Je le dis souvent, les vieilles gloires sur le retour après une longue absence ont cette fâcheuse tendance à faire de la merde et à décevoir même le vieux fan le plus dévoué à la cause, pourtant, alors que 2013 est une année particulièrement mauvaise où les "gros" groupes continuent de se vautrer royalement, cette année semble être paradoxalement une exception pour les come-back, car après le retour de papy Lemay et de son Gorguts qui nous a balancé une frappe tactique monumentale dans la gueule, Carcass réussit avec Surgical Steel un retour sur le devant de la scène tout aussi fracassant, 17 ans après une fin assez peu satisfaisante avec un Swansong atrocement moyen et à l'orientation Heavy Metal qui avait divisé les fans à l'époque.
Ouais, aujourd'hui pas de teasing ni de suspens dans cette chronique, autant aller directement droit au but, Surgical Steel est une redoutable boucherie qui n'a rien à envier à l'âge d'or du groupe, Carcass assume ici son statut de légende, un disque malin de vieux briscards qui ont en encore sous la pédale...
Pourtant de l'aventure depuis 2007 pour la reformation en live du combo mythique de Liverpool, Michael Amott, ainsi que son collègue batteur d'Arch Enemy Daniel Erlandsson, passent à la trappe, Jeff Walker et Bill Steer se sont débrouillés sans lui pour l'album, accompagné d'un nouveau batteur Daniel Wilding, et un putain de batteur même, car le gars est une vraie brute au jeu très varié, capable d'alterner les blasts les plus furieux avec des passages beaucoup plus fins, bonne pioche.
Quid du batteur originel Ken Owen, me direz-vous? le gars ne s'est jamais véritablement remis d'une hémorragie cérébrale et des dix mois de coma qui ont suivi, et demeure désormais incapable de jouer de la batterie, ce qui n'a pas empêché Carcass de se la jouer grand seigneur et d'inviter Owen à venir gueuler sur deux titres de l'album, on apprécie le clin d’œil, très classe de leur part.
Et de clins d’œil il en sera question tout au long de Surgical Steel, car l'album est une vraie mine de références plus ou moins discrètes à toutes les périodes du groupe, qui ravira les plus fins connaisseurs de la discographie des anglais qui se lanceront dans la chasse à la référence, la plus voyante est bien entendu la pochette, qui est une version améliorée et plus réussie de Tools of the Trade, un EP se situant entre Necroticism et Heartwork, un choix pas innocent du tout car c'est un peu là où se situe Surgical Steel, naviguant entre les deux pavés de l'âge d'or du groupe (commercialement parlant).
Ce n'est pas pour autant que le Grind des débuts où les penchants Heavy Metal de Swansong sont mis de côté, comme je le disais, Surgical Steel est un disque de vieux briscards, bien sûr, on est en plein dans le Melodeath à la Carcass, souvent copié, jamais égalé, car Carcass sonne de manière toujours aussi unique, mais un Melodeath aux penchants Heavy Metal qui sonnerait comme du Grind, un peu Thrashy sur les bords également, Froid comme l'acier, acéré, techniquement irréprochable, mais jamais dans l'esbroufe, mais paradoxalement très groovy, les riffs sont tranchants comme un scalpel, les leads harmonisés sont ultra mélodiques mais sans jamais nuire au caractère ultra agressif du groupe, il faut dire aussi que la production de Colin Richardson (qui a d'ailleurs quitté le navire assez rapidement, laissant le mixing à Andy Sneap) y est surement pour quelque chose, ça sonne très moderne, mais en même temps avec une vibe old school particulièrement croustillante, une sauvagerie canalisée, comme un chirurgien psychopathe qui arriverait à donner le change le jour avant de se livre à des vivisections brutales la nuit.
De la fureur, de la rage, de la mélodie, et cette densité incroyable mais qui n'est à aucun moment brouillonne, Steer et Walker ont bien bossé leur affaire pour ne jamais décevoir, pendant presque cinquante minutes, on regrettera juste une basse totalement absente, bouffée par les riffs et le martèlement incessant de la batterie, un peu dommage.
Après l'intro 1985 qui rappelle un peu le Hellion de Judas Priest, première grosse mandale dans la gueule avec Thrasher's Abattoir, hommage appuyé à la période Grindcore des débuts, c'est court, sauvage, le chant est crade, rapeux comme à la bonne époque, mais les riffs sont ciselés, agressifs, un bouillonnement, soutenu par des blasts dévastateurs, même les paroles simplistes qui feraient rigoler si elles étaient l'oeuvre d'un autre groupe passent très bien, avec son refrain Time to Die, Die in Pain un peu immature, une décharge brutale expédiée en moins de deux minutes, ça ne pouvait pas mieux commencer, et ce ne sera que le premier grand moment du disque, qui en compte de nombreux.
Cadaver Pouch Conveyor System envoie le pâté, agressif, technique, au rythme soutenu, et après deux minutes déboule un gros passage mélodique servant à amener le solo avant de reprendre le riff principal pour un fin toute en brutalité, un subtil mélange de sauvagerie et de mélodie typique de Carcass, les gars nous refont le coup avec A congealed Clot of Blood, mais cette fois-ci dans un registre plus heavy, presque martial, avec encore un gros passage mélodiques avec ses leads harmonisés, dommage que ça traîne un peu en longueur cette affaire, la dernière minute s'étire un peu trop et fait un peu trop retomber la tension.
Heureusement, après ce petit moment de flottement, The Master Butcher's Apron déboule de manière ultra speed et violente sur fond de gros blast, avant un passage heavy martial appuyé d'une extrême lourdeur qui vous décrochera les cervicales, lourd, menaçant, et puis vient l’accélération attendue, brutale, avec des leads typiques qu'a si bien réussi à cloner Haemorrhage jusqu'à en faire son fond de commerce.
Il faut quand même le préciser, non, Michael Amott ne manque ici à personne, Bill Steer s'en sort très bien tout seul, merci pour lui, les leads sont très variés tout au long de l'album, typiques du groupe bien sûr, mais tout le répertoire y passe, des harmoniques Heavy/Melodeath aux soli un peu plus old school et directs, souvent très agressives, comme cette intro ultra rapide sur Noncompliance To ASTM F 889-12, ça décoiffe tellement le titre est véloce, un Death mélodique très brutal qui te prend à la gorge et qui ne dessert jamais l'étreinte, même pendant la grosse cassure qui précède un solo typiquement Arch Enemien, un titre qui multiplie les cassures et les changements de rythmes, toute résistance est vaine pendant les six minutes du truc.
Après cet avalanche sonore, Carcass se décide à calmer quelque peu le jeu, avec The Granulating Dark Satanic Mills et son intro à la Slayer, pour un Death mélodique qui rappelle fortement Arch Enemy une fois de plus avec une touche de Heavy à la Swansong, le solo est old school, très Rock n' Roll dans l'esprit, surement le titre le plus accessible et le moins "dur" de la galette, par contre, j'ai rien compris aux chiffres martelés durant le refrain, 6-0-2-6-9-6-1, je les connais par cœur à force de les entendre mais sans connaître leur signification, quelqu'un a une idée?
En ce qui concerne les références à Arch Enemy, nombreuses, dans cette chronique, c'est un peu normal de comparer les deux, Michael Amott étant un ancien de Carcass qui a importé le son du groupe en suède, il n'est pas étonnant que les deux groupes aient pas mal de points en commun, notamment les fameuses leads et les passages mélodiques, là où Carcass fait la différence, surtout par rapport au Arch Enemy récent, c'est le côté old school, ses sonorités Grindcore, Carcass est bien plus dur dans son approche, plus death que mélodique aussi, et autant le dire, Surgical Steel met une bonne branlée aux 2-3 derniers disques d'Arch Enemy.
Unfit for Human Consumption change encore la donne, cette fois, c'est à un hybride Death Thrash auquel nous avons affaire, le titre accélère progressivement pour un gros blast autour d'un solo tout en vélocité, une petite touche de Thrash bienvenue qui fait immanquablement penser à Kreator, par la suite, c'est la facette plus Heavy Metal du combo qui est à l'honneur avec 316 L Grade Surgical Steel, un Heavy Death plutôt mélodique avec quelques accélérations plutôt bien senties mais qui traîne un peu trop en longueur sur la fin, tout le contraire en fin de compte de Captive bolt Pistol et de son ouverture pachydermique un peu Stoner qui précède une destruction en règle, putain ce que ça peu bourrer, et cerise sur le gâteau, les soli déchirent leur race, concis, ultra précis, une bonne mandale dans la gueule avant le très long titre final Mount of Execution, une chanson à tiroir de plus de huit minutes plutôt inhabituelle pour le groupe, une surprenante et délicate introduction acoustique avant de partir dans un Heavy mélodique plutôt calme, posé, qui sonne très Arch Enemy dans son approche, s'ensuit un retour de la guitare acoustique vers quatre minutes qui précède un riff un peu Stoner, et à partir de là le groupe va multiplier les cassures et les soli jusqu'à la fin, une fin d'ailleurs en fade out, un truc que je trouve absolument insupportable...
Ouais, aujourd'hui pas de teasing ni de suspens dans cette chronique, autant aller directement droit au but, Surgical Steel est une redoutable boucherie qui n'a rien à envier à l'âge d'or du groupe, Carcass assume ici son statut de légende, un disque malin de vieux briscards qui ont en encore sous la pédale...
Pourtant de l'aventure depuis 2007 pour la reformation en live du combo mythique de Liverpool, Michael Amott, ainsi que son collègue batteur d'Arch Enemy Daniel Erlandsson, passent à la trappe, Jeff Walker et Bill Steer se sont débrouillés sans lui pour l'album, accompagné d'un nouveau batteur Daniel Wilding, et un putain de batteur même, car le gars est une vraie brute au jeu très varié, capable d'alterner les blasts les plus furieux avec des passages beaucoup plus fins, bonne pioche.
Quid du batteur originel Ken Owen, me direz-vous? le gars ne s'est jamais véritablement remis d'une hémorragie cérébrale et des dix mois de coma qui ont suivi, et demeure désormais incapable de jouer de la batterie, ce qui n'a pas empêché Carcass de se la jouer grand seigneur et d'inviter Owen à venir gueuler sur deux titres de l'album, on apprécie le clin d’œil, très classe de leur part.
Et de clins d’œil il en sera question tout au long de Surgical Steel, car l'album est une vraie mine de références plus ou moins discrètes à toutes les périodes du groupe, qui ravira les plus fins connaisseurs de la discographie des anglais qui se lanceront dans la chasse à la référence, la plus voyante est bien entendu la pochette, qui est une version améliorée et plus réussie de Tools of the Trade, un EP se situant entre Necroticism et Heartwork, un choix pas innocent du tout car c'est un peu là où se situe Surgical Steel, naviguant entre les deux pavés de l'âge d'or du groupe (commercialement parlant).
Ce n'est pas pour autant que le Grind des débuts où les penchants Heavy Metal de Swansong sont mis de côté, comme je le disais, Surgical Steel est un disque de vieux briscards, bien sûr, on est en plein dans le Melodeath à la Carcass, souvent copié, jamais égalé, car Carcass sonne de manière toujours aussi unique, mais un Melodeath aux penchants Heavy Metal qui sonnerait comme du Grind, un peu Thrashy sur les bords également, Froid comme l'acier, acéré, techniquement irréprochable, mais jamais dans l'esbroufe, mais paradoxalement très groovy, les riffs sont tranchants comme un scalpel, les leads harmonisés sont ultra mélodiques mais sans jamais nuire au caractère ultra agressif du groupe, il faut dire aussi que la production de Colin Richardson (qui a d'ailleurs quitté le navire assez rapidement, laissant le mixing à Andy Sneap) y est surement pour quelque chose, ça sonne très moderne, mais en même temps avec une vibe old school particulièrement croustillante, une sauvagerie canalisée, comme un chirurgien psychopathe qui arriverait à donner le change le jour avant de se livre à des vivisections brutales la nuit.
De la fureur, de la rage, de la mélodie, et cette densité incroyable mais qui n'est à aucun moment brouillonne, Steer et Walker ont bien bossé leur affaire pour ne jamais décevoir, pendant presque cinquante minutes, on regrettera juste une basse totalement absente, bouffée par les riffs et le martèlement incessant de la batterie, un peu dommage.
Après l'intro 1985 qui rappelle un peu le Hellion de Judas Priest, première grosse mandale dans la gueule avec Thrasher's Abattoir, hommage appuyé à la période Grindcore des débuts, c'est court, sauvage, le chant est crade, rapeux comme à la bonne époque, mais les riffs sont ciselés, agressifs, un bouillonnement, soutenu par des blasts dévastateurs, même les paroles simplistes qui feraient rigoler si elles étaient l'oeuvre d'un autre groupe passent très bien, avec son refrain Time to Die, Die in Pain un peu immature, une décharge brutale expédiée en moins de deux minutes, ça ne pouvait pas mieux commencer, et ce ne sera que le premier grand moment du disque, qui en compte de nombreux.
Cadaver Pouch Conveyor System envoie le pâté, agressif, technique, au rythme soutenu, et après deux minutes déboule un gros passage mélodique servant à amener le solo avant de reprendre le riff principal pour un fin toute en brutalité, un subtil mélange de sauvagerie et de mélodie typique de Carcass, les gars nous refont le coup avec A congealed Clot of Blood, mais cette fois-ci dans un registre plus heavy, presque martial, avec encore un gros passage mélodiques avec ses leads harmonisés, dommage que ça traîne un peu en longueur cette affaire, la dernière minute s'étire un peu trop et fait un peu trop retomber la tension.
Heureusement, après ce petit moment de flottement, The Master Butcher's Apron déboule de manière ultra speed et violente sur fond de gros blast, avant un passage heavy martial appuyé d'une extrême lourdeur qui vous décrochera les cervicales, lourd, menaçant, et puis vient l’accélération attendue, brutale, avec des leads typiques qu'a si bien réussi à cloner Haemorrhage jusqu'à en faire son fond de commerce.
Il faut quand même le préciser, non, Michael Amott ne manque ici à personne, Bill Steer s'en sort très bien tout seul, merci pour lui, les leads sont très variés tout au long de l'album, typiques du groupe bien sûr, mais tout le répertoire y passe, des harmoniques Heavy/Melodeath aux soli un peu plus old school et directs, souvent très agressives, comme cette intro ultra rapide sur Noncompliance To ASTM F 889-12, ça décoiffe tellement le titre est véloce, un Death mélodique très brutal qui te prend à la gorge et qui ne dessert jamais l'étreinte, même pendant la grosse cassure qui précède un solo typiquement Arch Enemien, un titre qui multiplie les cassures et les changements de rythmes, toute résistance est vaine pendant les six minutes du truc.
Après cet avalanche sonore, Carcass se décide à calmer quelque peu le jeu, avec The Granulating Dark Satanic Mills et son intro à la Slayer, pour un Death mélodique qui rappelle fortement Arch Enemy une fois de plus avec une touche de Heavy à la Swansong, le solo est old school, très Rock n' Roll dans l'esprit, surement le titre le plus accessible et le moins "dur" de la galette, par contre, j'ai rien compris aux chiffres martelés durant le refrain, 6-0-2-6-9-6-1, je les connais par cœur à force de les entendre mais sans connaître leur signification, quelqu'un a une idée?
En ce qui concerne les références à Arch Enemy, nombreuses, dans cette chronique, c'est un peu normal de comparer les deux, Michael Amott étant un ancien de Carcass qui a importé le son du groupe en suède, il n'est pas étonnant que les deux groupes aient pas mal de points en commun, notamment les fameuses leads et les passages mélodiques, là où Carcass fait la différence, surtout par rapport au Arch Enemy récent, c'est le côté old school, ses sonorités Grindcore, Carcass est bien plus dur dans son approche, plus death que mélodique aussi, et autant le dire, Surgical Steel met une bonne branlée aux 2-3 derniers disques d'Arch Enemy.
Unfit for Human Consumption change encore la donne, cette fois, c'est à un hybride Death Thrash auquel nous avons affaire, le titre accélère progressivement pour un gros blast autour d'un solo tout en vélocité, une petite touche de Thrash bienvenue qui fait immanquablement penser à Kreator, par la suite, c'est la facette plus Heavy Metal du combo qui est à l'honneur avec 316 L Grade Surgical Steel, un Heavy Death plutôt mélodique avec quelques accélérations plutôt bien senties mais qui traîne un peu trop en longueur sur la fin, tout le contraire en fin de compte de Captive bolt Pistol et de son ouverture pachydermique un peu Stoner qui précède une destruction en règle, putain ce que ça peu bourrer, et cerise sur le gâteau, les soli déchirent leur race, concis, ultra précis, une bonne mandale dans la gueule avant le très long titre final Mount of Execution, une chanson à tiroir de plus de huit minutes plutôt inhabituelle pour le groupe, une surprenante et délicate introduction acoustique avant de partir dans un Heavy mélodique plutôt calme, posé, qui sonne très Arch Enemy dans son approche, s'ensuit un retour de la guitare acoustique vers quatre minutes qui précède un riff un peu Stoner, et à partir de là le groupe va multiplier les cassures et les soli jusqu'à la fin, une fin d'ailleurs en fade out, un truc que je trouve absolument insupportable...
Bref, après 17 ans de silence discographique, contre toute attente, Surgical Steel est au même niveau de qualité qu'un Necroticism ou qu'un Heartwork, et c'est particulièrement bluffant.
Carcass ajoute à cela un paquet de références qui rappellent le Grind des débuts et les contours plus Heavy de Swansong, une sorte de Brutal Death mélodique Heavy Thrash aux sonorités grindcore qui déménage pas mal du début à la fin et qui sera ravir les plus fins gourmets d'entre-vous.
Bien sûr, on pourrait éventuellement reprocher une prise de risque proche du zéro absolu, quoique, peut-on reprocher à Carcass de faire du Carcass? Bien sûr que non, car la tambouille des anglais est toujours aussi originale dans son genre, personne ne sonne vraiment comme Carcass, et putain ce que ça m'avait manqué, Surgical Steel est une oeuvre somme, sans vraiment de temps morts, et d'une certaine manière une redéfinition du son du groupe, pas du tout un pauvre trip nostalgique où l'on va recycler le passé, un disque de vieux briscards qui botte le cul, du gros riff tranchant comme des coups de tronçonneuse, des soli qui découpent avec autant de précision qu'un scalpel, inégalé et inégalable, pour l'un des retours les plus fracassants de l'année...
Carcass ajoute à cela un paquet de références qui rappellent le Grind des débuts et les contours plus Heavy de Swansong, une sorte de Brutal Death mélodique Heavy Thrash aux sonorités grindcore qui déménage pas mal du début à la fin et qui sera ravir les plus fins gourmets d'entre-vous.
Bien sûr, on pourrait éventuellement reprocher une prise de risque proche du zéro absolu, quoique, peut-on reprocher à Carcass de faire du Carcass? Bien sûr que non, car la tambouille des anglais est toujours aussi originale dans son genre, personne ne sonne vraiment comme Carcass, et putain ce que ça m'avait manqué, Surgical Steel est une oeuvre somme, sans vraiment de temps morts, et d'une certaine manière une redéfinition du son du groupe, pas du tout un pauvre trip nostalgique où l'on va recycler le passé, un disque de vieux briscards qui botte le cul, du gros riff tranchant comme des coups de tronçonneuse, des soli qui découpent avec autant de précision qu'un scalpel, inégalé et inégalable, pour l'un des retours les plus fracassants de l'année...
6-0-2-6-9-6-1 ?
Track Listing:
1. 1985 (instrumental)
2. Thrasher's Abbatoi
3. Cadaver Pouch Conveyor System
4. A Congealed Clot of Blood
5. The Master Butcher's Apron
6. Noncompliance to ASTM F 899-12 Standard
7. The Granulating Dark Satanic Mills
8. Unfit for Human Consumption
9. 316 L Grade Surgical Steel
10. Captive Bolt Pistol
11. Mount of Execution