L'immobilisme est quelque chose de confortable pour un groupe, quand on a trouvé une formule qui marche, commercialement du moins, il est tentant de vouloir la répéter afin de maintenir sa position et de rassurer les fans, malgré tout, c'est un cercle vicieux où l'on a vite fait de se mordre la queue, car l'immobilisme engendre la lassitude, chez le public, évidemment, à part chez la frange la plus fidèle qui sera heureuse d'écouter toujours le même album tous les deux-trois ans en se disant que même si ce n'est pas flamboyant, ça pourrait être pire, mais cette lassitude risque de toucher également le groupe, qui, tellement enfermé dans ses habitudes de travail, ainsi que dans le confort d'utiliser une recette qui fonctionne, ne se mettra jamais en danger.
C'est précisément là où en est Kamelot, à ce point de sa carrière, le groupe n'a aucune volonté de modifier quoi que ce soit à sa musique, cet immobilisme dure depuis Ghost Opera, c'est à ce moment là que le groupe s'est arrêté dans son évolution, depuis, Kamelot stagne, avec son Power Metal sombre et mou du genou, tellement conformiste et dogmatique qu'il en devient désormais impossible de lui accoler l'étiquette Progressive comme c'était le cas avant, Kamelot a un son reconnaissable, une identité, qui ne sera pas modifié avec Haven, l'habitude et le confort faisant que le groupe pense qu'il n'a plus rien à prouver, à tort évidemment, car à trop vouloir répéter sa formule, les américains vont irrémédiablement se mordre la queue et sombrer dans la platitude et l'ennui, avec un album marqué par le sceau de la lassitude et du Statu quo...
Kamelot aurait pu se renouveler, ils en ont eu la possibilité quand Roy Khan s'est barré en empruntant le chemin de Jesus Christ, prendre un chanteur différent, s'engager dans un autre direction, se mettre en danger, aurait pu (dû) être un challenge excitant pour le groupe, seulement voilà, remplacer Khan par un Tommy Karevik qui n'est qu'un clone vocal (et un peu physique aussi) en dit long sur la volonté du groupe de préserver le statu quo, même si d'un côté, il était presque "acceptable" que le groupe veuille se rassurer en ne prenant aucun risque, après tout, remplacer un chanteur aussi charismatique n'était surement pas chose aisée.
Bref, au lieu de la révolution, on a eu un Silverthorn en forme de continuation des deux albums qui le précédaient, rien n'avait changé chez Kamelot, on embauche un clone et l'on continue sur la voie de l'immobilisme, ce qui est toujours une mauvaise idée, car à force de tourner en rond, chaque nouvel album est légèrement moins bon que le précédent, c'est quasiment un loi universelle pour les groupes qui empruntent ce chemin, Haven utilise, sans surprise, les mêmes recettes que Silverthorn, tous les clichés du groupe seront présent, musicalement, bien sûr, mais aussi visuellement, la pochette reprenant les codes visuelles gothiques qui doivent surement plaire à la grande majorité des fans de Kamelot, celle qui a un vagin, après tout, la ménagère métalleuse est le cœur de cible du produit, qu'il est loin le temps du Power Metal speedé et rayonnant aux orchestrations épiques du carré magique The Fourth Legacy/Karma/Epica/The Black Halo, Kamelot est devenu un vulgaire vendeur de lessive, produisant des albums sans âme, policés, finement travaillés, certes, mais enfermés dans des codes trop stricts, un Power Metal passe-partout qui se base sur la redite et le recyclage décontracté du gland, Haven ne sera jamais bluffant, jamais enthousiasmant, ne provoquera même pas une demi-molle, ni même un afflux de cyprine chez les ménagères, Haven, c'est la sécheresse vaginale du Power Metal.
Ce qui est problématique sur cet album, c'est qu'il ne contient aucun véritable tube, Silverthorn était déjà avare sur ce point là, le phénomène est ici amplifié, Haven ne contient aucun titre fort, aucun morceau suffisamment brillant pour le rendre mémorable, ce qui donne la désagréable impression d'écouter un disque où tous les morceaux se ressemblent, il n'y a aucun classique potentiel ici, juste une collection de fillers, et même si chaque morceau porte la signature de Kamelot, ce qui est la moindre des choses, le groupe manque tellement d'idée et d'envie que l'on va vite s'ennuyer, Kamelot ne s'emmerde même plus à faire des morceaux plus sinueux, plus ambitieux, la plupart des structures se ressemblent, un peu d'électronique pour le build up, un riff principal pauvre qui fait déjà entendu, naviguant péniblement entre les arrangements symphoniques, et le traditionnel refrain catchy du clone suédois de Roy Khan, bref, sur Heaven, on a du Power Metal symphonique et gothique souffrant de ménopause.
C'est précisément là où en est Kamelot, à ce point de sa carrière, le groupe n'a aucune volonté de modifier quoi que ce soit à sa musique, cet immobilisme dure depuis Ghost Opera, c'est à ce moment là que le groupe s'est arrêté dans son évolution, depuis, Kamelot stagne, avec son Power Metal sombre et mou du genou, tellement conformiste et dogmatique qu'il en devient désormais impossible de lui accoler l'étiquette Progressive comme c'était le cas avant, Kamelot a un son reconnaissable, une identité, qui ne sera pas modifié avec Haven, l'habitude et le confort faisant que le groupe pense qu'il n'a plus rien à prouver, à tort évidemment, car à trop vouloir répéter sa formule, les américains vont irrémédiablement se mordre la queue et sombrer dans la platitude et l'ennui, avec un album marqué par le sceau de la lassitude et du Statu quo...
Kamelot aurait pu se renouveler, ils en ont eu la possibilité quand Roy Khan s'est barré en empruntant le chemin de Jesus Christ, prendre un chanteur différent, s'engager dans un autre direction, se mettre en danger, aurait pu (dû) être un challenge excitant pour le groupe, seulement voilà, remplacer Khan par un Tommy Karevik qui n'est qu'un clone vocal (et un peu physique aussi) en dit long sur la volonté du groupe de préserver le statu quo, même si d'un côté, il était presque "acceptable" que le groupe veuille se rassurer en ne prenant aucun risque, après tout, remplacer un chanteur aussi charismatique n'était surement pas chose aisée.
Bref, au lieu de la révolution, on a eu un Silverthorn en forme de continuation des deux albums qui le précédaient, rien n'avait changé chez Kamelot, on embauche un clone et l'on continue sur la voie de l'immobilisme, ce qui est toujours une mauvaise idée, car à force de tourner en rond, chaque nouvel album est légèrement moins bon que le précédent, c'est quasiment un loi universelle pour les groupes qui empruntent ce chemin, Haven utilise, sans surprise, les mêmes recettes que Silverthorn, tous les clichés du groupe seront présent, musicalement, bien sûr, mais aussi visuellement, la pochette reprenant les codes visuelles gothiques qui doivent surement plaire à la grande majorité des fans de Kamelot, celle qui a un vagin, après tout, la ménagère métalleuse est le cœur de cible du produit, qu'il est loin le temps du Power Metal speedé et rayonnant aux orchestrations épiques du carré magique The Fourth Legacy/Karma/Epica/The Black Halo, Kamelot est devenu un vulgaire vendeur de lessive, produisant des albums sans âme, policés, finement travaillés, certes, mais enfermés dans des codes trop stricts, un Power Metal passe-partout qui se base sur la redite et le recyclage décontracté du gland, Haven ne sera jamais bluffant, jamais enthousiasmant, ne provoquera même pas une demi-molle, ni même un afflux de cyprine chez les ménagères, Haven, c'est la sécheresse vaginale du Power Metal.
Ce qui est problématique sur cet album, c'est qu'il ne contient aucun véritable tube, Silverthorn était déjà avare sur ce point là, le phénomène est ici amplifié, Haven ne contient aucun titre fort, aucun morceau suffisamment brillant pour le rendre mémorable, ce qui donne la désagréable impression d'écouter un disque où tous les morceaux se ressemblent, il n'y a aucun classique potentiel ici, juste une collection de fillers, et même si chaque morceau porte la signature de Kamelot, ce qui est la moindre des choses, le groupe manque tellement d'idée et d'envie que l'on va vite s'ennuyer, Kamelot ne s'emmerde même plus à faire des morceaux plus sinueux, plus ambitieux, la plupart des structures se ressemblent, un peu d'électronique pour le build up, un riff principal pauvre qui fait déjà entendu, naviguant péniblement entre les arrangements symphoniques, et le traditionnel refrain catchy du clone suédois de Roy Khan, bref, sur Heaven, on a du Power Metal symphonique et gothique souffrant de ménopause.
La seule surprise sera qu'il n'y a pas d'intro cette fois-ci, elle est en effet incluse dans le premier titre Fallen Star, qui est en tout point conforme à l'idée que l'on peut se faire du son Kamelot, c'est mou, c'est gentil, le refrain est accrocheur, les arrangements sont plein de finesse, mais on cherche vainement l'émotion, le panache, ainsi qu'une petite nouveauté, même mineure, mais non, il n'y a rien d'autre ici que la tambouille réchauffée, et ce n'est pas le single Insomnia qui va changer quoi que ce soit à l'affaire, Haven va nous faire naviguer, comme prévu, entre le Power speed mais pas trop speed, pompeux et ampoulé, et le mid-tempo symphonique plus sombre et gothique, autant dire que partant de là, l'ennui sera total du début à la fin.
Veil of Elysium, bien que plus speedé, sera le traditionnel titre au tempo enlevé, avec un refrain que le groupe nous sort sur chaque album depuis une quinzaine d'années, difficile de faire plus banal et recyclé, mais ce n'est pas tout concernant les passages obligés et les clichés, comme sur l'album précédent, le cinquième titre sera une bonne grosse ballade sirupeuse, Under Grey Skies est le duo syndical avec une chanteuse hollandaise, position occupée cette fois-ci par Charlotte Wessels à la place de Simone Simons, avec en bonus Troy Donockley qui viendra nous casser les couilles avec ses conneries celtiques, comme s'il n'avait pas déjà assez fait de dégâts chez Nightwish.
L'autre récurrence, c'est le fan-service d'Alyssa White-Gluz qui balancera un peu de growl sur deux titres, Liar Liar et Revolution, et n'y allons pas par quatre chemins, c'est le featuring le plus inutile de l'année, le growl est planqué dans le fond, souvent à peine audible, et ça ne sert absolument à rien, mais ça fera peut-être plaisir aux fans, je ne sais pas comment, mais peut-être, on retiendra peut-être le côté plus "dur" de Revolution avec ses segments un poil plus Thrashy, mais c'est bien peu pour réveiller un auditeur déjà endormi depuis longtemps.
Haven est une machine qui tourne salement à vide, les ballades sont plates, la plupart des morceaux semble avoir été composée à l'arrache avec des chutes de studios de Silverthorn, les arrangements sont chiadés évidemment, le groupe ne se repose plus que sur ça désormais, vu que le Metal est toujours relégué au second plan, et l'on se retrouve avec une soupe confortable de Power symphonique et théâtral, en tout point conforme à ce que fait Kamelot depuis presque dix ans, avec les mêmes ambiances et sonorités gothiques, les mêmes refrains, les mêmes tics de compositions, aucun morceau ne dépasse le stade d'anecdotique, Kamelot ne fait preuve d'aucune ambition sur Haven, et se contente de répéter sa formule toute faite, malheureusement comme prévu, même celui qui sera considéré encore quelques temps comme le "nouveau" chanteur, ne fait rien pour se démarquer de Khan, continuant une fois encore à l'imiter, avec talent, certes, mais j'aimerai bien savoir si ce type est capable de faire autre chose que de faire une très bonne imitation de son prédécesseur.
Veil of Elysium, bien que plus speedé, sera le traditionnel titre au tempo enlevé, avec un refrain que le groupe nous sort sur chaque album depuis une quinzaine d'années, difficile de faire plus banal et recyclé, mais ce n'est pas tout concernant les passages obligés et les clichés, comme sur l'album précédent, le cinquième titre sera une bonne grosse ballade sirupeuse, Under Grey Skies est le duo syndical avec une chanteuse hollandaise, position occupée cette fois-ci par Charlotte Wessels à la place de Simone Simons, avec en bonus Troy Donockley qui viendra nous casser les couilles avec ses conneries celtiques, comme s'il n'avait pas déjà assez fait de dégâts chez Nightwish.
L'autre récurrence, c'est le fan-service d'Alyssa White-Gluz qui balancera un peu de growl sur deux titres, Liar Liar et Revolution, et n'y allons pas par quatre chemins, c'est le featuring le plus inutile de l'année, le growl est planqué dans le fond, souvent à peine audible, et ça ne sert absolument à rien, mais ça fera peut-être plaisir aux fans, je ne sais pas comment, mais peut-être, on retiendra peut-être le côté plus "dur" de Revolution avec ses segments un poil plus Thrashy, mais c'est bien peu pour réveiller un auditeur déjà endormi depuis longtemps.
Haven est une machine qui tourne salement à vide, les ballades sont plates, la plupart des morceaux semble avoir été composée à l'arrache avec des chutes de studios de Silverthorn, les arrangements sont chiadés évidemment, le groupe ne se repose plus que sur ça désormais, vu que le Metal est toujours relégué au second plan, et l'on se retrouve avec une soupe confortable de Power symphonique et théâtral, en tout point conforme à ce que fait Kamelot depuis presque dix ans, avec les mêmes ambiances et sonorités gothiques, les mêmes refrains, les mêmes tics de compositions, aucun morceau ne dépasse le stade d'anecdotique, Kamelot ne fait preuve d'aucune ambition sur Haven, et se contente de répéter sa formule toute faite, malheureusement comme prévu, même celui qui sera considéré encore quelques temps comme le "nouveau" chanteur, ne fait rien pour se démarquer de Khan, continuant une fois encore à l'imiter, avec talent, certes, mais j'aimerai bien savoir si ce type est capable de faire autre chose que de faire une très bonne imitation de son prédécesseur.
J'imagine que le plan était de satisfaire le fan en lui donnant ce qu'il en veut, et rien d'autre, bien sûr, ce n'est pas un mauvais disque, car après tout, Kamelot utilise une formule qui marche, mais celle-ci est de plus en plus usée, Haven étant un album bien trop prévisible pour être pleinement satisfaisant.
Kamelot pratique l'immobilisme et ne s'en cache même pas, il n'y a rien de neuf ici, aucune tentative de revigorer le son du groupe, et pire encore, avec cette usure progressive, on a affaire à un album encore un poil en dessous de Silverthorn, c'est ce qui arrive quand on stagne, on finit irrémédiablement par reculer, car le monde avance sans vous.
Haven est juste un produit de plus à destination des fans et qui saura répondre aux envies de ceux-ci, une nouvelle collection de chansons quelconques vite torchées, recyclage sans âme et vide de sens, à l'intérêt proche du zéro absolu, malheureusement, Kamelot semble se complaire dans cet état de fait, et nous délivre un Haven en pilotage automatique, sans panache, sans ambition, qui n'est qu'une répétition de son album précédent, et tant que les fans en redemanderont, rien ne changera...
Kamelot pratique l'immobilisme et ne s'en cache même pas, il n'y a rien de neuf ici, aucune tentative de revigorer le son du groupe, et pire encore, avec cette usure progressive, on a affaire à un album encore un poil en dessous de Silverthorn, c'est ce qui arrive quand on stagne, on finit irrémédiablement par reculer, car le monde avance sans vous.
Haven est juste un produit de plus à destination des fans et qui saura répondre aux envies de ceux-ci, une nouvelle collection de chansons quelconques vite torchées, recyclage sans âme et vide de sens, à l'intérêt proche du zéro absolu, malheureusement, Kamelot semble se complaire dans cet état de fait, et nous délivre un Haven en pilotage automatique, sans panache, sans ambition, qui n'est qu'une répétition de son album précédent, et tant que les fans en redemanderont, rien ne changera...
1. Fallen Star 04:39
2. Insomnia 04:13
3. Citizen Zero 05:49
4. Veil of Elysium 03:54
5. Under Grey Skies 04:52
6. My Therapy 04:26
7. Ecclesia 00:44
8. End of Innocence 03:49
9. Beautiful Apocalypse 04:25
10. Liar Liar (Wasteland Monarchy) 05:54
11. Here's to the Fall 04:04
12. Revolution 04:49
13. Haven 02:14