mercredi 28 février 2018

[Chroniques en rafale] Février 2018

Je vous avais annoncé le mois dernier que les Chroniques en Rafale™ allaient probablement changer de nom, bah ce ne sera pas encore ce mois-ci, j'ai pas eu le temps d'y réfléchir parce que putain que février est passé vite et qu'on est déjà le dernier jour du mois et que je suis complètement à la bourre, en parlant de février d'ailleurs, il semble que ce soit devenu le mois le plus creux de l'année en terme de sorties, les groupes occupent désormais le terrain en janvier histoire de faire charter haut leurs daubes, bref, février c'est congelé et on espère que le printemps apportera son lot de bons disques.
Je rappelle le principe des Chroniques en Rafale™, comme il m'est impossible de tout chroniquer, par manque de temps, de motivation, ou tout simplement car je n'ai pas grand chose d'intéressant à dire, je vous propose chaque mois un bloc de mini-chroniques où je donnerai mon avis à l'arrache en survolant quelques albums, sans aller en profondeur, en tâchant d'être concis et précis sur ce que j'en pense, il n'en reste pas moins que ce seront des jugements à l'emporte-pièce où l'on sortira souvent le sulfateuse.

mardi 27 février 2018

[Chronique] Horizon Ablaze - The Weight of a Thousand Suns

Malgré déjà deux albums sous le bras et une petite dizaine d'années d'existence, on ne peut pas dire que la carrière d'Horizon Ablaze ait véritablement décollé, il faut dire que bien qu'évoluant dans le Black/Death, les norvégiens en ont toujours eu une conception quelque peu excentrique et à la limite du non-conventionnel, sans que l'on puisse véritablement appeler ça progressif, leur second album Dødsverk marquait cependant une réelle évolution par rapport à Spawn, leur Black/Death restait particulièrement obscur et sauvage mais plus tortueux, plus enclin à quelques expérimentations aussi, de quoi penser que le groupe n'avait peut-être pas envie de s'éterniser dans ce genre-là et de s'enfermer dans certains carcans qui pourraient s'avérer réducteurs, quatre ans après Dødsverk, voici The Weight of a Thousand Suns, qui s'était annoncé curieusement le mois dernier par un single complètement à l'opposée de ce qu'on aurait pu attendre du groupe, le genre de morceau disruptif qui annonçait un album qui allait forcément être différent...

lundi 26 février 2018

[Découverte] Eigenlicht - Self-Annihilating Consciousness

Avec leur premier EP Sacral Regicide paru il y a déjà trois ans, les jeunes américains d'Eigenlicht était parvenus à fermement démontrer en une grosse vingtaine de minutes qu'il allait être bien difficile de catégoriser leur musique, du Black Metal bien sûr, mais pas seulement, Eigenlicht est le genre de groupe à vouloir repousser les limites d'un genre, en y incorporant tout un tas d'éléments différents, décrivant sa musique comme une sorte de voyage mystique fait d'explorations métaphysiques, Eigenlicht n'est pas le groupe à faire les choses comme tout le monde, et bien que certains rapprochements pourraient facilement être faits avec un Wolves in the Throne Room dont il partage la même origine géographique, Self-Annihilating Consciousness va développer une vraie personnalité et un son qui lui est propre.

dimanche 25 février 2018

TV Metal (2018 - Semaine 8)

Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...

Hahahahahaha c'est quoi ce merdier encore? ça fait huit ans que Dimmu Borgir a rien branlé et ils reviennent avec un single qui sonne exactement comme un mix de Nightwish et de Therion avec un chanteur enrhumé et une tonne d'orchestrations symphoniques???? Putain, ça doit bien être la plus grosse arnaque de l'histoire du Black Metal, il n'y a absolument plus rien de Black Metal là-dedans d'ailleurs, il faut bien s'entendre là-dessus, et à partir de 2'30 dans cette purge, on ce croirait même dans le l'électro/industriel à la The Kovenant, c'est juste ridicule et complètement embarrassant, bref, le malaise est total avec ce morceau, hâte d'écouter la suite car je suis sûr qu'on va bien rigoler...