Un nouvel album d'In The Woods putain!!!!!
On ne va pas se mentir, seize ans après le split du groupe, ce nouvel album était pour moi l'un des plus attendus de l'année, car après tout, In the Woods est l'un des groupes les plus importants de la mouvance Avant-Garde Black ésotérique, et dans le genre, son second album Omnio est tout simplement un monument intemporel et inclassable, abscons certes, mais cela fait parti du package In the Woods, le groupe ayant toujours été une énigme insoluble, presque une anomalie.
Et vous savez ce qui ce passe quand un groupe mythique revient après dix-sept ans d'absence avec un nouvel album? ben ouais, c'est toujours moins bien qu'avant; Le fait que Pure n'allait pas atteindre le niveau de perfection d'Omnio, on s'en doutait un peu, mais de là à ce que le groupe change autant, ce n'était pas forcément prévu...
Pour bien comprendre In the Woods, un peu d'histoire est nécessaire (je vais faire ça vite et à l'arrache ne vous inquiétez pas), il faut savoir qu'à la base, In the Woods est une sorte de continuation de Green Carnation, et que ce dernier deviendra à son tour une sorte de continuation d'In the Woods après la disparition de celui-ci, même si cela n'a pas trop duré longtemps à cause des nombreux changements de line-up de Green Carnation, In the Woods dix-sept ans plus tard sera marqué par une très (trop) forte influence Green Carnation, d'ailleurs le line-up est composé du noyau dur Christian/ Christopher Botteri et Anders Kobro, auquel vient s'ajouter un tout nouveau vocaliste, un ancien de The Meads of Asphodel, Mr Fog, alias James Fogarty.
Pure n'est pas un retour aux sonorités Raw black du premier album, il n'a pas non plus la brillance crue et avant-gardiste d'un Omnio, ni la subtilité d'un Strange in Stereo, Pure est une toute autre bestiole, vous prenez du Green Carnation, du Enslaved, et vous noyez tout ça sous une grosse couche de Doom, et vous obtenez In the Woods cuvée 2016, une sorte de mixture Doom psychédélique atmosphérique progressive avec un peu de Black, ça pourrait être bien, mais c'est surtout super chiant.
C'est le gros problème de l'album, toute la dimension expérimentale voir même parfois transcendantale qui faisait tout le sel du son des norvégiens est passée à la trappe avec Pure, qui porte d'ailleurs très bien son nom car le son sera ici particulièrement clean, bien loin des aspérités d'un Omnio, pourtant le titre éponyme qui ouvre l'album sera plutôt encourageant, aérien, planant, très richement orchestré, et puis il y a le chant, il faut savoir que le chant black sera quasiment absent de cet album, c'est le chant clair de Mr Fog qui sera principalement utilisé, et qui va faire sonner le groupe comme Arcturus, mais un Arcturus en petite forme période Vortex aux structures très linéaires et répétitives, un morceau comme Devil's at the Door aurait très bien pu être un morceau pas génial de The Sham Mirrors.
Sur les premiers titres, le chant de Mr Fog fait son petit effet, il faut bien l'avouer, mais au fur et à mesure que progresse l'album, on va vite se rendre compte qu'il utilise tout le temps la même tonalité, et cela va contribuer à rendre Pure incroyablement monotone, In the Woods fait de la très jolie musique, avec d'excellents arrangements, mais qui ne va jamais véritablement toucher l'auditeur, on va se retrouver avec des morceaux comme The Cave of Dreams ou Cult of the shining Stars qui sont juste passables, sans jamais provoquer l'auditeur ni même la volonté de le sortir d'une certaine torpeur, même quand le groupe décide d'accélérer le rythme, il rate sa cible et cela semble forcé, de la même manière, le son est bien trop lisse et propre pour que l'on se sente concerné par ce qui se passe, l'écoute est passive, et on s'emmerde en attendant que le groupe se sorte les doigts du cul, spoiler: ça ne viendra jamais, l'album n'est pas aidée non plus par une production réellement impersonnelle et sans aspérités qui manque de caractère.
Il serait facile de tout mettre sur le dos de Fogarty, mais il faut bien avouer que toute la dimension émotionnelle et presque théâtrale du chant de Jan Transeth va être un terrible manque à l'écoute de Pure, Fogarty est surement un chanteur compétent, mais lui laisser toute la lumière et n'utiliser qu'un seul type de chant était une erreur, le reste du groupe est également en faute, avec des structures vraiment passives et peu surprenantes, des orchestrations stellaires qui semblent tout droit tirées de chez Arcturus, Pure manque tout simplement de magie et de panache, et aussi d'une volonté d'aller au-delà d'un simple croisement entre Enslaved et Green Carnation, Pure est complètement inoffensif du début à la fin, prévisible à mort, qui jamais ne va parvenir à transporter l'auditeur, les titres défilent tranquillement, sans qu'il ne se passe grand chose d'intéressant, In the Woods passant son temps à longuement développer des motifs et des atmosphères qui ne vont nulle part, donnant une dimension très frustrante à la plupart des morceaux.
In the Woods tel que vous le connaissiez est mort avec les années 90, ne reste plus aujourd'hui qu'une continuation de Green Carnation, le problème est que je voulais écouter du In the Woods, pas du Green Carnation, et encore moins du Doom psychédélique aussi peu inspiré.
En sortant à la lumière, In the Woods a oublié son inspiration dans les bois, et il faut croire que Jan Transeth était bien plus important qu'on ne le croyait à l'époque dans le processus créatif du groupe, Fogarty aurait surement été un bon choix s'il avait été accompagné d'un second chanteur, seul, il est monotone au possible et ne sublime pas des compositions, certes mélancoliques et finement arrangées, mais surtout plates et sans réelle magie.
Pure est un album moyen, où certains moments de grâce côtoient l'ennui et la banalité la plus totale, pour un groupe qui a inspiré toute une génération d'artistes, on pouvait s'attendre à autre chose, on se retrouve ici avec un album de Doom progressif ennuyeux et inoffensif, pour moi la plus grosse déception de l'année pour le moment.
Et vous savez ce qui ce passe quand un groupe mythique revient après dix-sept ans d'absence avec un nouvel album? ben ouais, c'est toujours moins bien qu'avant; Le fait que Pure n'allait pas atteindre le niveau de perfection d'Omnio, on s'en doutait un peu, mais de là à ce que le groupe change autant, ce n'était pas forcément prévu...
Pour bien comprendre In the Woods, un peu d'histoire est nécessaire (je vais faire ça vite et à l'arrache ne vous inquiétez pas), il faut savoir qu'à la base, In the Woods est une sorte de continuation de Green Carnation, et que ce dernier deviendra à son tour une sorte de continuation d'In the Woods après la disparition de celui-ci, même si cela n'a pas trop duré longtemps à cause des nombreux changements de line-up de Green Carnation, In the Woods dix-sept ans plus tard sera marqué par une très (trop) forte influence Green Carnation, d'ailleurs le line-up est composé du noyau dur Christian/ Christopher Botteri et Anders Kobro, auquel vient s'ajouter un tout nouveau vocaliste, un ancien de The Meads of Asphodel, Mr Fog, alias James Fogarty.
Pure n'est pas un retour aux sonorités Raw black du premier album, il n'a pas non plus la brillance crue et avant-gardiste d'un Omnio, ni la subtilité d'un Strange in Stereo, Pure est une toute autre bestiole, vous prenez du Green Carnation, du Enslaved, et vous noyez tout ça sous une grosse couche de Doom, et vous obtenez In the Woods cuvée 2016, une sorte de mixture Doom psychédélique atmosphérique progressive avec un peu de Black, ça pourrait être bien, mais c'est surtout super chiant.
C'est le gros problème de l'album, toute la dimension expérimentale voir même parfois transcendantale qui faisait tout le sel du son des norvégiens est passée à la trappe avec Pure, qui porte d'ailleurs très bien son nom car le son sera ici particulièrement clean, bien loin des aspérités d'un Omnio, pourtant le titre éponyme qui ouvre l'album sera plutôt encourageant, aérien, planant, très richement orchestré, et puis il y a le chant, il faut savoir que le chant black sera quasiment absent de cet album, c'est le chant clair de Mr Fog qui sera principalement utilisé, et qui va faire sonner le groupe comme Arcturus, mais un Arcturus en petite forme période Vortex aux structures très linéaires et répétitives, un morceau comme Devil's at the Door aurait très bien pu être un morceau pas génial de The Sham Mirrors.
Sur les premiers titres, le chant de Mr Fog fait son petit effet, il faut bien l'avouer, mais au fur et à mesure que progresse l'album, on va vite se rendre compte qu'il utilise tout le temps la même tonalité, et cela va contribuer à rendre Pure incroyablement monotone, In the Woods fait de la très jolie musique, avec d'excellents arrangements, mais qui ne va jamais véritablement toucher l'auditeur, on va se retrouver avec des morceaux comme The Cave of Dreams ou Cult of the shining Stars qui sont juste passables, sans jamais provoquer l'auditeur ni même la volonté de le sortir d'une certaine torpeur, même quand le groupe décide d'accélérer le rythme, il rate sa cible et cela semble forcé, de la même manière, le son est bien trop lisse et propre pour que l'on se sente concerné par ce qui se passe, l'écoute est passive, et on s'emmerde en attendant que le groupe se sorte les doigts du cul, spoiler: ça ne viendra jamais, l'album n'est pas aidée non plus par une production réellement impersonnelle et sans aspérités qui manque de caractère.
Il serait facile de tout mettre sur le dos de Fogarty, mais il faut bien avouer que toute la dimension émotionnelle et presque théâtrale du chant de Jan Transeth va être un terrible manque à l'écoute de Pure, Fogarty est surement un chanteur compétent, mais lui laisser toute la lumière et n'utiliser qu'un seul type de chant était une erreur, le reste du groupe est également en faute, avec des structures vraiment passives et peu surprenantes, des orchestrations stellaires qui semblent tout droit tirées de chez Arcturus, Pure manque tout simplement de magie et de panache, et aussi d'une volonté d'aller au-delà d'un simple croisement entre Enslaved et Green Carnation, Pure est complètement inoffensif du début à la fin, prévisible à mort, qui jamais ne va parvenir à transporter l'auditeur, les titres défilent tranquillement, sans qu'il ne se passe grand chose d'intéressant, In the Woods passant son temps à longuement développer des motifs et des atmosphères qui ne vont nulle part, donnant une dimension très frustrante à la plupart des morceaux.
In the Woods tel que vous le connaissiez est mort avec les années 90, ne reste plus aujourd'hui qu'une continuation de Green Carnation, le problème est que je voulais écouter du In the Woods, pas du Green Carnation, et encore moins du Doom psychédélique aussi peu inspiré.
En sortant à la lumière, In the Woods a oublié son inspiration dans les bois, et il faut croire que Jan Transeth était bien plus important qu'on ne le croyait à l'époque dans le processus créatif du groupe, Fogarty aurait surement été un bon choix s'il avait été accompagné d'un second chanteur, seul, il est monotone au possible et ne sublime pas des compositions, certes mélancoliques et finement arrangées, mais surtout plates et sans réelle magie.
Pure est un album moyen, où certains moments de grâce côtoient l'ennui et la banalité la plus totale, pour un groupe qui a inspiré toute une génération d'artistes, on pouvait s'attendre à autre chose, on se retrouve ici avec un album de Doom progressif ennuyeux et inoffensif, pour moi la plus grosse déception de l'année pour le moment.