Voici enfin le grand retour du maître absolu du Power Metal Symphonique, souvent kitsch mais jamais véritablement ridicule (même si la frontière est mince entre la gloire et la gaudriole, surtout quand on parle d'Italiens faisant des chansons sur des dragons magiques ou autres légendes douteuses), Rhapsody of Fire, anciennement Rhapsody tout court, se décide enfin a donner une suite à un correct sans plus From Chaos to Eternity sorti en 2011, qui était lui même une quasi copie carbone d'un The Frozen Tears of Angels sorti un an plus tôt, à croire que passé les coups d'éclat discographiques, Rhapsody est entré dans une sorte de léthargie qui le pousse à sortir plus ou moins le même albums depuis quelques temps déjà.
De la constance, certes, et pourtant, ça partait mal cette affaire, car pour ceux qui ne le savent pas, Rhapsody of Fire a été l'acteur du split, amical malgré tout, le plus ridicule de ces dernières années, puisque après le départ en 2011 de son mythique guitariste fondateur, nous nous retrouvons actuellement avec deux Rhapsody, le Rhapsody de Luca Turilli (qui a aussi emmené le bassiste Patrice Guers dans ses bagages), qui nous a balancé un putain d'album l'année dernière avec Ascending to Infinity, et donc le Rhapsody of Fire du clavieriste Alex Staropoli et du chanteur Fabio Lione, dont la mission avec ce Dark Wings of Steel (surement le titre d'album le plus cliché de l'année) est de répondre au brillant premier assaut de Turilli, et on ne va pas se mentir, y'a pas vraiment match, Turilli sort pour l'instant vainqueur de la guerre des Rhapsody...
En plus du split, pas mal de changements ont eu lieu chez les italiens, en plus de Lione et Staropoli, on retrouve le batteur allemand Alex Holzwarth, qui s'est également occupé de la batterie sur l'album de l'autre Rhapsody avant de choisir pour de bon Rhapsody of Fire (ça va vous suivez toujours?), qui a pour le coup embarqué son frangin Oliver à la basse, et donc, puisque Tom Hess s'est barré vers d'autres aventures, un petit nouveau va s'occuper des guitares à lui seul, l'inconnu Roberto de Micheli, vous avouerez que cela fait beaucoup de changements de personnel en peu de temps, c'est un peu le jeu des chaises musicales chez Rhapsody of Fire, mais bon, ils ne sont plus à ça près...
Turilli étant le principal compositeur de Rhapsody of Fire, vous imaginez bien que je voyais mal comment le groupe allait se remettre de son départ, de ce fait pour la composition de l'album, Alex Staropoli s'est associé à... Manuel Staropoli, c'est la crise, faut donner du boulot à la famille, et les frangins se sont dit que la meilleure chose à faire était... de ne rien changer à la formule, rester dans la bonne vieille zone de confort, ne pas décevoir, tout simplement faire ce qu'ils savent faire et point barre, tant pis si Dark Wings of Steel n'est qu'un album moyen de plus dans la discographie fournie du groupe, ça fera la blague pour l'instant.
Vous devez peut-être me trouver un peu dur avec Rhapsody of Fire, mais j'ai mes raisons, je suis d'accord sur le fait qu'on ne peut pas vraiment critiquer ROF sur le thème du manque d'évolution, ce n'est pas le but du groupe, et même au meilleur de sa forme, les différences sont minimes entre les joyaux disséminés dans la discographie du groupe et les albums que l'on qualifiera de moyen, mais en fin de compte, ce que l'on attend de Rhapsody, c'est du panache, de la cavalcade épique glorieuse et grandiloquente, c'est ce qu'avait réussi à faire Turilli l'année dernière, en proposant une vision complètement over the top, grandiose, théâtrale, pour ce qui était presque une bande originale de film épique, bien sûr, il en faisait surement un peu trop et c'était un peu de la poudre aux yeux, mais il faut bien avouer que cela fonctionnait à plein régime, surtout, pour le coup, Turilli s'était montré ambitieux, c'est tout le contraire ici, et c'est ce qui manque vraiment à Dark Wings of Steel, un souffle épique, de l'ambition, car l'album souffre d'un certain classicisme et Rhapsody of Fire use de ses ficelles habituelles, proposant certes un Metal symphonique racé, chiadé, très équilibré, mais sans jamais surprendre, un album quelque peu en pilotage automatique, qui fait que malgré sa position de tête de file du Power symphonique, principalement due à sa longévité et sa gloire passée, plus rien ne distingue vraiment Rhapsody of Fire d'un de ses obscurs clones espagnols ou allemands, à part le budget peut-être, car bien entendu, Rhapsody of Fire a pu se payer une chorale entière et un véritable orchestre pour ses arrangements symphoniques, ce n'est pas à la portée de tous.
Il y a malgré tout une chose que l'on ne peu pas reprocher à Staropoli, ce qui me faisait un peu peur vu sa position dans le groupe, l'italien n'a pas noyé l'agressivité naturelle du Metal dans un océan d'orchestrations, et, c'est un peu la vraie différence avec le Rhapsody de Turilli, Dark Wings of Steel sonne comme étant bien plus ancré dans le Metal pur et dur, symphonique et mélodique, certes, mais on sent que malgré l'orchestre et la propension naturelle de Staropoli a utiliser plein de claviers, l'idée était de produire un véritable album de Power Metal, avec un certain sens de l’équilibre entre les orchestrations et les riffs plutôt agressifs.
Dark Wings of Steel est donc un album qui sonne de manière très classique, pour l'audace artistique, on repassera, pour le panache aussi, car même si De Micheli est un excellent guitariste, il n'a pas vraiment le même caractère et la folie dans les solos de son illustre prédécesseur, c'est un peu à l'image de l'album en fin de compte, l'ensemble manque de magie, de souffle épique, et paraît bien terne quand on le compare à l'autre Rhapsody.
Bizarrement, malgré la présence d'un orchestre et le fait que ce soit le clavieriste qui se soit occupé de la composition et de la production (d'ailleurs admirablement produit comme album, très puissant et clair), Staropoli a su rester très sobre, les orchestrations étant souvent discrètes, et c'est là que réside la plus grande réussite de l'album, un travail énorme sur les arrangements symphoniques, sans pour autant surcharger le bouzin et noyer les riffs dans du symphonique, un album très équilibré, mais qui manque quand même de jus, car la vélocité n'est absolument pas au programme ici, et les titres finissent par manquer d'impact et d'accroche pour véritablement devenir mémorable, la power balade Angel of Light est bien foutue, un peu guimauve, mais est totalement dispensable, d'une mollesse à toute épreuve avec ses plans prévisibles que tu vois arriver à des kilomètres à la ronde, même sentiment de pilotage automatique avec Dark Wings of Steel ou Fly to Crystal Skies, tout ça est très convenu et prévisible, même si bien entendu ces titres s'écoutent avec un certain plaisir, rien que pour la richesse des orchestrations et la voix toujours aussi fabuleuse d'un Fabio Lione au meilleur de sa forme, surement le meilleur chanteur du genre (ayant un calendrier chargé, puisque entre les featurings sur tout un tas de projets, les dépannages chez Angra et Kamelot, il a rejoint Vision Divine à plein temps), une prestation brillante, et sa voix prend encore une dimension supplémentaire soutenue par des chœurs grandioses (Fly to Crystal Skies ou Tears of Pain par exemple), et le Fabio parvient même a sauver une balade Custode di Pace de l'ennui intégral.
Malgré tout, de cette fournée de titres moyens et quand même décents, on trouve quelques titres qui valent le détour, Rising From Tragic Flames est certes ultra classique, convenu, mais le titre envoie le pâté à un rythme effréné, du bon Power Metal mélodique aux riffs frénétiques, aux chœurs grandiloquents, le solo de De Micheli est envoyé avec une certaine virtuosité, et l'ambiance sombre et agressive qui se dégage de la chanson est très appréciable, tout comme le refrain efficace de Lione, une ambiance menaçante que l'on retrouvera sur un Tears of Pain très symphonique.
Silver Lake of Tears est le genre de titre qui fait plaisir, et pour le coup, avec une certaine vélocité et des claviers grandioses pleinement intégrés au morceau, Rhapsody of Fire arrive a démontrer un côté épique pas négligeable, l'une des rares fois où le groupe parvient à faire monter la sauce, A Tale of Magic est correct sans plus, pour un titre que n'aurait pas renié Kamelot, surtout au niveau du refrain, c'est assez perturbant, mais le point d'orgue de l'album, c'est surement My Sacrifice, un long titre de plus de huit minutes, très mélodique, aux aspirations progressives, le titre repose sur le chant versatile de Lione et l'orchestre symphonique, pour ce qui restera le titre le plus ambitieux de l'album, tout en émotion et en finesse, avec un De Micheli qui démontre un réel potentiel pour l'avenir, technique irréprochable et fluidité, bluffant, dommage que tout l'album ne soit pas du même tonneau, car la plupart du temps, Rhapsody of Fire peine à surprendre et Dark Wings of Steel ne dépasse que très rarement le cadre de l'album contractuel de plus en pilotage automatique...
De la constance, certes, et pourtant, ça partait mal cette affaire, car pour ceux qui ne le savent pas, Rhapsody of Fire a été l'acteur du split, amical malgré tout, le plus ridicule de ces dernières années, puisque après le départ en 2011 de son mythique guitariste fondateur, nous nous retrouvons actuellement avec deux Rhapsody, le Rhapsody de Luca Turilli (qui a aussi emmené le bassiste Patrice Guers dans ses bagages), qui nous a balancé un putain d'album l'année dernière avec Ascending to Infinity, et donc le Rhapsody of Fire du clavieriste Alex Staropoli et du chanteur Fabio Lione, dont la mission avec ce Dark Wings of Steel (surement le titre d'album le plus cliché de l'année) est de répondre au brillant premier assaut de Turilli, et on ne va pas se mentir, y'a pas vraiment match, Turilli sort pour l'instant vainqueur de la guerre des Rhapsody...
En plus du split, pas mal de changements ont eu lieu chez les italiens, en plus de Lione et Staropoli, on retrouve le batteur allemand Alex Holzwarth, qui s'est également occupé de la batterie sur l'album de l'autre Rhapsody avant de choisir pour de bon Rhapsody of Fire (ça va vous suivez toujours?), qui a pour le coup embarqué son frangin Oliver à la basse, et donc, puisque Tom Hess s'est barré vers d'autres aventures, un petit nouveau va s'occuper des guitares à lui seul, l'inconnu Roberto de Micheli, vous avouerez que cela fait beaucoup de changements de personnel en peu de temps, c'est un peu le jeu des chaises musicales chez Rhapsody of Fire, mais bon, ils ne sont plus à ça près...
Turilli étant le principal compositeur de Rhapsody of Fire, vous imaginez bien que je voyais mal comment le groupe allait se remettre de son départ, de ce fait pour la composition de l'album, Alex Staropoli s'est associé à... Manuel Staropoli, c'est la crise, faut donner du boulot à la famille, et les frangins se sont dit que la meilleure chose à faire était... de ne rien changer à la formule, rester dans la bonne vieille zone de confort, ne pas décevoir, tout simplement faire ce qu'ils savent faire et point barre, tant pis si Dark Wings of Steel n'est qu'un album moyen de plus dans la discographie fournie du groupe, ça fera la blague pour l'instant.
Vous devez peut-être me trouver un peu dur avec Rhapsody of Fire, mais j'ai mes raisons, je suis d'accord sur le fait qu'on ne peut pas vraiment critiquer ROF sur le thème du manque d'évolution, ce n'est pas le but du groupe, et même au meilleur de sa forme, les différences sont minimes entre les joyaux disséminés dans la discographie du groupe et les albums que l'on qualifiera de moyen, mais en fin de compte, ce que l'on attend de Rhapsody, c'est du panache, de la cavalcade épique glorieuse et grandiloquente, c'est ce qu'avait réussi à faire Turilli l'année dernière, en proposant une vision complètement over the top, grandiose, théâtrale, pour ce qui était presque une bande originale de film épique, bien sûr, il en faisait surement un peu trop et c'était un peu de la poudre aux yeux, mais il faut bien avouer que cela fonctionnait à plein régime, surtout, pour le coup, Turilli s'était montré ambitieux, c'est tout le contraire ici, et c'est ce qui manque vraiment à Dark Wings of Steel, un souffle épique, de l'ambition, car l'album souffre d'un certain classicisme et Rhapsody of Fire use de ses ficelles habituelles, proposant certes un Metal symphonique racé, chiadé, très équilibré, mais sans jamais surprendre, un album quelque peu en pilotage automatique, qui fait que malgré sa position de tête de file du Power symphonique, principalement due à sa longévité et sa gloire passée, plus rien ne distingue vraiment Rhapsody of Fire d'un de ses obscurs clones espagnols ou allemands, à part le budget peut-être, car bien entendu, Rhapsody of Fire a pu se payer une chorale entière et un véritable orchestre pour ses arrangements symphoniques, ce n'est pas à la portée de tous.
Il y a malgré tout une chose que l'on ne peu pas reprocher à Staropoli, ce qui me faisait un peu peur vu sa position dans le groupe, l'italien n'a pas noyé l'agressivité naturelle du Metal dans un océan d'orchestrations, et, c'est un peu la vraie différence avec le Rhapsody de Turilli, Dark Wings of Steel sonne comme étant bien plus ancré dans le Metal pur et dur, symphonique et mélodique, certes, mais on sent que malgré l'orchestre et la propension naturelle de Staropoli a utiliser plein de claviers, l'idée était de produire un véritable album de Power Metal, avec un certain sens de l’équilibre entre les orchestrations et les riffs plutôt agressifs.
Dark Wings of Steel est donc un album qui sonne de manière très classique, pour l'audace artistique, on repassera, pour le panache aussi, car même si De Micheli est un excellent guitariste, il n'a pas vraiment le même caractère et la folie dans les solos de son illustre prédécesseur, c'est un peu à l'image de l'album en fin de compte, l'ensemble manque de magie, de souffle épique, et paraît bien terne quand on le compare à l'autre Rhapsody.
Bizarrement, malgré la présence d'un orchestre et le fait que ce soit le clavieriste qui se soit occupé de la composition et de la production (d'ailleurs admirablement produit comme album, très puissant et clair), Staropoli a su rester très sobre, les orchestrations étant souvent discrètes, et c'est là que réside la plus grande réussite de l'album, un travail énorme sur les arrangements symphoniques, sans pour autant surcharger le bouzin et noyer les riffs dans du symphonique, un album très équilibré, mais qui manque quand même de jus, car la vélocité n'est absolument pas au programme ici, et les titres finissent par manquer d'impact et d'accroche pour véritablement devenir mémorable, la power balade Angel of Light est bien foutue, un peu guimauve, mais est totalement dispensable, d'une mollesse à toute épreuve avec ses plans prévisibles que tu vois arriver à des kilomètres à la ronde, même sentiment de pilotage automatique avec Dark Wings of Steel ou Fly to Crystal Skies, tout ça est très convenu et prévisible, même si bien entendu ces titres s'écoutent avec un certain plaisir, rien que pour la richesse des orchestrations et la voix toujours aussi fabuleuse d'un Fabio Lione au meilleur de sa forme, surement le meilleur chanteur du genre (ayant un calendrier chargé, puisque entre les featurings sur tout un tas de projets, les dépannages chez Angra et Kamelot, il a rejoint Vision Divine à plein temps), une prestation brillante, et sa voix prend encore une dimension supplémentaire soutenue par des chœurs grandioses (Fly to Crystal Skies ou Tears of Pain par exemple), et le Fabio parvient même a sauver une balade Custode di Pace de l'ennui intégral.
Malgré tout, de cette fournée de titres moyens et quand même décents, on trouve quelques titres qui valent le détour, Rising From Tragic Flames est certes ultra classique, convenu, mais le titre envoie le pâté à un rythme effréné, du bon Power Metal mélodique aux riffs frénétiques, aux chœurs grandiloquents, le solo de De Micheli est envoyé avec une certaine virtuosité, et l'ambiance sombre et agressive qui se dégage de la chanson est très appréciable, tout comme le refrain efficace de Lione, une ambiance menaçante que l'on retrouvera sur un Tears of Pain très symphonique.
Silver Lake of Tears est le genre de titre qui fait plaisir, et pour le coup, avec une certaine vélocité et des claviers grandioses pleinement intégrés au morceau, Rhapsody of Fire arrive a démontrer un côté épique pas négligeable, l'une des rares fois où le groupe parvient à faire monter la sauce, A Tale of Magic est correct sans plus, pour un titre que n'aurait pas renié Kamelot, surtout au niveau du refrain, c'est assez perturbant, mais le point d'orgue de l'album, c'est surement My Sacrifice, un long titre de plus de huit minutes, très mélodique, aux aspirations progressives, le titre repose sur le chant versatile de Lione et l'orchestre symphonique, pour ce qui restera le titre le plus ambitieux de l'album, tout en émotion et en finesse, avec un De Micheli qui démontre un réel potentiel pour l'avenir, technique irréprochable et fluidité, bluffant, dommage que tout l'album ne soit pas du même tonneau, car la plupart du temps, Rhapsody of Fire peine à surprendre et Dark Wings of Steel ne dépasse que très rarement le cadre de l'album contractuel de plus en pilotage automatique...
Au final, on a de très bons refrains et des orchestrations ultra chiadées, typiques du groupe quand même, pour un Dark Wings of Steel qui fait dans le classique, c'est kitsch, bien entendu rempli des clichés d'usage, mais c'est le genre qui veut ça, et Rhapsody of fire reste une fois de plus dans sa zone de confort, et j'espère que ce n'est qu'un album de transition pour un groupe dont le line up a beaucoup changé ces derniers temps.
Aucune audace, pas vraiment ambitieux malgré la débauche de moyens et d'effets en tout genre, Rhapsody of Fire est un peu en roue libre et semble avoir voulu sortir un album rassurant, faute de mieux, le remplaçant de Turilli s'en sort pas trop mal et montre de belles choses, et peut-être qu'avec le temps il parviendra à imposer sa propre personnalité au combo italien, ce qui n'est pas vraiment le cas ici tant Rhapsody of Fire se contente d'utiliser ses grosse ficelles habituelles, l'album est un peu mou malgré la volonté de se recentrer sur le Power Metal pur et dur, on attendait du grandiose, de l'épique et du grandiloquent, ainsi que de l’émotion, c'est raté pour cette fois, on en a quelques bribes par-ci par-là, et l'album est à l'image des deux albums précédents, Turilli ou pas, Rhapsody of Fire se contente de seulement nous resservir la même tambouille réchauffée, la magie en moins.
Dark Wings of Steel est juste un album décent, pas génial, et facilement oubliable après deux-trois écoutes, et les quelques bons moments ne font pas oublier la relative vacuité de l'ensemble, pour l'instant le Rhapsody de Luca Turilli a une longueur d'avance (surtout qu'à l'évidence il s'est barré en emportant avec lui la magie et le souffle épique du groupe), et je vois mal comment Rhapsody of fire peut refaire son retard s'il continue à sortir ce genre d'album un peu creux à l'intérêt plus que limité...
Aucune audace, pas vraiment ambitieux malgré la débauche de moyens et d'effets en tout genre, Rhapsody of Fire est un peu en roue libre et semble avoir voulu sortir un album rassurant, faute de mieux, le remplaçant de Turilli s'en sort pas trop mal et montre de belles choses, et peut-être qu'avec le temps il parviendra à imposer sa propre personnalité au combo italien, ce qui n'est pas vraiment le cas ici tant Rhapsody of Fire se contente d'utiliser ses grosse ficelles habituelles, l'album est un peu mou malgré la volonté de se recentrer sur le Power Metal pur et dur, on attendait du grandiose, de l'épique et du grandiloquent, ainsi que de l’émotion, c'est raté pour cette fois, on en a quelques bribes par-ci par-là, et l'album est à l'image des deux albums précédents, Turilli ou pas, Rhapsody of Fire se contente de seulement nous resservir la même tambouille réchauffée, la magie en moins.
Dark Wings of Steel est juste un album décent, pas génial, et facilement oubliable après deux-trois écoutes, et les quelques bons moments ne font pas oublier la relative vacuité de l'ensemble, pour l'instant le Rhapsody de Luca Turilli a une longueur d'avance (surtout qu'à l'évidence il s'est barré en emportant avec lui la magie et le souffle épique du groupe), et je vois mal comment Rhapsody of fire peut refaire son retard s'il continue à sortir ce genre d'album un peu creux à l'intérêt plus que limité...
1. Vis Divina
2. Rising From Tragic Flames
3. Angel of Light
4. Tears of Pain
5. Fly to Crystal Skies
6. My Sacrifice
7. Silver Lake of Tears
8. Custode di Pace (Guardian of Peace)
9. A Tale of Magic Kamelot
10. Dark Wings of Steel
11. Sad Mystic Moon