Vous l'aurez remarqué, le cœur de Nihil Verum Nisi Mors, ce sont les chroniques d'album, j'aime bien les écrire, ça m'amuse beaucoup, même s'il faut avouer qu'elles ne représentent que mon point de vue personnel (notons que comme je suis un sale élitiste de merde, mon avis est par définition une vérité absolue, et donc un avis différent est par nature erroné), j'essaie toujours d'être le plus neutre possible (nan, c'est pas vrai, je vous renvoie au mode d'emploi du blog), encore faut-il que j'aie quelque chose à dire.
Je ne chronique pas tout ce que j'écoute, loin de là, sachez qu'une chronique, ça prend du temps à écrire, car j'aime faire les choses bien, ou tout du moins tenter de vous proposer un contenu qui soit à la fois confortable à lire, et en même temps relativement précis, comme cela demande pas mal de boulot, et également car je suis un Troll franc-tireur qui évolue en solitaire, je ne peux pas tout chroniquer sans sacrifier à la qualité du contenu, je pourrais faire comme pas mal de sites et vous balancer des chroniques courtes à la chaîne, mais cela ne m'intéresse pas, je préfère développer et prendre mon temps, vous proposer une petite dizaine de chroniques correctes qu'une vingtaine torchée à l'arrache, comme je le vois souvent sur le net (sérieusement, parfois je tombe sur des chroniques qui sont aussi longues que mes intro).
Bref, il faut sélectionner, et cela se fait après quelques écoutes, quand je me pose une question essentielle, Ai-je quelque chose d'intéressant à dire sur ce disque? Généralement, c'est évident, je trouve un angle, une direction qui me servira de base et que j'étofferai quand j'entrerai véritablement dans le processus d'écriture, parfois, ça l'est beaucoup moins, on peut apprécier un disque et n'avoir aucune chose pertinente à en dire, et quand l'inspiration ne vient pas, cela ne sert à rien de forcer les choses, cela arrive souvent pour les albums underground, je trouve un peu bizarre d'écrire une chronique d'un groupe de Brutal Death inconnu et de luis coller une note moyenne en disant que l'album est correct mais n'apporte rien, c'est un peu comme dire, Tu vois ce groupe que tu ne connais pas et que de toute façon tu n'aurais jamais écouté? bah t'as raison de pas l'écouter, ça sert à rien, c'est pour cela que quand je sors un album de l'Underground pour une chronique, je prends un truc qui sort vraiment de l'ordinaire, comme par exemple Orbweaver dernièrement, des groupes originaux d'un point de vue stylistique, ou des groupes dont l'album sort vraiment du lot en terme de qualité.
Il y a donc tout un tas d'albums que je n'ai pas chroniqués, ou que je ne chroniquerai pas, pour des raisons diverses, et je vous propose de faire un petit tour des sorties récentes, bonnes ou mauvaises, qui n'ont pas déclenchées chez moi l'envie d'écrire dessus, et cela me permettra également de vous dire ce que j'en pense sans vraiment développer...
Qu'est ce qui ressemble plus à un album de Motorhead qu'un nouvel album de Motorhead? Cela doit bien faire 30 ans que la bande à Lemmy nous ressort avec une certaine constance le même album, une impression de toujours écouter la même chose surement renforcée par la productivité d'un groupe qui n'a jamais vraiment fait de break dans sa carrière, que dire d'Aftershock? bah c'est du Motorhead, point barre, circulez, y'a rien à voir, je n'ai rien d'autre à en dire, à la limite, si Lemmy casse sa pipe prochainement (L'état de santé de Lemmy reste fragile, le groupe venant d'annuler sa tournée européenne, et je suis persuadé que les nécrologies sont déjà prêtes au cas où) et que cet album se retrouve être le dernier, on pourra se dire qu'ils ont fini de fort belle manière, Aftershock c'est la routine de Motorhead, pas grand chose d'autre... (Extrait)
Le nouveau Ayreon, c'est un peu l'inverse du nouveau Motorhead, j'adore ce disque, et il y aurait justement trop à en dire, The Theory of Everything, c'est 4 longs titres pour une durée totale de 90 minutes, autant dire qu'écrire une chronique de ce disque m'aurait pris un temps fou, problème de timing, car j'ai pas mal de trucs sur le feu en ce moment, et donc pas vraiment le temps de me plonger dans l'écriture d'une chronique qui aurait été vraiment très longue et fournie, un peu à l'image du disque, qui est vraiment excellent... (Extrait)
J'ai donc écouter le nouveau Kataklysm, et je me suis ennuyé avec ce Waiting for the End to Come, après deux écoutes c'était plié, j'étais sûr de ne jamais y revenir, pas que l'album soit mauvais, c'est le Melodeath bourrin désormais classique pour le groupe, mais rien d’intéressant, rien de bandant non plus, il n'y a pas grand chose à en retenir ni à en dire, donc je zappe... (Extrait)
Broken Hope avait splitté en 2001 dans l'indifférence générale, et pendant 12 ans n'avait pas manquait à grand monde, Broken Hope est un pur second couteau du Death Metal, aucun de leurs albums des années 90 n'est marquant, le genre de groupe que l'on qualifie de solide, sans plus, et pour leur retour, les américains continuent d'offrir un Death Metal quelconque, banal et générique, un peu bas-de-plafond voir parfois ennuyeux, absolument rien ne le distingue de la masse, au fait, pourquoi vous êtes revenus les gars? (Extrait)
On ne va pas se mentir, j'aurais pu chroniquer cet album... seulement s'il avait été horriblement médiocre, car c'est toujours marrant d'écrire sur un album de merde, seulement voilà, le nouveau Korn n'est pas mauvais, je n'ai pas dit qu'il était bon, faut pas déconner non plus, mais il est aussi bon que ce que l'on peut attendre d'un album de Korn en 2013, rien de révolutionnaire, du Nü Metal pop groovy sans intérêt, qui marque quand même un petit retour en arrière, allez les gars, faites moi plaisir, la prochaine fois sortez une grosse merde dubstep et je vous chronique, promis! (Extrait)
Si cette album était sorti dans les années 80, Warbringer serait entré dans la cour des géants du Thrash, pas de bol, on est en 2013 et IV: Empires Collapse n'est qu'un excellent album de ReThrash de plus, comme il en sort des dizaines par an, agressif, ultra-technique, l'album est bon, comme d'habitude, et fournit son quota réglementaire de brûlots, indispensable? malheureusement non... (Extrait)
Tous les deux ans c'est la même histoire, Skeletonwitch déboule pour vous coller une rasade de leur excellent Thrash/Black dans la gueule, ça fonctionne toujours à plein régime, c'est violent, intense, mais c'est toujours un peu pareil, et donc pas du tout intéressant à chroniquer... (Extrait)
J'étais à deux doigts de vous chroniquer du nouveau Tarja en septembre, seulement voilà, le nouveau ReVamp est sorti entre temps et il était bien meilleur et plus intéressant, Colours in the Dark est plutôt médiocre, de la soupe Pop/Metal easy listening à la Tarja, avec ses mélodies faciles et son chant d’opéra qui me casse les couilles, un pur album pour gonzesses, j'ai vite laissé tomber... (Extrait)
Soyons sérieux, on ne parlerait pas autant d'Izegrim si le groupe n'était pas mené par une bassiste/chanteuse, car le Thrash/Death des bataves est correct sans plus, assez banal, ça envoie le pâté, la chanteuse est plutôt bonne dans le genre, ce qui est suffisamment rare pour être signaler, l'album s'écoute tranquillement mais s'oublie assez vite... (Extrait)
Je n'ai aucune excuse concernant la non chronique du dernier Oranssi Pazuzu, j'adore le groupe, j'ai bien aimé l'album, même si je le trouve un peu moins bien que les précédents et qu'il aurait été judicieux que je vous explique pourquoi, mais je n'ai tout simplement pas eu le temps de le chroniquer, d'ailleurs il est tout à fait possible que je fasse ça en novembre si je n'oublie pas une fois de plus... (Extrait)