C'est le début de l'année, donc bonne année tas d'cons!
Voilà ça c'est fait, et donc pour célébrer dignement ce début d'année, quoi de mieux qu'un obscur EP de Black Metal sorti en toute fin d'année dernière dans l'indifférence générale, en même temps la date de sortie peut se comprendre, on imagine mal les gars de Temple of Nihil célébrer dignement la naissance du nazaréen en famille en entonnant des chants de Noël.
Voilà ça c'est fait, et donc pour célébrer dignement ce début d'année, quoi de mieux qu'un obscur EP de Black Metal sorti en toute fin d'année dernière dans l'indifférence générale, en même temps la date de sortie peut se comprendre, on imagine mal les gars de Temple of Nihil célébrer dignement la naissance du nazaréen en famille en entonnant des chants de Noël.
Donc voilà, Temple of Nihil, un duo russe de Corpse et de Draug qui vient donc de sortir son tout premier EP chez un tout petit label biélorusse conjointement avec un autre label kazakh et qui se trouve fort heureusement sur Bandcamp.
Au menu de ce premier EP, si vous avez bien tout suivi, ce sera du Black, pas de conneries expérimentales ou progressives avant-gardistes, du Black pur et dur qui ne fait pas franchement dans la subtilité mais qui va s'avérer finement composé et foutrement efficace dans son genre, avec une production plutôt artisanale, des guitares bien granuleuses et un son de batterie dégueulasse.
Je vous parlais donc d'un Black pas trop subtil, mais ce n'est pas pour autant qu'on va tomber dans le grand bourrinage habituel, le truc de Temple of Nihil, c'est plutôt d'utiliser du mid-tempo ultra Heavy pour faire monter en flèche le niveau d'angoisse avec des riffs très lourds et des leads hypnotiques, c'est le cas sur le titre d'ouverture Devilution, très menaçant et répétitif avec ses leads fascinantes qui redoublera d'énergie pour quelques spasmes furibards à base de blast-beats de sauvageons, les russes savent jouer sur les dynamismes pour rendre leur musique plutôt intéressante.
La suite sera globalement du même tonneau, Temple of Nihil va constamment jouer sur les changements de rythme et de tempo, Ov Spiders va envoyer du très lourd en mode blitzkrieg dans le cul de ta sœur avec de forts relents thrashy, et bien évidemment, le morceau naviguera dans la seconde moitié dans des atmosphères plus pesantes et glaciales qui ne seront pas sans rappeler Immortal, Iblis montera d'un cran dans la violence et la vélocité avec des Blast beats démoniaques et des passages défiant la vitesse du son, tout ça est particulièrement Heavy et Brutal, c'est d'ailleurs dans ces moments-là que la batterie sonne comme une merde, j'ai des doutes là-dessus, mais je ne serais pas surpris d'apprendre qu'ils ont utilisé une boite à rythmes, l'ultime pièce Soul Extremist sera plus à l'image du premier titre, où le mid-tempo est privilégié pour donner un sacré impact aux blasts fugaces et ravageurs, encore une fois, on retrouve quelques influences d'Immortal et des leads qui touchent parfois au Death mélodique, le groupe a d'ailleurs particulièrement bien bossé de ce côté-là, les leads sont très catchy et permettent de rendre tout ça assez mémorables, je ne pense pas avoir à vous préciser que le chant est conforme à ce que l'on est en droit d'attendre de ce type de production, cradingue et dégueulasse, avec les deux gaillards qui ont tendance à alterner au micro.
Oh bien sûr, il n'y a rien de bien surprenant ni de révolutionnaire là-dedans, ce n'est pas le but de la manœuvre, mais dans son genre, Temple of Nihil se montre réellement efficace avec un songwritting rigoureux qui donne des morceaux particulièrement solides, avec une emphase sur les changements de rythme maîtrisés et d'excellentes leads constituant une sacré plus-value dans le genre.
Soul Extremist est une sacré bête sauvage, où les tempos pesants à souhait côtoient des moments de sauvagerie redoutables, un premier EP glacial, occulte et sinueux qui saura ravir les plus fins gourmets d'entre-vous.
Au menu de ce premier EP, si vous avez bien tout suivi, ce sera du Black, pas de conneries expérimentales ou progressives avant-gardistes, du Black pur et dur qui ne fait pas franchement dans la subtilité mais qui va s'avérer finement composé et foutrement efficace dans son genre, avec une production plutôt artisanale, des guitares bien granuleuses et un son de batterie dégueulasse.
Je vous parlais donc d'un Black pas trop subtil, mais ce n'est pas pour autant qu'on va tomber dans le grand bourrinage habituel, le truc de Temple of Nihil, c'est plutôt d'utiliser du mid-tempo ultra Heavy pour faire monter en flèche le niveau d'angoisse avec des riffs très lourds et des leads hypnotiques, c'est le cas sur le titre d'ouverture Devilution, très menaçant et répétitif avec ses leads fascinantes qui redoublera d'énergie pour quelques spasmes furibards à base de blast-beats de sauvageons, les russes savent jouer sur les dynamismes pour rendre leur musique plutôt intéressante.
La suite sera globalement du même tonneau, Temple of Nihil va constamment jouer sur les changements de rythme et de tempo, Ov Spiders va envoyer du très lourd en mode blitzkrieg dans le cul de ta sœur avec de forts relents thrashy, et bien évidemment, le morceau naviguera dans la seconde moitié dans des atmosphères plus pesantes et glaciales qui ne seront pas sans rappeler Immortal, Iblis montera d'un cran dans la violence et la vélocité avec des Blast beats démoniaques et des passages défiant la vitesse du son, tout ça est particulièrement Heavy et Brutal, c'est d'ailleurs dans ces moments-là que la batterie sonne comme une merde, j'ai des doutes là-dessus, mais je ne serais pas surpris d'apprendre qu'ils ont utilisé une boite à rythmes, l'ultime pièce Soul Extremist sera plus à l'image du premier titre, où le mid-tempo est privilégié pour donner un sacré impact aux blasts fugaces et ravageurs, encore une fois, on retrouve quelques influences d'Immortal et des leads qui touchent parfois au Death mélodique, le groupe a d'ailleurs particulièrement bien bossé de ce côté-là, les leads sont très catchy et permettent de rendre tout ça assez mémorables, je ne pense pas avoir à vous préciser que le chant est conforme à ce que l'on est en droit d'attendre de ce type de production, cradingue et dégueulasse, avec les deux gaillards qui ont tendance à alterner au micro.
Oh bien sûr, il n'y a rien de bien surprenant ni de révolutionnaire là-dedans, ce n'est pas le but de la manœuvre, mais dans son genre, Temple of Nihil se montre réellement efficace avec un songwritting rigoureux qui donne des morceaux particulièrement solides, avec une emphase sur les changements de rythme maîtrisés et d'excellentes leads constituant une sacré plus-value dans le genre.
Soul Extremist est une sacré bête sauvage, où les tempos pesants à souhait côtoient des moments de sauvagerie redoutables, un premier EP glacial, occulte et sinueux qui saura ravir les plus fins gourmets d'entre-vous.