Il est des albums qui ne sont pas évidents à chroniquer, qui demandent un certain temps d'adaptation, et qui ne se laissent pas apprivoiser facilement, ça fait à peu près dix jours que traîne cette chronique à l'état de brouillon sans que je puisse ne serait-ce que pondre une seule ligne correcte, c'est vous dire la perplexité dans laquelle m'a plongée ce nouveau Dødheimsgard.
Parfois, il faut prendre son temps, si j'avais chroniqué cet album le lendemain de ma première écoute, je me serais planté en vous disant tout le mal que j'en pensais, c'est ainsi, la première écoute d'A Umbra Omega fut douloureuse, très douloureuse même, mais malgré tout, j'avais un doute, qui m'a poussé à mettre cette chronique de côté ainsi que l'album, afin d'y revenir plus tard, et petit à petit, le doute s'est lentement dissipé dans mon esprit, il fallait bien une dizaine de jours et de très nombreuses écoutes pour se faire un avis avant l'illumination, d'ailleurs, j'ai supprimé le premier brouillon et toutes mes notes pour repartir de zéro, à tête reposée, et avec un avis radicalement différent que lors de ma première écoute, A Umbra Omega est bien une tuerie de la part du groupe de Vicotnik, mais une tuerie largement moins évidente que les précédentes...
Je dis bien le groupe de Vicotnik, car même si le norvégien est parvenu à rapatrier le chanteur Aldrahn dans le groupe, Dødheimsgard est bien le fruit de l'imagination de l'ancien Ved Buens Ende (si vous n'avez jamais écouté le monumental Written in Waters, allez vous pendre tout de suite), le maître à penser du projet, même si l'on sera heureux de retrouver avec Aldrahn le chanteur original du projet, remplacé par l'intérimaire Kvohst le temps d'un Supervillain Outcast pas franchement transcendant, en tout cas largement moins bon que le légendaire 666 International.
Même si les Trve vous diront que Dødheimsgard se résume à son premier album et qu'après c'est devenu de la merde, ce qui est faux, car il faut bien se rendre à l'évidence, Kronet til konge et Monumental Possession sont loin d'être des chefs-d'oeuvre du Black norvégien, c'est bien avec 666 International et le gros virage Industriel/Avant-Garde que Dødheimsgard est sorti de l'ombre en se faisant une petite place au soleil, gagnant véritablement au passage son statut de groupe culte et influent, une aura qui lui a également permis de sortir du carcan typiquement Black Metal où le groupe était de toute façon bien trop à l'étroit.
Vous l'aurez compris, Dødheimsgard n'est pas le genre de groupe à nous balancer deux fois le même disque, loin de là, les norvégiens sont toujours portés sur l'expérimentation et il va de soi que ce cinquième album sera immanquablement provocateur, mettant à mal ceux qui s'attendent à du Black linéaire, A Umbra Omega sera complexe, très complexe même, et mieux qu'une suite à un Supervillain Outcast un peu raté, on peut davantage considérer ce nouveau Dødheimsgard comme la vraie suite de 666 International, où l'on retrouve une certaine continuité, tout en prenant un virage radicalement différent, bref, A Umbra Omega, c'est pareil, mais c'est complètement différent, tout en étant un peu pareil, avec une récurrence, on a affaire à une oeuvre une nouvelle fois brillante et décadente, à mi-chemin entre le génie et la folie pure.
Si la question est de savoir si Dødheimsgard est toujours un groupe de Black Metal, je pense que le groupe a ici largement dépassé ce stade, tant sa musique est un défi à toute tentative de catégorisation, dans l'esprit, oui, dans la pratique, c'est beaucoup moins évident, A Umbra Omega est surement l'album que se détache le plus de l'étiquette Black, s'attaquant à tous les genres, œuvrant de plein pied dans l'Avant-Garde expérimental qui s'émancipe des codes et franchit toutes les frontières avec aplomb et talent, c'est ce dernier point qui fait d'ailleurs fonctionner l'album, Dødheimsgard atteint ici un niveau de composition rarement atteint dans ce genre de production, c'est aussi ce qui va permettre au groupe de maintenir l'intérêt pendant les très longues chevauchées aventureuses qui composent l'album, car en dehors d'une courte introduction, Dødheimsgard va nous proposer cinq longs titres fleuves pour un total de 67 minutes, où de manière complètement ridicule, presque rien n'est a jeter, c'est vous dire le niveau de raffinement atteint par le combo norvégien, même si bien sûr, A Umbra Omega est sans conteste l'album le plus complexe et le moins évident du groupe, autant dire qu'il va falloir s'accrocher pour comprendre l'album dans sa globalité, car en plus de sa complexité, le niveau de bizarrerie et de WTF est particulièrement élevé, ce qui tranche quelque peu par rapport à un album précédent bien plus (trop?) accessible.
A Umbra Omega est un véritable kaléidoscope émotionnel, commandé par la voix toujours aussi théâtral et bizarre d'Aldrahn, qui donne le sentiment de "chanter" en direct depuis l'asile psychiatrique du coin, apportant un véritable sentiment de malaise sur chaque titre, Dødheimsgard va ici démontrer sa complète maîtrise du temps et de l'espace, avec un album constamment tiraillé entre le passé Black Metal flirtant avec l'industriel, et les considérations expérimentales, émotionnelles, ce qui va rendre l'album délicieusement schizophrénique du début à la fin, agissant parfois comme le cousin éloigné d'un Axis of Perdition pour sa dimension presque cinématographique, A Umbra Omega est un album de grands espaces et de descriptions de paysages post-industriels, où se mêle la douceur et une certaine chaleur d'inclinaisons jazz et progressives, à la frontière de l'Ambient sans jamais tomber dans le piège de l'art pour l'art et de l'ennui abscons, Dødheimsgard sait désormais maintenir l'intérêt, allier le froideur des éléments industriels à la chaleur de ses parties calmes, développées avec lenteur tout en maintenant la tension, comme si le danger était permanent, entre l’indicible et la réalité crue, l'ordre contre le chaos, ou le chaos dans l'ordre, Dødheimsgard va patiemment construire un cauchemar éveillé, entre la folie et le malaise.
De ce fait, le premier titre, après l'intro, nous plongera en pleine psychose, Aphelion Void débute de manière très classique, avec Blasts et trémolos avec la traditionnel touche industrielle, mais assez vite, le morceau va prendre un virage plus aventureux, les mélodies se font dissonantes, impalpables, la basse très présente, le piano va se mêler au trombone pour des parties Jazz Lounge dégénérées, avec la superposition du chant théâtral et décharné, Dødheimsgard va constamment surprendre et naviguer entre le calme et le chaos, usant de recours constant au Black lors d'accélérations nerveuses, avec un brillant tunnel électronique malfaisant qui aboutira à une passage acoustique et des chœurs curieusement guillerets, première baffe de l'album et il reste encore quatre du même tonneau.
Chaque morceau est sujet à des métamorphoses, des variations, des structures en constante évolution, comme un groupe qui refuse de stagner, The function withers, But the form remains Forever altered, by past deeds, déclame Aldrahn pendant un God Protocol Axiom qui s'ouvre une fois encore sur un Black Indus saturé et agressif, avant de prendre un virage plus ambient, une longue descente au plus profond de l'âme humaine, avec quelques perturbations sonores qui viendront secouer un morceau calme mais décadent et incroyablement sombre, le piano est encore présent, les claviers stellaires illuminent la composition, c'est un peu le vieux DHG qui aurait forniqué avec Ulver et Axis of Perdition.
The Unlocking verra le groupe renouer quelque peu avec le Black pur et dur, mais non sans les transformations abruptes et les changements d'ambiance improbables, le morceau est certes nerveux, mais les norvégiens passent malgré tout par un nouveau tunnel ambiancé où ils brouillent les cartes avec des éléments acoustiques, des chœurs, des orchestrations obscures et ce piano toujours aussi discordant, ce qui permet de multiplier l'impact de l'accélération brutale qui vous prendra par surprise, et comme pour contrebalancer cette violence, le groupe calmera le jeu avec un Architect of Darkness très cinématographique, théâtralisé à l'extrême, un peu dans la veine d'un In the Woods, la brutale minute de violence extrême en plus comme pour évacuer le malaise provoqué, et si vous aimez les références, Blue Moon Duel nous renverra clairement à la glorieuse époque de Ved Buens Ende, un titre où Dødheimsgard va nous proposer un Black Avant-Gardiste ultra violent et froid, où l'on devine les mélodies, finement harnachées à une composition musculeuse qui usera de tous les artifices disponibles dans l'arsenal du groupe, le chant ultra versatile, l'enchevêtrement de textures, le riffing frénétique et les arabesques sonores, dont une certaine dimension symphonique mystérieuse et diabolique, ce morceau est un cauchemar halluciné, achevant un auditeur déjà au bord de la folie, le faisant plonger définitivement de l'autre côté du miroir, dans l'immensité de l'âme noir et perturbée de Dødheimsgard, qui, sur cet album, décide de violer toutes les conventions, de choquer l'auditeur pendant plus d'une heure, comme avait su le faire Mayhem par moment sur son Grand Declaration of War, A Umbra Omega est l'oeuvre d'un esprit libre qui s'affranchit des codes, distordu, vertigineux, psychotique, à la fois beau et hideux, en tout cas diaboliquement provocateur.
Parfois, il faut prendre son temps, si j'avais chroniqué cet album le lendemain de ma première écoute, je me serais planté en vous disant tout le mal que j'en pensais, c'est ainsi, la première écoute d'A Umbra Omega fut douloureuse, très douloureuse même, mais malgré tout, j'avais un doute, qui m'a poussé à mettre cette chronique de côté ainsi que l'album, afin d'y revenir plus tard, et petit à petit, le doute s'est lentement dissipé dans mon esprit, il fallait bien une dizaine de jours et de très nombreuses écoutes pour se faire un avis avant l'illumination, d'ailleurs, j'ai supprimé le premier brouillon et toutes mes notes pour repartir de zéro, à tête reposée, et avec un avis radicalement différent que lors de ma première écoute, A Umbra Omega est bien une tuerie de la part du groupe de Vicotnik, mais une tuerie largement moins évidente que les précédentes...
Je dis bien le groupe de Vicotnik, car même si le norvégien est parvenu à rapatrier le chanteur Aldrahn dans le groupe, Dødheimsgard est bien le fruit de l'imagination de l'ancien Ved Buens Ende (si vous n'avez jamais écouté le monumental Written in Waters, allez vous pendre tout de suite), le maître à penser du projet, même si l'on sera heureux de retrouver avec Aldrahn le chanteur original du projet, remplacé par l'intérimaire Kvohst le temps d'un Supervillain Outcast pas franchement transcendant, en tout cas largement moins bon que le légendaire 666 International.
Même si les Trve vous diront que Dødheimsgard se résume à son premier album et qu'après c'est devenu de la merde, ce qui est faux, car il faut bien se rendre à l'évidence, Kronet til konge et Monumental Possession sont loin d'être des chefs-d'oeuvre du Black norvégien, c'est bien avec 666 International et le gros virage Industriel/Avant-Garde que Dødheimsgard est sorti de l'ombre en se faisant une petite place au soleil, gagnant véritablement au passage son statut de groupe culte et influent, une aura qui lui a également permis de sortir du carcan typiquement Black Metal où le groupe était de toute façon bien trop à l'étroit.
Vous l'aurez compris, Dødheimsgard n'est pas le genre de groupe à nous balancer deux fois le même disque, loin de là, les norvégiens sont toujours portés sur l'expérimentation et il va de soi que ce cinquième album sera immanquablement provocateur, mettant à mal ceux qui s'attendent à du Black linéaire, A Umbra Omega sera complexe, très complexe même, et mieux qu'une suite à un Supervillain Outcast un peu raté, on peut davantage considérer ce nouveau Dødheimsgard comme la vraie suite de 666 International, où l'on retrouve une certaine continuité, tout en prenant un virage radicalement différent, bref, A Umbra Omega, c'est pareil, mais c'est complètement différent, tout en étant un peu pareil, avec une récurrence, on a affaire à une oeuvre une nouvelle fois brillante et décadente, à mi-chemin entre le génie et la folie pure.
Si la question est de savoir si Dødheimsgard est toujours un groupe de Black Metal, je pense que le groupe a ici largement dépassé ce stade, tant sa musique est un défi à toute tentative de catégorisation, dans l'esprit, oui, dans la pratique, c'est beaucoup moins évident, A Umbra Omega est surement l'album que se détache le plus de l'étiquette Black, s'attaquant à tous les genres, œuvrant de plein pied dans l'Avant-Garde expérimental qui s'émancipe des codes et franchit toutes les frontières avec aplomb et talent, c'est ce dernier point qui fait d'ailleurs fonctionner l'album, Dødheimsgard atteint ici un niveau de composition rarement atteint dans ce genre de production, c'est aussi ce qui va permettre au groupe de maintenir l'intérêt pendant les très longues chevauchées aventureuses qui composent l'album, car en dehors d'une courte introduction, Dødheimsgard va nous proposer cinq longs titres fleuves pour un total de 67 minutes, où de manière complètement ridicule, presque rien n'est a jeter, c'est vous dire le niveau de raffinement atteint par le combo norvégien, même si bien sûr, A Umbra Omega est sans conteste l'album le plus complexe et le moins évident du groupe, autant dire qu'il va falloir s'accrocher pour comprendre l'album dans sa globalité, car en plus de sa complexité, le niveau de bizarrerie et de WTF est particulièrement élevé, ce qui tranche quelque peu par rapport à un album précédent bien plus (trop?) accessible.
A Umbra Omega est un véritable kaléidoscope émotionnel, commandé par la voix toujours aussi théâtral et bizarre d'Aldrahn, qui donne le sentiment de "chanter" en direct depuis l'asile psychiatrique du coin, apportant un véritable sentiment de malaise sur chaque titre, Dødheimsgard va ici démontrer sa complète maîtrise du temps et de l'espace, avec un album constamment tiraillé entre le passé Black Metal flirtant avec l'industriel, et les considérations expérimentales, émotionnelles, ce qui va rendre l'album délicieusement schizophrénique du début à la fin, agissant parfois comme le cousin éloigné d'un Axis of Perdition pour sa dimension presque cinématographique, A Umbra Omega est un album de grands espaces et de descriptions de paysages post-industriels, où se mêle la douceur et une certaine chaleur d'inclinaisons jazz et progressives, à la frontière de l'Ambient sans jamais tomber dans le piège de l'art pour l'art et de l'ennui abscons, Dødheimsgard sait désormais maintenir l'intérêt, allier le froideur des éléments industriels à la chaleur de ses parties calmes, développées avec lenteur tout en maintenant la tension, comme si le danger était permanent, entre l’indicible et la réalité crue, l'ordre contre le chaos, ou le chaos dans l'ordre, Dødheimsgard va patiemment construire un cauchemar éveillé, entre la folie et le malaise.
De ce fait, le premier titre, après l'intro, nous plongera en pleine psychose, Aphelion Void débute de manière très classique, avec Blasts et trémolos avec la traditionnel touche industrielle, mais assez vite, le morceau va prendre un virage plus aventureux, les mélodies se font dissonantes, impalpables, la basse très présente, le piano va se mêler au trombone pour des parties Jazz Lounge dégénérées, avec la superposition du chant théâtral et décharné, Dødheimsgard va constamment surprendre et naviguer entre le calme et le chaos, usant de recours constant au Black lors d'accélérations nerveuses, avec un brillant tunnel électronique malfaisant qui aboutira à une passage acoustique et des chœurs curieusement guillerets, première baffe de l'album et il reste encore quatre du même tonneau.
Chaque morceau est sujet à des métamorphoses, des variations, des structures en constante évolution, comme un groupe qui refuse de stagner, The function withers, But the form remains Forever altered, by past deeds, déclame Aldrahn pendant un God Protocol Axiom qui s'ouvre une fois encore sur un Black Indus saturé et agressif, avant de prendre un virage plus ambient, une longue descente au plus profond de l'âme humaine, avec quelques perturbations sonores qui viendront secouer un morceau calme mais décadent et incroyablement sombre, le piano est encore présent, les claviers stellaires illuminent la composition, c'est un peu le vieux DHG qui aurait forniqué avec Ulver et Axis of Perdition.
The Unlocking verra le groupe renouer quelque peu avec le Black pur et dur, mais non sans les transformations abruptes et les changements d'ambiance improbables, le morceau est certes nerveux, mais les norvégiens passent malgré tout par un nouveau tunnel ambiancé où ils brouillent les cartes avec des éléments acoustiques, des chœurs, des orchestrations obscures et ce piano toujours aussi discordant, ce qui permet de multiplier l'impact de l'accélération brutale qui vous prendra par surprise, et comme pour contrebalancer cette violence, le groupe calmera le jeu avec un Architect of Darkness très cinématographique, théâtralisé à l'extrême, un peu dans la veine d'un In the Woods, la brutale minute de violence extrême en plus comme pour évacuer le malaise provoqué, et si vous aimez les références, Blue Moon Duel nous renverra clairement à la glorieuse époque de Ved Buens Ende, un titre où Dødheimsgard va nous proposer un Black Avant-Gardiste ultra violent et froid, où l'on devine les mélodies, finement harnachées à une composition musculeuse qui usera de tous les artifices disponibles dans l'arsenal du groupe, le chant ultra versatile, l'enchevêtrement de textures, le riffing frénétique et les arabesques sonores, dont une certaine dimension symphonique mystérieuse et diabolique, ce morceau est un cauchemar halluciné, achevant un auditeur déjà au bord de la folie, le faisant plonger définitivement de l'autre côté du miroir, dans l'immensité de l'âme noir et perturbée de Dødheimsgard, qui, sur cet album, décide de violer toutes les conventions, de choquer l'auditeur pendant plus d'une heure, comme avait su le faire Mayhem par moment sur son Grand Declaration of War, A Umbra Omega est l'oeuvre d'un esprit libre qui s'affranchit des codes, distordu, vertigineux, psychotique, à la fois beau et hideux, en tout cas diaboliquement provocateur.
Finalement, rien de ce que je pourrais écrire ne rendra justice à l'incroyable richesse de ce cinquième album de Dødheimsgard, qui vient de nous délivrer ici un un monument schizophrène et psychotique, en quelque sorte l'alpha et l’oméga de l'Avant-Garde, un terme qui définit bien la musique des norvégiens, tant le groupe prend un malin plaisir à s'affranchir de tous les codes, en touchant à tous les genres possibles, réussissant à rassembler en un tout les différentes facettes du groupe, le Jazz expérimental, le Black à bracelet clouté, le progressif psychédélique, l'ambient post-Industriel, ces facettes s'opposent, se mélangent, afin de former un ensemble unique et toujours aussi novateur.
A Umbra Omega est le point culminant de la carrière de Dødheimsgard, résultat de longues années d'évolution et d'expérimentations diverses, le meilleur album de l'orchestre dégénéré norvégien, dont la vision et la réalisation surpasse largement 666 International, l'album demande des efforts, de nombreuses écoutes, il est complexe, riche, profond, mais vous en serez pleinement récompensé...