Y'a des moments, y'a pas besoin de tortiller du cul pour chier droit, et les choses simples de la vie peuvent s'avérer tout à fait satisfaisantes, j'écris ces quelques mots avec la petite musique de la pub Herta dans la tête, le goût des choses simples, toussa...
Bref, ayant désormais passé le cap des trente ans d'activisme sonore, Vader est toujours là en 2014, un groupe que je comparais lors de ma chronique du dernier album à un Opinel, c'est rustique, ça ne sert qu'à trancher, c'est moins classe qu'un Laguiole, ça fait moins de trucs qu'un couteau suisse, mais cela représente une valeur sûre quand il s'agit de se couper une rondelle de saucisson, on peut toujours compter sur un Opinel en cas de besoin, et de la même manière, on peut toujours compter sur Vader pour nous mettre un bon coup de pied au cul tous les deux-trois ans avec une redoutable constance, ne cherchez aucune once d'originalité ici, aucune surprise non plus, fidèle au dogme originel, Tibi et Igni va envoyer le pâté, et c'est tout ce qu'on demande...