"Les bonnes vieilles recettes d'autrefois du père Swanö"
C'est par cette phrase que j'avais conclu ma chronique du premier album de Witherscape, The Inheritance, il y a déjà trois ans, le disque était bon, vachement bon même, mais sans trop de surprises, car après tout, il ne s'agissait que d'un mix entre du Edge of Sanity et du Nightingale.
Malgré tout, comme Edge of Sanity n'existe plus, et surtout, comme Opeth ne joue plus du tout de Prog Death et fait de la merde, Witherscape arrivait à point nommé pour occuper un créneau délaissé, un Death Progressif à l'ancienne, rassemblant subtilement toutes les influences disséminées tout au long de la très très longue discographie du légendaire suédois, on pourrait presque considérer Witherscape comme étant une sorte de chaînon manquant entre Edge of Sanity, Nightingale, Moontower, une oeuvre somme en quelque sorte, d'un Swanö n'ayant plus rien à prouver, à part le fait qu'il est encore capable de pondre des putain de bonnes chansons...
C'est par cette phrase que j'avais conclu ma chronique du premier album de Witherscape, The Inheritance, il y a déjà trois ans, le disque était bon, vachement bon même, mais sans trop de surprises, car après tout, il ne s'agissait que d'un mix entre du Edge of Sanity et du Nightingale.
Malgré tout, comme Edge of Sanity n'existe plus, et surtout, comme Opeth ne joue plus du tout de Prog Death et fait de la merde, Witherscape arrivait à point nommé pour occuper un créneau délaissé, un Death Progressif à l'ancienne, rassemblant subtilement toutes les influences disséminées tout au long de la très très longue discographie du légendaire suédois, on pourrait presque considérer Witherscape comme étant une sorte de chaînon manquant entre Edge of Sanity, Nightingale, Moontower, une oeuvre somme en quelque sorte, d'un Swanö n'ayant plus rien à prouver, à part le fait qu'il est encore capable de pondre des putain de bonnes chansons...
Partant de là, The Northern Sanctuary sera évidemment très confortable pour qui est amateur du genre (ou de la discographie de Swanö) et a écouté The Inheritance, le moustachu Ragnar Widerberg est toujours en charge des guitares et de la basse pendant que Swanö s'occupera de... tout le reste, comme d'habitude, la recette ne change pas, on retrouve même les lyrics toujours écrits par le Novembers Doom Paul Khur, afin de continuer le concept entamé avec le premier album, globalement une histoire de maison hantée, et vue la pochette, on imagine bien qu'une des portes de la bâtisse donne sur un endroit pas très catholique.
Alors quoi? The Northern Sanctuary est donc une vulgaire resucée de The Inheritance? NON! (mais un peu quand même) Car on parle de Dan Swanö là, le mec est un malin à qui on ne la fait pas et qui sait très bien ce qu'il fait, en vieux renard qu'il est, Swanö sait très bien que l'effet de surprise ne jouera plus comme il y a trois ans et qu'il lui fallait trouver autre chose, bref, The Northern Sanctuary, c'est The Inheritance sur une palette beaucoup plus large, globalement, c'est en même temps plus Death et plus Prog, ça peu paraître contradictoire dit comme ça, mais c'est le cas, le Death de Witherscape prendra ici des contours plus modernes, avec une puissance décuplée, et de la même manière, les envolées progressives seront plus fouillées et plus étendues, ce qui ne va pas empêcher un petit problème qui sera récurrent sur une bonne partie de l'album, et à vouloir en faire plus, Swanö va aussi augmenter le taux de sucre dans tambouille, on était habitué aux refrains sucrés sur le premier album, ils le seront encore davantage ici, et on atteint parfois le point guimauve par moment (God of Ruin ou l'inutile outro au piano), ce n'est pas bien gênant, mais certains refrains apparaissent parfois comme un peu trop faciles et manichéens.
Malgré tout, tout ça a tendance à rendre The Northern Sanctuary un poil plus direct et concis, les morceaux sont légèrement plus courts, et Witherscape va parvenir à conserver un certain punch qui contrebalancera bien certaines incartades prog trop sucrées, comme par exemple The Examiner, sorte de Power ballade progressive dont le chant clair un peu mièvre sera contrebalancé par le growl, un clair obscur qui sera également présent dès la titre suivant Marionette, également une power ballade, mais bien plus réussie et vectrice d'une émotion plutôt intense, il faut dire aussi que la mélodie principale et les orchestrations sont glorieuses, et que le growl de Swanö va atteindre une profondeur extrême qu'on avait plus entendu chez lui depuis bien longtemps.
Y'a pas à chier, Swanö connait la recette, dès le titre d'ouverture Wake of Infinity, on sait que l'album sera bon, la structure du morceau est certes très classique, mais tout ça fonctionne extrêmement bien, parfaitement équilibré entre le Death Metal mélodique et le progressif, avec un chant clair qui ressemble étrangement à celui de Bjorn Strid, ce n'est pas constant, car Swanö est une espèce de couteau-suisse vocal, mais certaines notes ont la même tonalité que le chant clair du vocaliste de Soilwork, ce sera un peu plus flagrant sur Divinity, morceau très direct de Melodeath moderne et catchy qui sonne comme une sorte de Soilwork ayant un peu trop écouté de Rock progressif, étrange mais ça marche.
Il faut dire que ça marche car Witherscape sait se montrer toujours catchy, Swanö et Widerberg (ou parle de Swanö, mais il ne faut pas oublier le travail incroyable du guitariste moustachu sur ce disque) trouvent toujours un truc pour rester intéressant, que ce soit une lead, une mélodie, un riff rentre-dedans, un refrain, ou un mélange de tout ça sur un In the Eyes of Idols très accessible qui joue le rôle du morceau facile d'accès et accrocheur comme l'était Dead for a Day il y a trois ans, The Northern Sanctuary regorge de petits détails, de bons moments qui fait que l'on va retenir les morceaux dès la première écoute, et il faut dire qu'on ne voit tout simplement pas le temps passer, l'album est à l'image de son long titre éponyme en fin d'album, catchy, fluide, finement équilibré entre le Death et le progressif, jamais trop compliqué, jamais trop simpliste non plus malgré une recette connue, Swanö sait rendre sa musique constamment intéressante et accessible, et tout ça forme un album qui même s'il se dévoile dès la première écoute, provoquera surement l'envie de le réécouter encore.
Bien sûr, et c'est ce qu'on pouvait reprocher au premier album, il n'y a que très peu de surprises ici, Dan Swanö reste en territoire connu, sans s'écarter de la formule qui ont fait son succès, il y a bien sûr quelques différences entre The Inheritance et The Northern Sanctuary, mais elles demeurent plutôt mineures, l'album est un peu plus compact, punchy, mais paradoxalement un peu plus sucré aussi, comme une sorte de Purgatory Afterglow grand public.
Witherscape utilise la bonne vieille recette de Swanö développée il y a plus de vingt ans, et on ne va pas se mentir, ça fonctionne toujours aussi bien, avec un songwritting qui fait toute la différence sur la concurrence, si vous avez aimé The Inheritance, vous aimerez forcément la déclinaison The Northern Sanctuary, c'est aussi simple que ça, après difficile pour moi de trouver ce second album meilleur que le premier, disons que c'est la même chose, mais en légèrement différent, avec la même qualité, il est fort ce Dan Swanö...
Alors quoi? The Northern Sanctuary est donc une vulgaire resucée de The Inheritance? NON! (mais un peu quand même) Car on parle de Dan Swanö là, le mec est un malin à qui on ne la fait pas et qui sait très bien ce qu'il fait, en vieux renard qu'il est, Swanö sait très bien que l'effet de surprise ne jouera plus comme il y a trois ans et qu'il lui fallait trouver autre chose, bref, The Northern Sanctuary, c'est The Inheritance sur une palette beaucoup plus large, globalement, c'est en même temps plus Death et plus Prog, ça peu paraître contradictoire dit comme ça, mais c'est le cas, le Death de Witherscape prendra ici des contours plus modernes, avec une puissance décuplée, et de la même manière, les envolées progressives seront plus fouillées et plus étendues, ce qui ne va pas empêcher un petit problème qui sera récurrent sur une bonne partie de l'album, et à vouloir en faire plus, Swanö va aussi augmenter le taux de sucre dans tambouille, on était habitué aux refrains sucrés sur le premier album, ils le seront encore davantage ici, et on atteint parfois le point guimauve par moment (God of Ruin ou l'inutile outro au piano), ce n'est pas bien gênant, mais certains refrains apparaissent parfois comme un peu trop faciles et manichéens.
Malgré tout, tout ça a tendance à rendre The Northern Sanctuary un poil plus direct et concis, les morceaux sont légèrement plus courts, et Witherscape va parvenir à conserver un certain punch qui contrebalancera bien certaines incartades prog trop sucrées, comme par exemple The Examiner, sorte de Power ballade progressive dont le chant clair un peu mièvre sera contrebalancé par le growl, un clair obscur qui sera également présent dès la titre suivant Marionette, également une power ballade, mais bien plus réussie et vectrice d'une émotion plutôt intense, il faut dire aussi que la mélodie principale et les orchestrations sont glorieuses, et que le growl de Swanö va atteindre une profondeur extrême qu'on avait plus entendu chez lui depuis bien longtemps.
Y'a pas à chier, Swanö connait la recette, dès le titre d'ouverture Wake of Infinity, on sait que l'album sera bon, la structure du morceau est certes très classique, mais tout ça fonctionne extrêmement bien, parfaitement équilibré entre le Death Metal mélodique et le progressif, avec un chant clair qui ressemble étrangement à celui de Bjorn Strid, ce n'est pas constant, car Swanö est une espèce de couteau-suisse vocal, mais certaines notes ont la même tonalité que le chant clair du vocaliste de Soilwork, ce sera un peu plus flagrant sur Divinity, morceau très direct de Melodeath moderne et catchy qui sonne comme une sorte de Soilwork ayant un peu trop écouté de Rock progressif, étrange mais ça marche.
Il faut dire que ça marche car Witherscape sait se montrer toujours catchy, Swanö et Widerberg (ou parle de Swanö, mais il ne faut pas oublier le travail incroyable du guitariste moustachu sur ce disque) trouvent toujours un truc pour rester intéressant, que ce soit une lead, une mélodie, un riff rentre-dedans, un refrain, ou un mélange de tout ça sur un In the Eyes of Idols très accessible qui joue le rôle du morceau facile d'accès et accrocheur comme l'était Dead for a Day il y a trois ans, The Northern Sanctuary regorge de petits détails, de bons moments qui fait que l'on va retenir les morceaux dès la première écoute, et il faut dire qu'on ne voit tout simplement pas le temps passer, l'album est à l'image de son long titre éponyme en fin d'album, catchy, fluide, finement équilibré entre le Death et le progressif, jamais trop compliqué, jamais trop simpliste non plus malgré une recette connue, Swanö sait rendre sa musique constamment intéressante et accessible, et tout ça forme un album qui même s'il se dévoile dès la première écoute, provoquera surement l'envie de le réécouter encore.
Bien sûr, et c'est ce qu'on pouvait reprocher au premier album, il n'y a que très peu de surprises ici, Dan Swanö reste en territoire connu, sans s'écarter de la formule qui ont fait son succès, il y a bien sûr quelques différences entre The Inheritance et The Northern Sanctuary, mais elles demeurent plutôt mineures, l'album est un peu plus compact, punchy, mais paradoxalement un peu plus sucré aussi, comme une sorte de Purgatory Afterglow grand public.
Witherscape utilise la bonne vieille recette de Swanö développée il y a plus de vingt ans, et on ne va pas se mentir, ça fonctionne toujours aussi bien, avec un songwritting qui fait toute la différence sur la concurrence, si vous avez aimé The Inheritance, vous aimerez forcément la déclinaison The Northern Sanctuary, c'est aussi simple que ça, après difficile pour moi de trouver ce second album meilleur que le premier, disons que c'est la même chose, mais en légèrement différent, avec la même qualité, il est fort ce Dan Swanö...
Track Listing:
1. Wake of Infinity 04:38
2. In the Eyes of Idols 03:58
3. Rapture Ballet 04:25
4. The Examiner 05:03
5. Marionette 04:37
6. Divinity 03:02
7. God of Ruin 05:32
8. The Northern Sanctuary 13:44
9. Vila i frid 01:54