Je vous ai mis la bannière habituelle des chroniques, mais ne vous y trompez pas, ceci n'est pas une chronique, c'est juste que je n'avais rien d'autre sous la main et trop de flemme pour vous bricoler une bannière pour l'occasion.
Aujourd'hui, c'est découverte, nous allons parler d'un disque assez spécial, presque expérimental, un genre d'objet musical non identifié qui sort de nulle part et que personne n'avait vu venir, je n'avais pas envie de vous en faire une chronique finement détaillée, mais j'avais malgré tout envie de vous en parler.
Encenathrakh est donc l'un des nombreux projets du stakhanoviste américain Colin Marston, qui ces dernières est encore plus productif qu'un Rogga Johansson, outre ses activités de producteur reconnu, Marston joue dans tout un tas de groupes, Behold the Arctopus, Krallice, Dysrhythmia, ou encore Gorguts, ce qui nous fait un sacré CV long comme le bras, principalement dans le Death progressif jazzy technique labyrinthique et abscons, le genre de truc tellement cryptique et technique que peu de gens y comprennent quelque chose.
Nouveau projet donc, assez mystérieux, vu que le groupe ne souhaite pas trop que vous l'achetiez sur Bandcamp à moins que vous ayez 701,26$ à dépenser, mais heureusement, il est en streaming intégral, (ou disponible en physique depuis peu) et ça va chier, oh oui ça va défourailler sévère...
Encenathrakh est presque un all-star band de potes de Marston, puisqu'on y trouve Weasel Walter (Behold the Arctopus), Mick Barr (Krallice), et l'ancien vocaliste de Copremesis Paulo Henri, bref, du lourd, et avec un hurleur comme ça, il va s'en dire que ça va être du Brutal.
Du bourrin, du bourrin, et encore du bourrin, voilà le programme de cette grosse demi-heure de punition auditive, pas de prog ou de structures bizarres, Encenathrakh est là pour pulvériser l'univers avec son Br00tal Death supersonique, finement étiqueté 1000% Technical Guttural Supremacy par le label.
Aujourd'hui, c'est découverte, nous allons parler d'un disque assez spécial, presque expérimental, un genre d'objet musical non identifié qui sort de nulle part et que personne n'avait vu venir, je n'avais pas envie de vous en faire une chronique finement détaillée, mais j'avais malgré tout envie de vous en parler.
Encenathrakh est donc l'un des nombreux projets du stakhanoviste américain Colin Marston, qui ces dernières est encore plus productif qu'un Rogga Johansson, outre ses activités de producteur reconnu, Marston joue dans tout un tas de groupes, Behold the Arctopus, Krallice, Dysrhythmia, ou encore Gorguts, ce qui nous fait un sacré CV long comme le bras, principalement dans le Death progressif jazzy technique labyrinthique et abscons, le genre de truc tellement cryptique et technique que peu de gens y comprennent quelque chose.
Nouveau projet donc, assez mystérieux, vu que le groupe ne souhaite pas trop que vous l'achetiez sur Bandcamp à moins que vous ayez 701,26$ à dépenser, mais heureusement, il est en streaming intégral, (ou disponible en physique depuis peu) et ça va chier, oh oui ça va défourailler sévère...
Encenathrakh est presque un all-star band de potes de Marston, puisqu'on y trouve Weasel Walter (Behold the Arctopus), Mick Barr (Krallice), et l'ancien vocaliste de Copremesis Paulo Henri, bref, du lourd, et avec un hurleur comme ça, il va s'en dire que ça va être du Brutal.
Du bourrin, du bourrin, et encore du bourrin, voilà le programme de cette grosse demi-heure de punition auditive, pas de prog ou de structures bizarres, Encenathrakh est là pour pulvériser l'univers avec son Br00tal Death supersonique, finement étiqueté 1000% Technical Guttural Supremacy par le label.
Encenathrakh propose un véritable mur sonore, constamment ultra violent, toujours le pied à fond sur l'accélérateur, et écouter cet album risque de vous vriller le cerveau tant cette violence confine à l'autisme pur et simple, c'est un peu comme écouter du Wormed, mais sans le côté Slam ni les breakdowns, Encenathrakh a juste conserver l'aspect über brutal des espagnols, en ajoutant dans le mix une grosse louche de TechDeath, au travers des tonnes de mini-soli qui vont émailler chaque titre.
Aucun ralentissement, presque aucune variation de tempo, juste quelques changements de directions abruptes en forme de mini-breakdowns où chaque titre serait presque entièrement improvisé à la vitesse du son, car ça va vite, très vite même, à une allure insensé qui ne laisse aucune place pour respirer.
Fracassage de crânes en bande organisée, Carpet-Bombing de Blast beats incessant, un growl de mammouth sauvage en colère lâché dans un jardin d'enfants, avalanche de riffs et de solis techniques, et bizarrement, ce n'est pas trop une bouillie sonore que nous proposent les américains, même si le concept est bien entendu jusqu'au-boutiste au possible et également un peu bruitiste, le but du groupe était surement de proposer la musique la plus violente et brutale de l'univers, on ne va pas se mentir, c'est presque le cas, sauf qu'il y a un mais, cat même si l'album est court, il est diablement rébarbatif à la longue.
Encenathrakh ne propose rien qui permette à l'auditeur de souffler un peu, rien où il pourrait s'accrocher, c'est 34 minutes de violence sans vraiment de pause, une violence un peu gratuite aussi, qui donne un peu l'impression d'être surtout une figure de style, qui consisterait à juste faire l'album le plus bourrin possible sans aucune nuance, et ce manque de nuance s'avère assez vite épuisant, surtout que le côté improvisé de l'album produit des changements de direction quasiment aléatoires et chaotiques, l'album est un gros bloc, une déflagration qui pulvérise tout sur son passage... sans aucune raison apparente.
Voilà, je vous laisse avec le stream de l'album, je vous pose ça là, vous en faites ce que vous voulez, mais au moins vous êtes prévenus, écoutez-le à vos risques et périls, et je me dégage de toute responsabilité concernant d'éventuelles séquelles cérébrales.
Aucun ralentissement, presque aucune variation de tempo, juste quelques changements de directions abruptes en forme de mini-breakdowns où chaque titre serait presque entièrement improvisé à la vitesse du son, car ça va vite, très vite même, à une allure insensé qui ne laisse aucune place pour respirer.
Fracassage de crânes en bande organisée, Carpet-Bombing de Blast beats incessant, un growl de mammouth sauvage en colère lâché dans un jardin d'enfants, avalanche de riffs et de solis techniques, et bizarrement, ce n'est pas trop une bouillie sonore que nous proposent les américains, même si le concept est bien entendu jusqu'au-boutiste au possible et également un peu bruitiste, le but du groupe était surement de proposer la musique la plus violente et brutale de l'univers, on ne va pas se mentir, c'est presque le cas, sauf qu'il y a un mais, cat même si l'album est court, il est diablement rébarbatif à la longue.
Encenathrakh ne propose rien qui permette à l'auditeur de souffler un peu, rien où il pourrait s'accrocher, c'est 34 minutes de violence sans vraiment de pause, une violence un peu gratuite aussi, qui donne un peu l'impression d'être surtout une figure de style, qui consisterait à juste faire l'album le plus bourrin possible sans aucune nuance, et ce manque de nuance s'avère assez vite épuisant, surtout que le côté improvisé de l'album produit des changements de direction quasiment aléatoires et chaotiques, l'album est un gros bloc, une déflagration qui pulvérise tout sur son passage... sans aucune raison apparente.
Voilà, je vous laisse avec le stream de l'album, je vous pose ça là, vous en faites ce que vous voulez, mais au moins vous êtes prévenus, écoutez-le à vos risques et périls, et je me dégage de toute responsabilité concernant d'éventuelles séquelles cérébrales.