[Chronique] Hacride - Back To Where You've Never Been

Après un Lazarus de très haut niveau en 2009, qui faisait déjà suite aux excellents Deviant Current Signal et Amoeba, les français d'Hacride s'était fait quelque peu discrets, et semblaient avoir un peu disparu de la circulation jusqu'à l'automne dernier et la tournée Klonosphère, d'ailleurs, j'étais à la date de Dunkerque, et le groupe m'avait mis une bonne mandale et volé la vedette à Klone et Trepalium.

Hacride est un groupe que l'apprécie beaucoup le depuis, malgré tout, il y avait de quoi être inquiet avec ce nouvel album qui marque une étape importante pour les poitevins, passant de Listenable à un label étranger, Indie Recordings, car le line up a bougé ces derniers temps, et autant le changement de batteur n'inspirait aucune crainte vu que c'est le toujours impeccable Florent Marcadet (Klone) qui prend la relève, autant j'avais du mal à imaginer Hacride sans son chanteur Samuel Bourreau, qui contribuait pour beaucoup à l'identité du groupe.

Back to where you've never been peut être en quelque sorte considéré comme le début d'une nouvelle ère pour Hacride, car en plus de ces changements, c'est le son même du groupe qui se retrouve modifié, proposant leur propre vision du Metal moderne, mais rassurez-vous, les gars n'ont pas viré Djent ou Metalcore, ouf...

Coming Soon (Megadeth, Hacride, Immolation...)

Afin de vous éviter la consultation fastidieuse de nombreux sites de merde obsédés par le clic aux pratiques éditoriales douteuses, je pense à vous, et je vous propose un condensé des news qui valent le coup, en musique, car faut pas déconner, c'est pas ici que vous allez trouver un pauvre tracklist où la révélation d'une pochette, partant d'un principe assez simple: Si y'a pas de son, ça n'existe pas, c'est aussi simple que ça.

Le prochain Immolation, Kingdom of Conspiracy (10/05 - Nuclear Blast), ne décevra personne, car ce sera du concentré de Death Metal pur jus dans la grand tradition du groupe, ça risque de buter sévère, par contre, pas sûr que l'on soit surpris par cette nouvelle offrande...

Coming Soon (Amorphis, Immolation, Cathedral...)

Avant de vous abreuver d'un flot ininterrompu de chroniques dans les prochains jours (ok, j'exagère un peu, mais il y en aura quelques unes), faisons un petit point news avec quelques trucs qui vont nous tomber sur le coin de la gueule plus ou moins prochainement, et y'a du matos, puisque Amorphis a enfin sorti un nouveau titre, et comme je suis un gros fanboy, j'aime, de plus, Immolation va sortir un disque, et ça, ça devrait réjouir tout le monde, bref, y'a du biscuit cette semaine, de quoi faire de cette édition de Coming Soon un succès...

C'est le 19 avril chez nuclear Blast que sortira le prochain Amorphis, Circle, et j'ai hâte d'écouter tout ça, car ce premier extrait est assez différent des deux albums précédent (c'était pas mal mais ça tournait un peu rond), le titre est sombre, moins pop, un poil plus rugueux, mais tout en conservant le trademark Amorphis, bref, ça le fait...

[Live] Klonosphere Tour - Dunkerque

C'est donc par une plaisante, même si très pluvieuse, soirée d'automne que je me suis décidé à me bouger afin d'assister à la date dunkerquoise de la tournée Klonosphere, réunissant donc trois fleurons de la scène Metal nationale, que bizarrement je n'avais jamais encore vu en live, une affiche assez bandante qui méritait bien que je me tape la longue route jusqu'à la bien moche et mal famée cité de Jean Bart.

Bref, trois excellents groupes français sont présents dans la petite salle des 4 écluses, que je n'avais pas fréquenté depuis de nombreuses années, avec un constat, même si l'affluence était relativement correcte, ce n'était pas plein, mais bon, je commence à avoir l'habitude, les gens ne se bougent plus pour les concerts.

Pourtant, aucune excuse, une date un samedi soir, au prix tout à fait abordable d'une dizaine d'euros, ce qui est vraiment donné pour une affiche de ce niveau, je me demande bien ce qu'il faut pour que les gens daignent se bouger le cul, malgré tout, ce n'était pas vide non plus, et la soirée fut vraiment sympa, les absents ont toujours tort.

Ah, notons que ce report sera court car je déteste écrire des live reports, et agrémenté d'absolument aucunes photos, car j'avais autre chose à foutre, cherchez sur le net, y'a surement un blaireau de photographe qui a dû immortaliser tout ça...