Je ne vais pas vous mentir, j'adore Ihsahn, je vénère Emperor depuis que je suis ado, et même s'il m'a brisé le coeur avec la fin du groupe il y a déjà plus de dix ans, je ne lui en veux pas, car le bougre s'est bien rattrapé avec une carrière solo pour l'instant sans fausse note (bon, AngL, son second disque est bien le seul que je trouve un peu faible et que je n'écoute jamais, alors que bizarrement je connais un paquet de personnes qui le considère comme son chef d'oeuvre), développant son propre univers musical, un son qui lui est propre, à la croisée de ses influences et de sa volonté d'explorer de nouveaux horizons.
Avec une régularité métronomique, à raison d'une sortie tous les deux ans, voici donc le quatrième et nouvel album du norvégien, Eremita, a qui revient la lourde tâche de succéder à un After complètement fou qui m'avait traumatisé au point de l'élire album de l'année 2010.
De folie, il en sera malheureusement moins question ici...