Mais qu'est-ce qui a pu se passer dans la tête de Fabban?
Fabban, c'est le seul membre permanent d'Aborym, la tête pensante, le chef, la seule chose constante dans un projet qui a toujours manqué de constance justement, mais c'est aussi ce qui faisait le charme d'Aborym, car Fabban a toujours été radical dans ses choix, qu'ils soient bons ou mauvais, et chaque album apportait son lot de changements, dans la musique où dans un line-up qui a toujours été à géométrie variable.
Le fait que Shifting.Negative soit différent d'un Dirty sorti il y a déjà quatre ans ne sera pas une surprise pour qui a suivi un peu la trajectoire d'Aborym, ce qui est plus surprenant, c'est l'ampleur du désastre, car n'y allons pas par quatre chemins, Shifting.Negative est tout simplement l'Illud Divinum Insanus d'Aborym, rien que ça.
Pourtant à la base, avec le recrutement de l'ancien Ephel Duath Davide Tiso arrivé avec toute une nouvelle fournée d'intérimaires pour l'occasion et une liste d'invités effroyablement longue, il y avait de quoi titiller ma curiosité, ça avait l'air de bosser sévère chez Fabban, et on pouvait même se laisser aller à espérer un hypothétique putain de bon disque... sauf que non, juste non, dix-mille fois non, Shifting.Negative va bien au delà d'un simple échec, c'est un véritable suivide et une parfaite négation de tout ce qu'a pu être Aborym dans le passé.
D'ailleurs, Shifting.Negative n'est tout simplement pas un album d'Aborym, imaginez une seconde que ce disque ne contient pas une seule putain de seconde de Black Industriel, en quoi renier tout l'ADN du projet était une bonne idée? personne ne le sait, pire encore, alors que le projet était à sa manière souvent innovant et radical dans ses choix, presque Avant-Gardiste et expérimental par moment, Aborym se met ici à pomper intégralement Nine Inch Nails, Marilyn Manson et tout un tas de merdes des années 90, Shifting.Negative est un disque d'électro-Indus alternatif de seconde zone, un massacre insensé qui contient pendant quarante-sept minutes le chiffre hallucinant de ZERO bonne idée, c'est fort quand même.
Rien que le titre d'ouverture Unpleasantness est choquant pour son improbable médiocrité, Aborym pompe allègrement un chorus à la Trent Reznor plaqué sur le riff le plus pourri de l'histoire de Rammstein pour un morceau qui sonne par moment comme un Waltari qui jouerait bourré, on parle quand même d'un groupe qui a sorti des albums comme Kali Yuga Bizarre ou Generator là, pas de n'importe quel groupe de baltringues, et pourtant, malgré sa complète médiocrité, Unpleasantness sera le meilleur morceau du disque, ouais, ce sera encore pire par la suite, ce qui en un sens est tout bonnement exceptionnel.
Car après un curieux morceau électronique presque instrumental qui semble durer trois heures et qui ne sert à rien, on va toucher le fond avec Decadence in a Nutshell, c'est bien simple, ce morceau, c'est comme si un groupe de trisomiques et de débiles profonds avait décidé de monter un groupe pour mixer du Ministry et du Rob Zombie, difficile de faire plus foiré et poussif que ça, mais où Fabban veut-il en venir bordel de merde? c'est sans couilles, c'est d'une pauvreté hallucinante, c'est de la mauvaise contrefaçon d'un truc dont la date limite de consommation est dépassée depuis 1997, ça n'a aucun sens, Aborym fait de l'indus Alternatif dépassé depuis plus de vingt ans, ce qui est déjà criminel, mais en plus il le fait mal, ce qui mériterait une lapidation en place publique sans procès.
Tout est défaillant du sol au plafond chez Shifting.Negative, le songwritting est dégueulasse, il n'y a pas d'autres mots, Aborym fait toujours la même chose, pomper des trucs des années 90's à la base plutôt catchy pour y insérer de longues plages électroniques qui n'ont aucun sens, ce qui fait que chaque morceau est une dégueulasserie, un bordel infâme, le chant est également horrible, que ce soit Fabban ou tous ses guests, on a toujours se chant nasillard qui semble être un Worst-of de tout ce qui se faisait de pire il y a plus de vingt ans dans la scène Indus/Alternative/Nü Metal.
Dans l'ensemble, Shifting.Negative bouffe à tous les râteliers, en voulant faire un truc qui était voué à l'échec, mélanger une musique grand public périmée depuis vingt ans avec de l'électronique obscure et avant-gardiste, même si sur ce second point, l'ensemble est aussi innovateur et inspiré que la pochette du disque qui transpire l'ennui et la manque d'imagination.
Shifting.Negative est horrible, une abomination, le genre d'album qui n'aurait jamais dû voir le jour, et surtout, en plus d'être profondément dégueulasse et vomitif, il est une complète négation de ce que fut le projet dans le passé, j'entends bien que Fabban voulait faire évoluer Aborym et ne souhaitait pas se répéter, mais il y a une différence entre évoluer et pomper intégralement des pans entiers de morceaux de Nine Inch Nails ou de Ministry en les harnachant à du Rock alternatif typé Nü Metal périmé depuis vingt ans.
Shifting.Negative pue la merde, tout simplement, à tel point que je ne veux plus jamais entendre parler d'Aborym, plus jamais.
Fabban, c'est le seul membre permanent d'Aborym, la tête pensante, le chef, la seule chose constante dans un projet qui a toujours manqué de constance justement, mais c'est aussi ce qui faisait le charme d'Aborym, car Fabban a toujours été radical dans ses choix, qu'ils soient bons ou mauvais, et chaque album apportait son lot de changements, dans la musique où dans un line-up qui a toujours été à géométrie variable.
Le fait que Shifting.Negative soit différent d'un Dirty sorti il y a déjà quatre ans ne sera pas une surprise pour qui a suivi un peu la trajectoire d'Aborym, ce qui est plus surprenant, c'est l'ampleur du désastre, car n'y allons pas par quatre chemins, Shifting.Negative est tout simplement l'Illud Divinum Insanus d'Aborym, rien que ça.
Pourtant à la base, avec le recrutement de l'ancien Ephel Duath Davide Tiso arrivé avec toute une nouvelle fournée d'intérimaires pour l'occasion et une liste d'invités effroyablement longue, il y avait de quoi titiller ma curiosité, ça avait l'air de bosser sévère chez Fabban, et on pouvait même se laisser aller à espérer un hypothétique putain de bon disque... sauf que non, juste non, dix-mille fois non, Shifting.Negative va bien au delà d'un simple échec, c'est un véritable suivide et une parfaite négation de tout ce qu'a pu être Aborym dans le passé.
D'ailleurs, Shifting.Negative n'est tout simplement pas un album d'Aborym, imaginez une seconde que ce disque ne contient pas une seule putain de seconde de Black Industriel, en quoi renier tout l'ADN du projet était une bonne idée? personne ne le sait, pire encore, alors que le projet était à sa manière souvent innovant et radical dans ses choix, presque Avant-Gardiste et expérimental par moment, Aborym se met ici à pomper intégralement Nine Inch Nails, Marilyn Manson et tout un tas de merdes des années 90, Shifting.Negative est un disque d'électro-Indus alternatif de seconde zone, un massacre insensé qui contient pendant quarante-sept minutes le chiffre hallucinant de ZERO bonne idée, c'est fort quand même.
Rien que le titre d'ouverture Unpleasantness est choquant pour son improbable médiocrité, Aborym pompe allègrement un chorus à la Trent Reznor plaqué sur le riff le plus pourri de l'histoire de Rammstein pour un morceau qui sonne par moment comme un Waltari qui jouerait bourré, on parle quand même d'un groupe qui a sorti des albums comme Kali Yuga Bizarre ou Generator là, pas de n'importe quel groupe de baltringues, et pourtant, malgré sa complète médiocrité, Unpleasantness sera le meilleur morceau du disque, ouais, ce sera encore pire par la suite, ce qui en un sens est tout bonnement exceptionnel.
Tout est défaillant du sol au plafond chez Shifting.Negative, le songwritting est dégueulasse, il n'y a pas d'autres mots, Aborym fait toujours la même chose, pomper des trucs des années 90's à la base plutôt catchy pour y insérer de longues plages électroniques qui n'ont aucun sens, ce qui fait que chaque morceau est une dégueulasserie, un bordel infâme, le chant est également horrible, que ce soit Fabban ou tous ses guests, on a toujours se chant nasillard qui semble être un Worst-of de tout ce qui se faisait de pire il y a plus de vingt ans dans la scène Indus/Alternative/Nü Metal.
Dans l'ensemble, Shifting.Negative bouffe à tous les râteliers, en voulant faire un truc qui était voué à l'échec, mélanger une musique grand public périmée depuis vingt ans avec de l'électronique obscure et avant-gardiste, même si sur ce second point, l'ensemble est aussi innovateur et inspiré que la pochette du disque qui transpire l'ennui et la manque d'imagination.
Shifting.Negative est horrible, une abomination, le genre d'album qui n'aurait jamais dû voir le jour, et surtout, en plus d'être profondément dégueulasse et vomitif, il est une complète négation de ce que fut le projet dans le passé, j'entends bien que Fabban voulait faire évoluer Aborym et ne souhaitait pas se répéter, mais il y a une différence entre évoluer et pomper intégralement des pans entiers de morceaux de Nine Inch Nails ou de Ministry en les harnachant à du Rock alternatif typé Nü Metal périmé depuis vingt ans.
Shifting.Negative pue la merde, tout simplement, à tel point que je ne veux plus jamais entendre parler d'Aborym, plus jamais.