Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes depuis 2016, le Rhapsody d'Alex Staropoli avec son line-up tout neuf continuait sa route en occupant le créneau du Power symphonique de facture traditionnel avec son The Eighth Mountain sorti en début d'année, Fabio Lione était bien au chaud chez Angra et besognait ses autres projets parallèles de temps en temps, et Luca Turilli était... complètement inoccupé depuis l'arrêt des activités de son Rhapsody personnel, c'est justement ça qui allait mettre en péril l'équilibre du Rhapsodyverse™, car vous imaginez bien que ce bon vieux Turilli n'allait pas rester inactif très longtemps, et vous savez ce que fait Turilli quand il a besoin de monter un nouveau groupe? bah ouais, il remonte un Rhapsody tout neuf, l'annonce de la tournée de réunion entre Turilli et Lione ne pouvait que mener vers un autre cash-grab facile et la sortie d'un album histoire de continuer à soutirer du pognon aux fans, c'est donc parti pour les aventures dans le Rhapsodyverse épisode 354, Turilli/Lione Rhapsody - Zero Gravity, fausse renaissance et évolution crapoteuse, parce que ouais, c'est une bien belle daube qui nous est offerte ici.
Turilli, Lione, Leurquin, Guers, Holzwarth, c'est pas compliqué, à un Staropoli près, c'est le line-up qui a fait quelques heures de gloire de Rhapsody of Fire de la grande époque qui est rassemblé ici par Turilli, un projet qui n'était pas supposé continuer après ce qui était annoncé comme une tournée d'adieux sur scène, mais comme le truc a cartonné et que tout le monde s'est gavé, il a été décidé de continuer à se gaver encore plus, bien poussé dans ce sens par un Nuclear Blast qui adore se gaver d'argent facile en refourguer des merdes sans avoir à trop investir dans la promotion, le public étant déjà là et attendant impatiemment ce que l'album allait donner, et putain quelle purge.
Zero Gravity n'est PAS le retour à un Rhapsody de facture classique et traditionnelle comme le line-up pourrait le laisser à penser, Zero Gravity est une sorte de continuité de Luca Turilli's Rhapsody, dans le sens où les riffs seront mauvais et que ce sera gavé d'orchestrations grandiloquentes et d'effets spéciaux futuristes, un merdier grandiose en forme de B.O de film, tout aussi prétentieux qu'il peut être égocentrique, Zero Gravity est une exploration de la facette le plus expérimentale de Turilli et des ses diverses incarnations de Rhapsody, ça pourrait être cool sur le papier, dans la réalité et la réalisation c'est un gigantesque problème, car la définition d'expérimental pour Luca Turilli, ça veut surtout dire qu'il va mélanger de façon tout ce qu'il y a de plus erratique tout un tas d'éléments qui ne vont pas forcément ensemble dans des morceaux qui n'auront aucune putain de cohérence une fois assemblés.
Turilli/Lione Rhapsody se rapproche de la dernière incarnation du Rhapsody de Turilli, il va utiliser la même approche symphonique pompeuse et mégalomane avec un truc qui est super à la mode dans le Power Sympho depuis quelques années (Et Turilli a contribué à cette mode avec Epica ou Kamelot), les lyrics et l'enrobage Science-Fiction incompréhensible, n'attendez pas de références à des épées d'émeraude ou a des dragons magiques dans cette nouvelle mouture, ici on est dans le turfu avec du multiverse et des conneries futuristes que Turilli a piqué un peu partout pour former un machin informe et d'une confusion extrême, ce qui tombe super bien, car informe et confus sont les qualificatifs qui viennent immédiatement à l'esprit quand on écoute cet album, et pour simplifier ce qu'est réellement Zero Gravity, on pourrait dire qu'on est face à un bourbier Power/symphonique pompeux qui veux à tout prix se faire passer par un opéra Rock avec des passages pompés sur Queen jetés là-dedans à l'arrache, et ouais, le pire de Luca Turilli avec un Fabio Lione qui se prend pour Fredy Mercury, c'est maintenant, pour une véritable farce à l'italienne.
Decoding the Multiverse est l'exemple le plus flagrant de cette infâme bouffonnerie, une daube gavée de piano et d'effets spéciaux où Lione récite des paroles débiles futuristes imbitables, c'est à mi-morceau que sans raison particulière, nos compères font décider de nous poser là un mauvais pastiche de Queen, un hommage en pissant de la sauce bolognaise à la gueule d'une idole, avouez que c'est plutôt particulier, pourtant c'est exactement ce qu'il se passe sur ce morceau, ça n'a aucun de putain de sens du début à la fin, et ce n'est pas la seule faute de goût dont sera capable Turilli sur ce disque, qui ressemble à s'y méprendre à un assemblage de chutes de studios des passages électroniques de Luca Turilli's Dreamquest et de mauvais morceaux pas utilisés à l'époque de Luca Turilli's Rhapsody, ouais, je crois bien que l'ami Turilli avait pas envie de se faire chier et qu'il s'est contenter de recycler plein de trucs histoire de sortir l'album le plus vite possible en un minimum d'effort.
Phoenix Rising (bonjour l'originalité du titre d'ouverture) et D.N.A. (attention génie, jeu de mots avec Demon and Angel) débute l'album de facture foutrement classique pour qui était habitué à LT's Rhapsody, c'est la même daube avec les orchestrations pompeuses et les délires futuristes, c'est de l'opéra grandiloquent très con, une resucée facile de ce que fait Turilli depuis dix ans quand personne n'est là pour le canaliser, il va donc en faire des tonnes dans les arrangements symphoniques, et ce n'est pas Lione qui va sauve les morceaux du pilotage automatique, le mec reprend les lignes de chant qu'il a toujours utilisé chez Rhapsody, faut croire que Fabio non plus n'avait pas trop le temps à consacrer à l'enregistrement du bouzin, et même si ses morceaux sont prévisibles à mort et sans aucune once d'originalité, c'est le mieux dont sera capable ce Rhapsody, enfin, quand je dis le mieux, il faut bien évidemment comprendre le moins pire, car le reste sera un véritable merdier symphonique chaotique.
Le titre éponyme Zero Gravity est le genre de morceau classique de Turilli, c'est du pompeux/sympho basique qui ressemble aux deux premiers titres, le truc c'est qu'à mi-parcours, sans aucune putain de raison, on va se taper une transition folk moyen-orientale que viendront perturber des bidouillages électroniques futuristes, autant le dire, c'est lamentable, et si vous voulez un autre exemple du songwritting défaillant d'un Turilli en roue libre qui fait n'importe quoi il ne faudra pas aller trop loin, Fast Radio Burst est une bouillabaisse indigeste de Power/sympho qui fonctionne comme si Turilli avait balancé là-dedans des passages piqués à une dizaines de vieux morceaux différents, c'est un morceau patchwork où on passe du coq à l'âne constamment sans aucune transition, et je ne vous parle ici que de la première moitié de l'album, car la seconde sera aussi différente qu'également médiocre, en effet à partir d'Origins, on entre vraiment dans la partie Opéra Rock/Metal ampoulée où Turilli et ses potes ne montreront aucun signe de retenue, c'est pas compliqué, c'est un chaos symphonique aux articulations erratiques et à la construction bancale, on est la limite du compréhensible, c'est un bordel déséquilibré, un peu à l'image de cet Arcanum, hommage à Da Vinci, qui semble embrayer sur un morceau différent toutes les vingt secondes, un déluge d'orchestrations et de chœurs qui se veut épique mais qui ne parvient qu'à être épuisant, c'en est presque inaudible tellement le groupe en fait des tonnes, et c'est bien ce qui plombe l'album, Turilli en fait trop, tout le temps, il y a trop de tout, Turilli et Lione ne font jamais dans la demi-mesure, même Lione hein, n'allez pas croire que c'est seulement Turilli qui fait n'importe quoi, Lione s'en bat les couilles, imite Freddy Mercury et se prend pour un chanteur d'opera en passant par les excès des passages purement Power, tout ça en un seul et même morceau, tout le monde fait n'importe quoi sur ce disque, ça n'a pas de sens.
Vous savez, quand vous êtes gamin, vous avez parfois des idées à la con, comme prendre toute votre pâte à modeler et commencer à la mélanger afin de former une toute nouvelle couleur unique, après tout, quand on mélange toutes ces jolies couleurs on va forcément aboutir à quelque chose de joli et flashy non? bah non, t'obtiens une masse marron/grisâtre dégueulasse qui ressemble à un tas de merde, c'est exactement la même chose avec Zero Gravity, y'a dix mille trucs dedans, mais c'est une masse musicale informe et à la limite du grotesque, Turilli/Lione veut tout être en même temps, un album de Power/symphonique, un opéra Rock, une B.O de film futuriste avec des effets électroniques, mais tout ça se termine en diarrhée auditive, aussi pompeuse qu'incompréhensible.
Zero Gravity n'est PAS le retour à un Rhapsody de facture classique et traditionnelle comme le line-up pourrait le laisser à penser, Zero Gravity est une sorte de continuité de Luca Turilli's Rhapsody, dans le sens où les riffs seront mauvais et que ce sera gavé d'orchestrations grandiloquentes et d'effets spéciaux futuristes, un merdier grandiose en forme de B.O de film, tout aussi prétentieux qu'il peut être égocentrique, Zero Gravity est une exploration de la facette le plus expérimentale de Turilli et des ses diverses incarnations de Rhapsody, ça pourrait être cool sur le papier, dans la réalité et la réalisation c'est un gigantesque problème, car la définition d'expérimental pour Luca Turilli, ça veut surtout dire qu'il va mélanger de façon tout ce qu'il y a de plus erratique tout un tas d'éléments qui ne vont pas forcément ensemble dans des morceaux qui n'auront aucune putain de cohérence une fois assemblés.
Turilli/Lione Rhapsody se rapproche de la dernière incarnation du Rhapsody de Turilli, il va utiliser la même approche symphonique pompeuse et mégalomane avec un truc qui est super à la mode dans le Power Sympho depuis quelques années (Et Turilli a contribué à cette mode avec Epica ou Kamelot), les lyrics et l'enrobage Science-Fiction incompréhensible, n'attendez pas de références à des épées d'émeraude ou a des dragons magiques dans cette nouvelle mouture, ici on est dans le turfu avec du multiverse et des conneries futuristes que Turilli a piqué un peu partout pour former un machin informe et d'une confusion extrême, ce qui tombe super bien, car informe et confus sont les qualificatifs qui viennent immédiatement à l'esprit quand on écoute cet album, et pour simplifier ce qu'est réellement Zero Gravity, on pourrait dire qu'on est face à un bourbier Power/symphonique pompeux qui veux à tout prix se faire passer par un opéra Rock avec des passages pompés sur Queen jetés là-dedans à l'arrache, et ouais, le pire de Luca Turilli avec un Fabio Lione qui se prend pour Fredy Mercury, c'est maintenant, pour une véritable farce à l'italienne.
Decoding the Multiverse est l'exemple le plus flagrant de cette infâme bouffonnerie, une daube gavée de piano et d'effets spéciaux où Lione récite des paroles débiles futuristes imbitables, c'est à mi-morceau que sans raison particulière, nos compères font décider de nous poser là un mauvais pastiche de Queen, un hommage en pissant de la sauce bolognaise à la gueule d'une idole, avouez que c'est plutôt particulier, pourtant c'est exactement ce qu'il se passe sur ce morceau, ça n'a aucun de putain de sens du début à la fin, et ce n'est pas la seule faute de goût dont sera capable Turilli sur ce disque, qui ressemble à s'y méprendre à un assemblage de chutes de studios des passages électroniques de Luca Turilli's Dreamquest et de mauvais morceaux pas utilisés à l'époque de Luca Turilli's Rhapsody, ouais, je crois bien que l'ami Turilli avait pas envie de se faire chier et qu'il s'est contenter de recycler plein de trucs histoire de sortir l'album le plus vite possible en un minimum d'effort.
Le titre éponyme Zero Gravity est le genre de morceau classique de Turilli, c'est du pompeux/sympho basique qui ressemble aux deux premiers titres, le truc c'est qu'à mi-parcours, sans aucune putain de raison, on va se taper une transition folk moyen-orientale que viendront perturber des bidouillages électroniques futuristes, autant le dire, c'est lamentable, et si vous voulez un autre exemple du songwritting défaillant d'un Turilli en roue libre qui fait n'importe quoi il ne faudra pas aller trop loin, Fast Radio Burst est une bouillabaisse indigeste de Power/sympho qui fonctionne comme si Turilli avait balancé là-dedans des passages piqués à une dizaines de vieux morceaux différents, c'est un morceau patchwork où on passe du coq à l'âne constamment sans aucune transition, et je ne vous parle ici que de la première moitié de l'album, car la seconde sera aussi différente qu'également médiocre, en effet à partir d'Origins, on entre vraiment dans la partie Opéra Rock/Metal ampoulée où Turilli et ses potes ne montreront aucun signe de retenue, c'est pas compliqué, c'est un chaos symphonique aux articulations erratiques et à la construction bancale, on est la limite du compréhensible, c'est un bordel déséquilibré, un peu à l'image de cet Arcanum, hommage à Da Vinci, qui semble embrayer sur un morceau différent toutes les vingt secondes, un déluge d'orchestrations et de chœurs qui se veut épique mais qui ne parvient qu'à être épuisant, c'en est presque inaudible tellement le groupe en fait des tonnes, et c'est bien ce qui plombe l'album, Turilli en fait trop, tout le temps, il y a trop de tout, Turilli et Lione ne font jamais dans la demi-mesure, même Lione hein, n'allez pas croire que c'est seulement Turilli qui fait n'importe quoi, Lione s'en bat les couilles, imite Freddy Mercury et se prend pour un chanteur d'opera en passant par les excès des passages purement Power, tout ça en un seul et même morceau, tout le monde fait n'importe quoi sur ce disque, ça n'a pas de sens.
Vous savez, quand vous êtes gamin, vous avez parfois des idées à la con, comme prendre toute votre pâte à modeler et commencer à la mélanger afin de former une toute nouvelle couleur unique, après tout, quand on mélange toutes ces jolies couleurs on va forcément aboutir à quelque chose de joli et flashy non? bah non, t'obtiens une masse marron/grisâtre dégueulasse qui ressemble à un tas de merde, c'est exactement la même chose avec Zero Gravity, y'a dix mille trucs dedans, mais c'est une masse musicale informe et à la limite du grotesque, Turilli/Lione veut tout être en même temps, un album de Power/symphonique, un opéra Rock, une B.O de film futuriste avec des effets électroniques, mais tout ça se termine en diarrhée auditive, aussi pompeuse qu'incompréhensible.
Track Listing:
1. Phoenix Rising 06:14
2. D.N.A. (Demon and Angel) 04:19
3. Zero Gravity 05:53
4. Fast Radio Burst 05:07
5. Decoding the Multiverse 06:19
6. Origins 02:27
7. Multidimensional 04:43
8. Amata immortale 05:04
9. I Am 07:15
10. Arcanum (Da Vinci's Enigma) 06:25