Je me rappelle quand était sorti Surtur Rising en 2011, j'avais pris la décision de ne pas le chroniquer en disant, c'est toujours la même chose, je n'ai pas grand chose à en dire, deux ans plus tard, avec ce nouvel album, c'est toujours la même chose, je n'ai toujours pas grand chose à en dire, mais je vais vous le dire quand même, c'est un peu idiot, mais c'est exactement ce que fait Amon Amarth depuis des lustres.
Je sais, cette chronique démarre mal, et je vois déjà les fanboys sortir les haches, mais il faut dire les choses comme elles sont, Amon Amarth est un groupe pratiquement un immobilisme presque total, qui fait de lui une sorte de AC/DC du Death mélodique, avec malgré tout une certaine constance qualitative, tous les deux ans en moyenne, on y a droit, les vikings descendent de leur drakkar pour piller les terres avec un nouvel album sous le bras, l'occasion de remplir les caisses, les leurs et celles de Metal Blade, car après tout, cette joyeuse troupe de guerriers suédois n'a jamais était aussi populaire que maintenant, surtout depuis leur conquête du marché américain, et ses consommateurs friands de clichés guerriers nordiques, l'occasion d'écouler du merch, des éditions limitées en pagaille et même des coffrets avec des bustes de Loki en plastique, et avec la sortie de ce nouvel opus, ce n'est pas prêt de changer, car Deceiver of the Gods ne décevra personne tant il est dans la ligne droite de ses prédécesseurs...