Difficile de décrire la carrière de Sigh à ce stade de son histoire tant le groupe de Mirai Kawashima apparaît plus insaisissable que jamais après presque trente ans d'existence, Sigh est indescriptible depuis ses débuts en 1990 et personne ne semble en mesure d'en donner une grille de lecture aujourd'hui, Sigh se traîne aussi une discographie complètement disparate et hétéroclite où le pire côtoie le meilleur, avec de fugaces moments de génies qui semblent être chez le fan largement suffisants pour éclipser les larges passages à vide qualitatifs et ses albums au mieux passables comme autant d'expérimentations ratées, Sigh étant un groupe aussi bizarre qu'innovant qui a toujours eu le mérite d'essayer de nouvelles choses, et tant pis le fort taux d'échec, la discographie de Sigh peut être résumer par les deux derniers albums, In Somniphobia était un putain de coup de génie, un album éblouissant et presque l'accomplissement de toute la trajectoire du groupe, à son opposé, l'album suivant Graveward était... une merde ¯\_(ツ)_/¯
vendredi 30 novembre 2018
mardi 27 novembre 2018
[Chronique] Devouring Star - The Arteries of Heresy
Le premier album de Devouring Star, Through Lung and Heart, sorti il y a déjà trois ans n'avait pas franchement retenu mon attention, c'était pas mauvais du tout, entendons-nous bien là-dessus, mais ce mystérieux projet finlandais pratiquait un Black Metal dissonant teinté de Death bien trop proche de Deathspell Omega pour dégager une réelle personnalité, ce qui était dommage pour un groupe de toute évidence particulièrement compétent.
Et puis il y a eu l'EP Antihedron l'année dernière qui changeait radicalement la donne pour les finlandais, qui s'étaient aventurés en territoire Doom pour vingt-cinq minutes bien plus intéressantes que son premier album, Devouring Star nous a donc présenté deux facettes différentes de son art qu'il a décidé de fusionner avec son second album, et autant le dire tout de suite, cette fois-ci ce sera bien plus convaincant et enthousiasmant.
Et puis il y a eu l'EP Antihedron l'année dernière qui changeait radicalement la donne pour les finlandais, qui s'étaient aventurés en territoire Doom pour vingt-cinq minutes bien plus intéressantes que son premier album, Devouring Star nous a donc présenté deux facettes différentes de son art qu'il a décidé de fusionner avec son second album, et autant le dire tout de suite, cette fois-ci ce sera bien plus convaincant et enthousiasmant.
dimanche 25 novembre 2018
TV Metal (2018 - Semaine 47)
Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
J'étais l'impression que c'était hier que je chroniquais le dernier album d'Evergrey The Storm Within sauf que non, ça date déjà de 2016 et les suédois viennent d'annoncer le nouvel album, The Atlantic pour une sortie en janvier prochain, avec un nouveau single tout ce qu'il y a de plus convaincant, je dois vous avouer que j'aime beaucoup ce morceau, par contre concernant la vidéo, on dirait que le groupe a utilisé un stock footage des paysages islandais filmé au drone lors du tournage des clips pour l'album précédent, c'est joli mais qu'est-ce que c'est chiant...
mercredi 21 novembre 2018
[Chronique] Azusa - Heavy Yoke
J'espère que vous aviez apprécié l'album come-back d'Extol sorti il y a déjà cinq ans, parce que comme c'est parti on est pas sûr d'en avoir un autre, le groupe est reparti en hibernation et ne donne plus aucun signe de vie.
La raison pour laquelle je vous parle d'Extol en intro de cette chronique d'Azusa est que justement on trouve dans ce nouveau projet la batteur David Husvik et l'ancien guitariste de la formation norvégienne Christer Espevoll, deux membres originaux d'Extol qui ont récupéré dans l'aventure l'ancien bassiste de The Dillinger Escape Plan Liam Wilson et, plus surprenant, la chanteuse Eleni Zafiriadou qui nous vient du groupe de pop Sea + Air, ce premier album Heavy Yoke est finalement conforme à ce qu'on pouvait en attendre, ouais, Azusa c'est tout simplement Extol avec une chanteuse...
La raison pour laquelle je vous parle d'Extol en intro de cette chronique d'Azusa est que justement on trouve dans ce nouveau projet la batteur David Husvik et l'ancien guitariste de la formation norvégienne Christer Espevoll, deux membres originaux d'Extol qui ont récupéré dans l'aventure l'ancien bassiste de The Dillinger Escape Plan Liam Wilson et, plus surprenant, la chanteuse Eleni Zafiriadou qui nous vient du groupe de pop Sea + Air, ce premier album Heavy Yoke est finalement conforme à ce qu'on pouvait en attendre, ouais, Azusa c'est tout simplement Extol avec une chanteuse...
dimanche 18 novembre 2018
TV Metal (2018 - Semaine 46)
Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
On attaque avec du lourd et le gros pavé Funeral Doom de Bellwitch, 83 minutes le clip, plus qu'un clip d'ailleurs, puisque c'est le dernier album sorti l'année dernière mis en image avec des extraits de films du domaine public, n'espérez aucune trace d'optimisme dans une vidéo hypnotisante qui colle bien avec le Doom misérable du groupe.
jeudi 15 novembre 2018
[Chronique] A Forest of Stars - Grave Mounds and Grave Mistakes
Quand on parle de A Forest of Stars sur ce blog on ne plaisante pas, c'est du sérieux, car pour qu'un "gros connard qui n'aime rien"™ (sic) comme moi offre à leur album précédent le titre d'album de l'année 2015, c'est que Beware the Sword you cannot see était, et est toujours d'ailleurs, un putain de bon disque qui déchire sa mère la pute, mais vous le savez très bien si vous me suivez un peu, je ne suis pas du genre à tenir compte des statuts des groupes que je chronique, et ce ne serait pas la première fois que je déverse un peu de bile sur un album après avoir encensé le précédent, il faut dire aussi que quand on atteint des sommets, généralement la suite a tendance à être un peu en dessous et à provoquer un désagréable sentiment de déception, fort heureusement, de déception il ne sera pas DU TOUT question avec nos amis britanniques de The Gentleman's Club of A Forest of Stars, Grave Mounds and Grave Mistakes n'est pas meilleur, n'est pas moins bon non plus, il est juste à l'image de la discographie du groupe, à savoir un autre disque à la fois étrangement familier mais fondamentalement différent dans son approche, tout en conservant le style tout à fait particulier du groupe, car ouais, vous ne trouverez pas un groupe qui fait du A Forest of Stars, eux seuls sont capables d'atteindre ce nouveau de raffinement dans leur Black à la théâtralisation avant-gardiste aussi excentrique qu'il peut être déconcertant...
dimanche 11 novembre 2018
TV Metal (2018 - Semaine 45)
Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Ouais, vous avez bien lu, il existe bel et bien un groupe qui s'appelle Brothers of Metal, bien sûr qu'ils sont suédois et vous savez bien entendu qu'ils font forcément du Power Metal, le fait qu'ils s'habillent avec des cadavres d'animaux afin de prendre des poses guerrières viriles en rase campagne ne sera pas non plus une surprise, ce chef d'oeuvre kitsch est tiré de leur premier album Prophecy Of Ragnarök (évidemment que ça s'appelle comme ça), sorti l'année dernière chez AFM (évidemment que c'est signé chez AFM, putain...)
samedi 10 novembre 2018
[Chronique] Madder Mortem - Marrow
Madder Mortem est peut-être l'un des meilleurs groupes parmi les plus inconnus de Norvège, cela fait vingt ans que le groupe existe, sort des disques excellents et uniques, en étant quand même passé par Peaceville et century Media, et pourtant... tout le monde s'en fout de Madder Mortem à part une poignée d'initiés, on a même failli les perdre en route après un Eight Ways en 2009 qui fut suivi d'une bien trop longue période de silence, il aura fallu attendre 2016 et la sortie de Red in Tooth and Claw, un disque encore une fois bien différent des précédents, pour qu'on ait des nouvelles et que Madder Mortem fasse, un peu, parler de lui, l'approche un peu plus accessible de l'album et la signature sur un petit label comme Dark Essence qui semble s'occuper enfin correctement d'eux a permis au groupe de toucher un public plus large, Marrow arrive seulement deux ans après et semble bien décidé à capitaliser sur ce petit succès, mais comme toujours avec les norvégiens, il n'était pas question de refaire deux fois le même disque, ils ont juste décidé de sortir l'un de leur meilleur album cette année, rien que ça.
dimanche 4 novembre 2018
TV Metal (2018 - Semaine 44)
Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Juste à temps pour Halloween, Slipknot a sorti un nouveau single avec un clip où ils ont filmé des types masqués dans un hangar, ouais, c'est pas terrible, mais ce n'est rien à côté de la purge auditive qui accompagne le truc, c'est ce qu'on appelle communément une grosse merde, globalement une sorte de Nü Metal pourri périmé depuis au moins 2002, ça manque de couilles, c'est basique, sans imagination, ça sent le vite-torché et le recyclage, bref, une grosse merde.