Nous sommes en 2019 et cela fait désormais dix-neuf ans que In Flames n'a pas sorti un disque correct.
Putain ça commence à dater hein?
Il faut désormais réaliser une chose avec In Flames, ce groupe n'est désormais plus un groupe de Death mélodique, il faut s'y faire, ce n'est pas nouveau, mais il faut croire qu'il y a encore des gens qui n'ont pas reçu le message par le biais des sept albums post-Clayman et qui s'attendent encore à ce que les suédois fassent marche-arrière, ça n'arrivera jamais, ce qui ne serait pas problématique en soi si In Flames nous avait produit des albums tout au moins équivalent qualitativement même dans un genre différent, pas de bol, saperlipopette, In Flames s'est embarqué dans un rock alternatif de qualité douteuse et très souvent embarrassante, en touchant le fond avec l'absolument horrible Battles il y a trois ans, aujourd'hui la question avec ce nouvel album est juste de savoir si le groupe réussira à produire un album encore plus honteux où s'il parviendra à arrêter sa course folle dans les abîmes de la nullité, et sait-on jamais, peut-être que ce sera bien pour la première fois depuis dix-neuf ans?
Il faut désormais réaliser une chose avec In Flames, ce groupe n'est désormais plus un groupe de Death mélodique, il faut s'y faire, ce n'est pas nouveau, mais il faut croire qu'il y a encore des gens qui n'ont pas reçu le message par le biais des sept albums post-Clayman et qui s'attendent encore à ce que les suédois fassent marche-arrière, ça n'arrivera jamais, ce qui ne serait pas problématique en soi si In Flames nous avait produit des albums tout au moins équivalent qualitativement même dans un genre différent, pas de bol, saperlipopette, In Flames s'est embarqué dans un rock alternatif de qualité douteuse et très souvent embarrassante, en touchant le fond avec l'absolument horrible Battles il y a trois ans, aujourd'hui la question avec ce nouvel album est juste de savoir si le groupe réussira à produire un album encore plus honteux où s'il parviendra à arrêter sa course folle dans les abîmes de la nullité, et sait-on jamais, peut-être que ce sera bien pour la première fois depuis dix-neuf ans?
Ah ben non en fait, ce nouvel album d'In Flames est une nouvelle grosse daube à mettre au crédit des suédois, ou plutôt de ce qu'il reste du groupe puisqu'un nouveau batteur et un nouveau bassiste sont arrivés, des américains, ça tombe bien ça fera des économies de visa quand il faudra tourner intensivement pour promouvoir cette merde en Amérique du nord puisque c'est le marché visé le groupe, des nouveaux membres qui ne changent rien musicalement, la basse étant globalement inaudible et le batteur ne proposant strictement rien qui sort de l'ordinaire, mais il fallait bien une section rythmique aussi molle et peu imaginative pour accompagner les riffs de Bjorn Gelotte, qui n'essaie même plus, se contentant de nous servir des saloperies recyclées et basiques terriblement impersonnelles, quelque chose de malheureusement récurrent depuis au moins trois albums.
Pour répondre à la question que je me posais en introduction, il y a un truc positif à retenir de l'expérience I the Mask, c'est que pour la première fois, ce nouvel album n'est pas plus mauvais que le précédent, on sera soulagé qu'après nous avoir offert le pire album de sa discographie avec Battles, In Flames a arrêté de creuser, en même temps il était bien difficile de s'enfoncer plus profondément dans la fange, quand on touche le fond c'est plus facile de remonter, mais attention, quand je dis remonter, c'est juste un minuscule saut de puce, de la manière la plus fourbe possible, c'est à dire en sortant en single les meilleurs titres de l'album pour bien tenter de faire croire que les choses avaient changé, le problème étant que le meilleur sur cet album... bah c'est juste du mauvais recyclage de Come Clarity, jeté en pâture comme un os à ronger aux détracteurs, et entendons-nous bien sur une chose, quand je parle du meilleur ici, il faut bien évidemment comprendre moins mauvais.
Cet album est particulièrement facile à appréhender, on a globalement cinq premiers morceaux qui sont le moins pire de cette nouvelle livraison, tout le reste étant la grosse merde rock alternative honteuse à laquelle le groupe nous a habitué depuis deux albums, et cinq premiers morceaux intéressant d'ailleurs, car même s'ils sont de qualité médiocre dans leur vaine tentative d'émuler un passé plus glorieux (et encore, on parle de Come Clarity hein...), ils comportent probablement les meilleurs refrains de toute la carrière d'Anders Fridén, mieux encore, et ça me fait mal au cul de le dire, mais pour la première fois depuis son arrivée dans le groupe il y vingt-quatre ans, Anders Fridén chant... bien, ce qui est quand même exceptionnel pour un type accro à l'autotune qui chantait jusqu'à présent comme une patate, ou alors la technologie a suffisamment progressé pour faire chanter correctement Fridén sans se faire remarquer.
Après, bien sûr, ce très léger retour en grâce le temps de cinq morceaux s'opère malgré tout dans toutes les limites de ce que l'on pourrait attendre d'un groupe qui n'a aucune envie de revenir en arrière mais qui le fait quand même en se forçant en nous pondant de la resucée médiocre de Come Clarity, et ces morceaux ne seront malheureusement pas sauvé par la prestation convaincante et les refrains de Fridén, Voices par exemple demeurant malgré ce petit retour en arrière un titre carrément mou de la bite qui n'a pas grand intérêt, le morceau éponyme entamant pleinement la séquence recyclage passéiste, alors ouais c'est plutôt nul, mais ça reste audible et pas trop honteux, et putain pour In Flames c'est gigantesque pas en avant, globalement ces cinq morceaux auraient tout a fait pu être un EP à peine passable de morceaux faiblards n'ayant pas passé le cut lors des sessions de Come Clarity, malheureusement c'est un album et la suite fera crier l'auditeur à l'infamie...
Car oh putain rien qu'avec les gang shouts de gros demeurés que même Robb Flyn n'aurait pas osé, (This Is Our) House débute de manière fort vomitive une grosse seconde partie de l'album qu'on pourra nommé Battles part II, un morceau qui une fois encore mélange tout et n'importe quoi en en ayant rien à branler de la cohérence, c'est du bordel alternatif avec des lyrics débiles, ouais, c'est exactement ce à quoi nous avait habité In Flames depuis quelques albums, ils n'ont pas changé tant que ça finalement, et il n'y aura rien à sauver de ce carnage, pire encore, prenez le morceau We will Remember, c'est littéralement une contrefaçon d'un riff de Delain, je du mal à imaginer comment In Flames pourrait faire plus embarrassant que ça, une véritable arnaque, on pourra peut-être sauver Burn de ce marasme, une sorte de morceau un peu plus musclé perdu dans un océan de médiocrité peuplé de vilaines ballades sirupeuses et de titres de Rock alternatif minables, minable étant l'adjectif qui convient le mieux pour qualifier I, The Mask.
C'est légèrement mieux que Battles, mais en même temps ça reste trop souvent honteusement dégueulasse pour que I, The Mask puisse être considéré comme autre chose qu'un nouvel album médiocre de la part d'un ancien groupe culte qui n'a plus que du sucre dans le réservoir.
Il faudra juste se contenter de ça, on pourra toujours se dire que ça aurait pu être pire après les deux purges précédentes, mais cela reste largement insuffisant pour que l'on puisse trouver ça satisfaisant, I the Mask est au mieux une collection de vieux merdier recyclé à partir d'un album déjà pas terrible, au pire c'est le pire du pire du Rock alternatif mou de la bite mixé à du Metalcore pourri à la In Flames, et c'est tout ce dont était capable In Flames aujourd'hui, bref, passez à côté de ce furoncle, circulez y'a rien à voir.
Pour répondre à la question que je me posais en introduction, il y a un truc positif à retenir de l'expérience I the Mask, c'est que pour la première fois, ce nouvel album n'est pas plus mauvais que le précédent, on sera soulagé qu'après nous avoir offert le pire album de sa discographie avec Battles, In Flames a arrêté de creuser, en même temps il était bien difficile de s'enfoncer plus profondément dans la fange, quand on touche le fond c'est plus facile de remonter, mais attention, quand je dis remonter, c'est juste un minuscule saut de puce, de la manière la plus fourbe possible, c'est à dire en sortant en single les meilleurs titres de l'album pour bien tenter de faire croire que les choses avaient changé, le problème étant que le meilleur sur cet album... bah c'est juste du mauvais recyclage de Come Clarity, jeté en pâture comme un os à ronger aux détracteurs, et entendons-nous bien sur une chose, quand je parle du meilleur ici, il faut bien évidemment comprendre moins mauvais.
Après, bien sûr, ce très léger retour en grâce le temps de cinq morceaux s'opère malgré tout dans toutes les limites de ce que l'on pourrait attendre d'un groupe qui n'a aucune envie de revenir en arrière mais qui le fait quand même en se forçant en nous pondant de la resucée médiocre de Come Clarity, et ces morceaux ne seront malheureusement pas sauvé par la prestation convaincante et les refrains de Fridén, Voices par exemple demeurant malgré ce petit retour en arrière un titre carrément mou de la bite qui n'a pas grand intérêt, le morceau éponyme entamant pleinement la séquence recyclage passéiste, alors ouais c'est plutôt nul, mais ça reste audible et pas trop honteux, et putain pour In Flames c'est gigantesque pas en avant, globalement ces cinq morceaux auraient tout a fait pu être un EP à peine passable de morceaux faiblards n'ayant pas passé le cut lors des sessions de Come Clarity, malheureusement c'est un album et la suite fera crier l'auditeur à l'infamie...
Car oh putain rien qu'avec les gang shouts de gros demeurés que même Robb Flyn n'aurait pas osé, (This Is Our) House débute de manière fort vomitive une grosse seconde partie de l'album qu'on pourra nommé Battles part II, un morceau qui une fois encore mélange tout et n'importe quoi en en ayant rien à branler de la cohérence, c'est du bordel alternatif avec des lyrics débiles, ouais, c'est exactement ce à quoi nous avait habité In Flames depuis quelques albums, ils n'ont pas changé tant que ça finalement, et il n'y aura rien à sauver de ce carnage, pire encore, prenez le morceau We will Remember, c'est littéralement une contrefaçon d'un riff de Delain, je du mal à imaginer comment In Flames pourrait faire plus embarrassant que ça, une véritable arnaque, on pourra peut-être sauver Burn de ce marasme, une sorte de morceau un peu plus musclé perdu dans un océan de médiocrité peuplé de vilaines ballades sirupeuses et de titres de Rock alternatif minables, minable étant l'adjectif qui convient le mieux pour qualifier I, The Mask.
C'est légèrement mieux que Battles, mais en même temps ça reste trop souvent honteusement dégueulasse pour que I, The Mask puisse être considéré comme autre chose qu'un nouvel album médiocre de la part d'un ancien groupe culte qui n'a plus que du sucre dans le réservoir.
Il faudra juste se contenter de ça, on pourra toujours se dire que ça aurait pu être pire après les deux purges précédentes, mais cela reste largement insuffisant pour que l'on puisse trouver ça satisfaisant, I the Mask est au mieux une collection de vieux merdier recyclé à partir d'un album déjà pas terrible, au pire c'est le pire du pire du Rock alternatif mou de la bite mixé à du Metalcore pourri à la In Flames, et c'est tout ce dont était capable In Flames aujourd'hui, bref, passez à côté de ce furoncle, circulez y'a rien à voir.
Track Listing:
1. Voices 04:47
2. I, the Mask 03:41
3. Call My Name 03:33
4. I Am Above 03:49
5. Follow Me 04:55
6. (This Is Our) House 04:18
7. We Will Remember 04:04
8. In This Life 03:52
9. Burn 03:43
10. Deep Inside 04:21
11. All the Pain 04:29
12. Stay with Me 05:16