C'est l'histoire d'un groupe de Power mélodique très influencé par le Heavy traditionnel que le label veut à tout prix transformer en un nouvel Amaranthe ou un nouveau Delain, parce qu'il semblerait qu'on ait pas déjà suffisamment de groupes de merde en ce moment.
Ce groupe tiraillé entre velléités métalliques et... la necessité de faire du pognon pour lui et pour label afin que l'affaire soit viable, c'est Kobra and the Lotus, petit groupe canadien sympa de Heavy à l'ancienne qui surfe sur la vague d'un certain revival du Metal traditionnel à chanteuse, parce que ouais, si vous n'avez pas compris, Kobra and the Lotus est un groupe qui vaut pour la personnalité et le charisme de sa chanteuse (notons qu'en languge de chroniqueur, si on vous dit qu'une chanteuse est charismatique, c'est juste une manière polie de dire qu'elle est bonne), ce qui explique surement la volonté du label de markéter le groupe comme une espèce de nouveau Lacuna Coil, quoi, elle est plus assez fraîche pour vous la Scabbia? il vous faut le modèle blond et plus jeune? putain de jeunisme...
Ce groupe tiraillé entre velléités métalliques et... la necessité de faire du pognon pour lui et pour label afin que l'affaire soit viable, c'est Kobra and the Lotus, petit groupe canadien sympa de Heavy à l'ancienne qui surfe sur la vague d'un certain revival du Metal traditionnel à chanteuse, parce que ouais, si vous n'avez pas compris, Kobra and the Lotus est un groupe qui vaut pour la personnalité et le charisme de sa chanteuse (notons qu'en languge de chroniqueur, si on vous dit qu'une chanteuse est charismatique, c'est juste une manière polie de dire qu'elle est bonne), ce qui explique surement la volonté du label de markéter le groupe comme une espèce de nouveau Lacuna Coil, quoi, elle est plus assez fraîche pour vous la Scabbia? il vous faut le modèle blond et plus jeune? putain de jeunisme...
Bon, déjà on en est là au niveau de la photo promo du groupe qui est un gigantesque nope, entre la meuf qui manipule de l'énergie rose et des musiciens qui font les beaux-gosses comme s'ils étaient dans une publicité pour du shampoing, on comprend vite que la stratégie marketing du label est claire, taper au portefeuille l'adolescente et/ou sa mère, et bien évidemment, tout ça va avoir une incidence sur la musique pratiquée par un groupe qui devient de plus en plus schizophrène, partagé entre les racines Heavy et les velléités commerciales.
Previal I, puisqu'il y aura un II qui sortira probablement plus tard cette année puisqu'il faut battre le fer tant qu'il est chaud, est donc produit par Jacob Hansen, mais attention, pas le Jacob Hansen d'Invocator qui a récemment produit le dernier Aborted, non, le Jacob Hansen producteur de Volbeat, Amaranthe ou Epica, Napalm Records insiste bien lourdement là-dessus histoire de capter l'attention du public le plus large possible, et c'est un positionnement marketing qui est vraiment bizarre dans le cas de Kobra and the Lotus, puisque ce n'est pas du tout ce qu'est le groupe, Napalm records a beau nous vendre ça comme étant un produit destiné aux fans de Delain, KatL reste fondamentalement un groupe de Power Metal, à quelques exceptions près, et on va vite y revenir.
Le premier morceau Gotham ne laisse que peut de doutes sur l'identité musicale de Kobra and the Lotus, un Power Metal d'obédience très mélodique mais en même temps plutôt lourd qui flirte très souvent avec une espèce de Power moderne progressif que connait très bien Jacob Hansen pour avoir bosser du côté de Mercenary ou d'Anubis Gate, Trigger Pulse sera d'ailleurs dans la même mouvance, le Heavy plus traditionnel des débuts est assez loin désormais, mais l'évolution de Kobra and the Lotus est plutôt naturelle, son Power Metal s'avère catchy et pas forcément destiné au public à qui le label essaie de vendre le bouzin, même si l'on pourra regretter, malheureusement, des lyrics écrites par une adolescentes dans son journal intime, et c'est sincèrement embarrassant, les paroles à base de Fallen Angel et de Broken wings sont périmées depuis le premier album d'Evergrey et méritent d'être interdites d'utilisation une bonne fois pour toute.
Je vous parlais plus haut d'exceptions et je faisais également référence à Lacuna Coil, on y arrive avec cette fameuse troisième piste, LE single choisi par le groupe et le label (ou imposé par le label?) pour promouvoir l'album chez les adolescentes, You Don't Know est un morceau foutrement impardonnable qui n'a rien à faire là, ce morceau, c'est un peu un vieux riff piqué à Helmet plaqué sur du Lacuna Coil putassier, Groove Nü Metal de baltringue où même Kobra Paige passe son temps à imiter les gimmicks vocaux de Cristina Scabbia, c'est non, non, et putain de non!
Ce n'est pas un cas isolé, Victim est du même calibre et on imagine bien le label choisir cette merde Nü Metal dégueulasse comme prochain single, et c'est carrément malhonnête puisqu'en dehors de ces deux titres radio friendly putassiers à mort Kobra and the Lotus reste un très bon petit groupe de Power mélodique qui essaie de ne pas trop sombrer dans la facilité.
C'est réellement schizophrène d'écouter juste après Victim un morceau comme Check the Phyrg qui est un instrumental mettant en valeur les talents de virtuose du guitariste Jasio Kulakowski pour un titre qui est finalement assez proche de ce que peut parfois proposer Angra, c'est un instrumental de prog aux relents de neo-classique, on est très loin de la pompe grossière de Lacuna Coil ou des référances à Amaranthe name-droppé par le label pendant la promo, Kobra and the Lotus est carrément autre chose, Hell on Earth est un pur morceau de Power moderne à la fois agressif et mélodique où Kobra Paige envoie du lourd, encore une fois on a droit à pas mal de références progressives et une structure loin d'être simpliste, la plupart des chansons, en dehors des deux singles de pop foireuse, sont plutôt habilement construites, misant sur l'efficacité et un caractère Heavy, à l'image de Specimen X (The Mortal Chamber), où le groupe parvient à allier Power Metal plutôt lourd avec des mélodies catchy au sein d'une structure pas des plus linéaires, Kobra and the Lotus est capable de proposer un mélange à la fois super accessible et étrangement sophistiqué, le groupe s'affirmant davantage comme un groupe de Power Prog sur la majorité des titres de ce premier Prevail, et ce n'est pas du tout ce qui était attendu vue le marketing dégueulasse du label.
On pourra regretter malgré tout quelques facilités, comme la petite Power Ballade Light me Up toujours quelconque qui est un passage obligé pas franchement intéressant, ou un Manifest Destiny très easy-listening à la qualité plutôt douteuse, et une production... à la Jacon Hansen en fait, à savoir un truc moderne super compressé où la basse est presque absente d'un mastering qui est devenue malheureusement la norme dans le Power Metal moderne, disons que de cette manière, on est sûr d'avoir un son de merde que ce soit sur ton matos de salon ou dans les écouteurs de ton smartphone, tout le monde est à égalité.
Si on fait abstraction des deux singles dégueulasses et des lyrics carrément embarrassants si vous n'êtes pas une gamine de quinze ans (J'imagine de Kobra Paige a pris des cours par correspondance à la célèbre Tony Kakko School of Shitty Lyrics), il faut bien avouer que Prevail I est un album plutôt cool, surtout que Kobra and the Lotus vaut largement mieux que l'étiquette pop que le label veut à tout prix lui coller sur le dos, le groupe prouvant ici davantage qu'il est particulièrement compétent lorsqu'il s'agit de proposer un Power Metal moderne à la fois accessible et sophistiqué qui flirte souvent avec le progressif, en conservant également un certain caractère agressif, même si le groupe a mis de l'eau dans son vin sur ce point-là, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose.
Il suffit d'enlever deux merdes honteuses et il vous reste un bon trente-six minutes de bon petit Power mélodique, ça reste un bon deal, en espérant que ce soit du côté progressif que le groupe continue de creuser et pas dans la pop de baltringue comme un vulgaire Amaranthe ou de la pompe de Lacuna Coil, Kobra and the Lotus vaut mieux que ça.
Previal I, puisqu'il y aura un II qui sortira probablement plus tard cette année puisqu'il faut battre le fer tant qu'il est chaud, est donc produit par Jacob Hansen, mais attention, pas le Jacob Hansen d'Invocator qui a récemment produit le dernier Aborted, non, le Jacob Hansen producteur de Volbeat, Amaranthe ou Epica, Napalm Records insiste bien lourdement là-dessus histoire de capter l'attention du public le plus large possible, et c'est un positionnement marketing qui est vraiment bizarre dans le cas de Kobra and the Lotus, puisque ce n'est pas du tout ce qu'est le groupe, Napalm records a beau nous vendre ça comme étant un produit destiné aux fans de Delain, KatL reste fondamentalement un groupe de Power Metal, à quelques exceptions près, et on va vite y revenir.
Le premier morceau Gotham ne laisse que peut de doutes sur l'identité musicale de Kobra and the Lotus, un Power Metal d'obédience très mélodique mais en même temps plutôt lourd qui flirte très souvent avec une espèce de Power moderne progressif que connait très bien Jacob Hansen pour avoir bosser du côté de Mercenary ou d'Anubis Gate, Trigger Pulse sera d'ailleurs dans la même mouvance, le Heavy plus traditionnel des débuts est assez loin désormais, mais l'évolution de Kobra and the Lotus est plutôt naturelle, son Power Metal s'avère catchy et pas forcément destiné au public à qui le label essaie de vendre le bouzin, même si l'on pourra regretter, malheureusement, des lyrics écrites par une adolescentes dans son journal intime, et c'est sincèrement embarrassant, les paroles à base de Fallen Angel et de Broken wings sont périmées depuis le premier album d'Evergrey et méritent d'être interdites d'utilisation une bonne fois pour toute.
Ce n'est pas un cas isolé, Victim est du même calibre et on imagine bien le label choisir cette merde Nü Metal dégueulasse comme prochain single, et c'est carrément malhonnête puisqu'en dehors de ces deux titres radio friendly putassiers à mort Kobra and the Lotus reste un très bon petit groupe de Power mélodique qui essaie de ne pas trop sombrer dans la facilité.
C'est réellement schizophrène d'écouter juste après Victim un morceau comme Check the Phyrg qui est un instrumental mettant en valeur les talents de virtuose du guitariste Jasio Kulakowski pour un titre qui est finalement assez proche de ce que peut parfois proposer Angra, c'est un instrumental de prog aux relents de neo-classique, on est très loin de la pompe grossière de Lacuna Coil ou des référances à Amaranthe name-droppé par le label pendant la promo, Kobra and the Lotus est carrément autre chose, Hell on Earth est un pur morceau de Power moderne à la fois agressif et mélodique où Kobra Paige envoie du lourd, encore une fois on a droit à pas mal de références progressives et une structure loin d'être simpliste, la plupart des chansons, en dehors des deux singles de pop foireuse, sont plutôt habilement construites, misant sur l'efficacité et un caractère Heavy, à l'image de Specimen X (The Mortal Chamber), où le groupe parvient à allier Power Metal plutôt lourd avec des mélodies catchy au sein d'une structure pas des plus linéaires, Kobra and the Lotus est capable de proposer un mélange à la fois super accessible et étrangement sophistiqué, le groupe s'affirmant davantage comme un groupe de Power Prog sur la majorité des titres de ce premier Prevail, et ce n'est pas du tout ce qui était attendu vue le marketing dégueulasse du label.
On pourra regretter malgré tout quelques facilités, comme la petite Power Ballade Light me Up toujours quelconque qui est un passage obligé pas franchement intéressant, ou un Manifest Destiny très easy-listening à la qualité plutôt douteuse, et une production... à la Jacon Hansen en fait, à savoir un truc moderne super compressé où la basse est presque absente d'un mastering qui est devenue malheureusement la norme dans le Power Metal moderne, disons que de cette manière, on est sûr d'avoir un son de merde que ce soit sur ton matos de salon ou dans les écouteurs de ton smartphone, tout le monde est à égalité.
Si on fait abstraction des deux singles dégueulasses et des lyrics carrément embarrassants si vous n'êtes pas une gamine de quinze ans (J'imagine de Kobra Paige a pris des cours par correspondance à la célèbre Tony Kakko School of Shitty Lyrics), il faut bien avouer que Prevail I est un album plutôt cool, surtout que Kobra and the Lotus vaut largement mieux que l'étiquette pop que le label veut à tout prix lui coller sur le dos, le groupe prouvant ici davantage qu'il est particulièrement compétent lorsqu'il s'agit de proposer un Power Metal moderne à la fois accessible et sophistiqué qui flirte souvent avec le progressif, en conservant également un certain caractère agressif, même si le groupe a mis de l'eau dans son vin sur ce point-là, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose.
Il suffit d'enlever deux merdes honteuses et il vous reste un bon trente-six minutes de bon petit Power mélodique, ça reste un bon deal, en espérant que ce soit du côté progressif que le groupe continue de creuser et pas dans la pop de baltringue comme un vulgaire Amaranthe ou de la pompe de Lacuna Coil, Kobra and the Lotus vaut mieux que ça.
Track Listing:
1. Gotham 05:28
2. Trigger Pulse 04:13
3. You Don't Know 04:22
4. Specimen X (The Mortal Chamber) 06:25
5. Light Me Up 03:44
6. Manifest Destiny 04:16
7. Victim 04:20
8. Check the Phyrg 04:10
9. Hell on Earth 04:23
10. Prevail 04:12