N'y allons pas par quatre chemins, je n'attendais rien, absolument rien, de la part de Peter Tägtgren avec cette nouvelle livraison de Pain, même après cinq ans d'absence du projet, il n'y avait aucune excitation particulière, faut dire aussi que le bon vieux Peter a depuis quelques années mis tous ses projets en pilotage automatique, notamment Hypocrisy, c'est pas que c'est véritablement de la merde, mais c'est toujours pareil, Tägtgren n'en a plus rien à foutre, il ne fait plus de musique, encore moins de l'art, il fait des produits, calibrés et prémâchés à destination d'un public déjà acquis à sa cause et qui achètera de toute façon le bouzin sans être trop regardant, un public qui s'est peut-être élargi depuis l'année dernière et sa participation au dégueulassement dégueulasse album solo de Till Lindemann, qui lui avait déjà permis à l'époque de recycler... du Pain, tiens tiens...
Je n'attendais rien donc, et du rien, c'est précisément ce à quoi on va avoir droit avec ce nouveau disque de Pain, du gros que dalle sans intérêt en mode recyclage, vous savez, moi j'aime le fromage, mais au lait cru, le fromage artisanal, de l'AOC, celui qui a du caractère et du goût, qui se déguste avec un bon coup de rouge, ben Peter Tägtgren, c'est typiquement votre camembert industriel pasteurisé, produit en masse dans une usine, aucun risque, pas de goût, c'est pas cher et ça se vend avec le marketing, il va s'en dire que ça correspond bien à Tägtgren, chantre de la production aseptisée et sans caractère, vous êtes pour les petits producteurs de fromage qui proposent des produits de qualité? Tägtgren c'est Lactalis.
Rien, c'est ce qu'il y aura à sauver de ce marasme de pop industrielle où l'on note que Tägtgren a pris quelques notes lors de son passage chez Lindemann en devenant ultra lourdingue dans la provocation à dix centimes et dans le trash bas-de-gamme, suffit de regarder le clip et de lire les titres des morceaux et les lyrics pour s'en rendre compte, le producteur suédois n'en a plus rien à foutre, et il va vite vous le prouver dès le premier titre Designed to Piss you Off, avec son ambiance country à la con, sacré nouveauté puisqu'il nous avait déjà fait le coup à l'époque de Cynic Paradise, d'ailleurs, en parlant de cet album, Tägtgren n'est pas allé chercher bien loin l'inspiration, Coming Home est une sorte de resucée presque intégrale de ce disque, ouais, on en est là aujourd'hui avec Pain...
Chaque morceau sera finalement sur le même modèle, un riff simpliste bien nul qui pue le vite-torché et le foutage de gueule, de la rythmique indus tout aussi simpliste, et de l'enrobage électronique, tout est fait pour que ce soit catchy et simple à comprendre, sans aucune audace ni ambition, Tägtgren prend son public pour des cons, et il a surement raison de ne pas surestimer les gens qui achètent sa tambouille, je me demandais combien de fois j'avais déjà entendu un morceau comme Call Me dans la discographie de Pain, à la louche, environ quatre-cinq fois par disque en moyenne, mais attention, grosse nouveauté, y'a Joakim Brodén en guest alors ça change tout!!... non, ça change que dalle, Brodén est juste venu dépanner le mec qui a produit tous les derniers albums de son groupe et pour Tägtgren j'imagine que ça fera parler de lui chez les fans de Sabaton, tout le monde est gagnant, sauf l'auditeur qui doit se taper cette purge de merde.
Malgré tout, y'a une évolution, et ouais, elle réside dans le fait que Tägtgren chante ici comme une sorte de clone de Kärtsy Hatakka, c'est bizarre, ce qui l'est encore plus, c'est que musicalement on est pas loin d'un mauvais disque de Waltari, quand le groupe se contente de balancer de l'indus-pop débile et simpliste, Pain fait exactement ça, les délires spatiaux en plus, parce que c'est son truc à Tägtgren les extra-terrestres, alors on va se bouffer plein de chansons à thème sur l'espace, mais ne vous inquiétez pas, ça n'a aucune incidence sur le contenu de la musique, Tägtgren utilise toujours les mêmes motifs, les mêmes atmosphères sur un peu tout les titres, chaque section est interchangeable, le suédois continue sa grosse pompe de tout ce qui se passe, du vieux Manson bien sûr, du mauvais Waltari, des orchestrations grandiloquentes et épiquement sans âme qui renvoient directement à Nightwish, de la vieille Electro moisie qui pue les années 90, c'est la grosse partouze du recyclage, ignoble gonzo Indus/Pop qui sent le vieux foutre, si Tägtgren aime tant l'espace, qu'il aille se foutre en orbite autour de pluton et qu'il arrête de casser les couilles avec ses disques.
Rien, c'est ce qu'il y aura à sauver de ce marasme de pop industrielle où l'on note que Tägtgren a pris quelques notes lors de son passage chez Lindemann en devenant ultra lourdingue dans la provocation à dix centimes et dans le trash bas-de-gamme, suffit de regarder le clip et de lire les titres des morceaux et les lyrics pour s'en rendre compte, le producteur suédois n'en a plus rien à foutre, et il va vite vous le prouver dès le premier titre Designed to Piss you Off, avec son ambiance country à la con, sacré nouveauté puisqu'il nous avait déjà fait le coup à l'époque de Cynic Paradise, d'ailleurs, en parlant de cet album, Tägtgren n'est pas allé chercher bien loin l'inspiration, Coming Home est une sorte de resucée presque intégrale de ce disque, ouais, on en est là aujourd'hui avec Pain...
Chaque morceau sera finalement sur le même modèle, un riff simpliste bien nul qui pue le vite-torché et le foutage de gueule, de la rythmique indus tout aussi simpliste, et de l'enrobage électronique, tout est fait pour que ce soit catchy et simple à comprendre, sans aucune audace ni ambition, Tägtgren prend son public pour des cons, et il a surement raison de ne pas surestimer les gens qui achètent sa tambouille, je me demandais combien de fois j'avais déjà entendu un morceau comme Call Me dans la discographie de Pain, à la louche, environ quatre-cinq fois par disque en moyenne, mais attention, grosse nouveauté, y'a Joakim Brodén en guest alors ça change tout!!... non, ça change que dalle, Brodén est juste venu dépanner le mec qui a produit tous les derniers albums de son groupe et pour Tägtgren j'imagine que ça fera parler de lui chez les fans de Sabaton, tout le monde est gagnant, sauf l'auditeur qui doit se taper cette purge de merde.
Malgré tout, y'a une évolution, et ouais, elle réside dans le fait que Tägtgren chante ici comme une sorte de clone de Kärtsy Hatakka, c'est bizarre, ce qui l'est encore plus, c'est que musicalement on est pas loin d'un mauvais disque de Waltari, quand le groupe se contente de balancer de l'indus-pop débile et simpliste, Pain fait exactement ça, les délires spatiaux en plus, parce que c'est son truc à Tägtgren les extra-terrestres, alors on va se bouffer plein de chansons à thème sur l'espace, mais ne vous inquiétez pas, ça n'a aucune incidence sur le contenu de la musique, Tägtgren utilise toujours les mêmes motifs, les mêmes atmosphères sur un peu tout les titres, chaque section est interchangeable, le suédois continue sa grosse pompe de tout ce qui se passe, du vieux Manson bien sûr, du mauvais Waltari, des orchestrations grandiloquentes et épiquement sans âme qui renvoient directement à Nightwish, de la vieille Electro moisie qui pue les années 90, c'est la grosse partouze du recyclage, ignoble gonzo Indus/Pop qui sent le vieux foutre, si Tägtgren aime tant l'espace, qu'il aille se foutre en orbite autour de pluton et qu'il arrête de casser les couilles avec ses disques.
On en est quand même au huitième album de Pain alors que tous les gimmicks utilisés par Tägtgren ont dépassé la date limite après le premier disque, ça fait plus de quinze ans qu'il recycle la même tambouille, s'auto-pompe sans vergogne sans aucune démarche artistique, Pain, c'est le summum du cynisme d'un producteur, Tägtgren sait très bien que ce projet est plus populaire qu'Hypocrisy, pourquoi se faire chier à aller plus loin quand produire de la merde industrielle aseptisée suffit à satisfaire le fan de base du projet, rentabilité maximum, même pas la peine de chercher une bonne idée, il suffit de réchauffer la tambouille au micro-ondes pour que ça se vende, en plus il y aura bien tous les chroniqueurs des médias inféodés à Nuclear Blast qui en diront forcément du bien, Coming Home n'est pas un disque, c'est un produit, facile d'accès, facilement consommable, produit à la chaîne, destiné à remplir les caisses des principaux intéressés, rien d'autre.
Track Listing:
1. Designed to Piss You Off 03:54
2. Call Me 04:12
3. A Wannabe 04:15
4. Pain in the Ass 04:05
5. Black Knight Satellite 03:41
6. Coming Home 04:39
7. Absinthe-Phoenix Rising 03:42
8. Final Crusade 03:54
9. Natural Born Idiot 04:16
10. Starseed 04:43