un titre de remplissage safe s'il s'agissait d'un album longue durée, surtout que le refrain est un peu pénible et pas des plus inspiré, Forever Lost in Vain sera beaucoup plus inspiré dans le genre ultra mélodique et easy listening, morceau agrémenté de quelques hurlement judicieux et autres petits soubresauts qui permettent de relancer la machine au bon moment.
Finalement, la seule chose que l'on peut reprocher à cet EP, c'est qu'il ne soit disponible qu'en Asie et qu'il risque de vous coûter un rein en import si vous souhaitez acquérir une version physique, ce qui est fort dommage vu la qualité du truc.
Beyond the Infinite nous offre cinq inédits de très bonne facture, qui serviront de piqûre de rappel pour ceux qui été passés à côté de The Living Infinite, ou qui permettront à ceux qui ont aimé l'album de prolonger l'expérience, surtout qu'au moins deux voire trois de ces inédits auraient pu figurer en bonne place sur l'album.
Le genre d'EP pas inutile qui fait preuve d'une certaine diversité, les morceaux sont très efficaces, et la vingtaine de minutes donne un petit goût de trop peu, dans tous les cas, Beyond the Infinite est une très bonne continuation de The Living Infinite, il va être difficile de faire la fine bouche si vous avez aimé l'album, à condition cependant de ne pas être réfractaire au Soilwork moderne...
Track Listing:
1. My Nerves, Your Everyday Tool
2. These Absent Eyes
3. Resisting the Current
4. When Sound Collides
5. Forever Lost in Vain