Comme il m'est impossible de tout chroniquer, par manque de temps, de motivation, ou tout simplement car je n'ai pas grand chose d'intéressant à dire, j'ai choisi de vous proposer tous les mois ces Chroniques en rafale, où je vous donnerai mon avis sur les albums que je n'ai justement pas eu le temps de chroniquer, bien sûr, je n'irai pas en profondeur comme je peux le faire lors des chroniques classiques, et je me contenterai d'un survol général, en tâchant d'être à la fois concis et précis, un paquet de mini-chroniques si vous voulez.
Exceptionnellement ce mois-ci, vous ne trouverez pas de Grindcorner à la fin de ce post, en effet, Septembre fut un déluge de sorties en tout genre, et je dois vous parler d'un très grand nombre d'albums, mettre un Grindcorner à la fin de ce merdier serait assez indigeste, pas de porno grind aux pochettes dégueulasses cette fois-ci, on fait dans le sérieux et dans le concis, j'ai dix-sept (Putain!) albums dont je dois vous parler, alors on ne perd pas de temps, voici les chroniques en rafale du mois de septembre, enjoy... ou pas!
Exceptionnellement ce mois-ci, vous ne trouverez pas de Grindcorner à la fin de ce post, en effet, Septembre fut un déluge de sorties en tout genre, et je dois vous parler d'un très grand nombre d'albums, mettre un Grindcorner à la fin de ce merdier serait assez indigeste, pas de porno grind aux pochettes dégueulasses cette fois-ci, on fait dans le sérieux et dans le concis, j'ai dix-sept (Putain!) albums dont je dois vous parler, alors on ne perd pas de temps, voici les chroniques en rafale du mois de septembre, enjoy... ou pas!
1349 - Massive Cauldron of Chaos (Season of Mist)
Quatre ans d'attente pour ça, non seulement Massive Cauldron of Chaos est un titre d'album très con, mais la musique de 1349 ne parvient jamais à être intéressante, 1349 fait du black que t'as déjà entendu mille fois avant, décontracté du gland, sans trop se faire chier, un album à la violence ennuyeuse, où l'on a du mal à se sentir concerner tant cela manque d'impact et de folie, reste que Frost est un putain de bon batteur quand il n'est pas sous Lexomil avec Satyricon, allez, merci d'être passé, revenez que vous aurez l'embryon d'une bonne idée, je préférais encore les expérimentations de Demonoir à ce Black sans imagination et sans intérêt...
(Streaming intégral via Bandcamp)
(Streaming intégral via Bandcamp)
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Dark Fortress - Venereal Dawn (Century Media)
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Iron Reagan - The Tyranny of Will (Napalm Records)
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Xerath - III (Candlelight Records)
Dommage que je n'ai pas trouvé le temps de vous chroniquer le nouveau Dark Fortress, car après quelques premières écoutes compliquées, ce fut la révélation, les allemands venaient de sortir un excellent disque, encore, Venereal Dawn est comme d'habitude très long, mais fait preuve de cohésion du début à la fin, sans aucun fillers, les ambiances sont géniales, c'est à la fois bourrin et diaboliquement atmosphérique, mélodique, mystérieux, l'album est riche en textures, n'hésite pas à vagabonder en dehors du black sans que cela semble hors de propos, encore du bien bel ouvrage de la part de Dark Fortress, juste un putain de bon disque qui rassemble tout ce qu'a fait le groupe par le passé tout en faisant preuve d'ouverture et en incorporant des choses nouvelles, brillant!
(En écoute: Venereal Dawn)
Iron Reagan - The Tyranny of Will (Napalm Records)
Voici donc le nouveau Municipal Waste Iron Reagan, le side project du chanteur et d'un guitariste de Municipal Waste dont le but est de faire du Municipal Waste en vaguement plus Punk sous un autre nom, ouais, c'est ça le concept, et l'album est globalement fidèle à ce qu'on attend, sans plus, 25 titres très courts d'un assaut Punk/Thrash redondant et quelconque qui ravira surement les plus jeunes pour son côté direct et sans prise de tête...
(Ecoute intégrale via Bandcamp)
Xerath - III (Candlelight Records)
C'est toujours sympa d'avoir des nouvelles de Xerath, le groupe est constant, peut-être trop, et c'est peut-être ça le problème, on se retrouve toujours avec la même tambouille à la Strapping young Lad version symphonique, alors ouais, c'est dramatique, c'est joli, bien foutu, mais Xerath est un peu un one-trick pony qui fait la même chose depuis le début, je dois vous avouer que je me suis ennuyé à l'écoute de ce troisième album...
(Ecoute intégrale via Bandcamp)
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A Sound of Thunder - The Lesser Key of Solomon (Mad Neptune)
The Lesser Key of Salomon n'est pas l'album qui va changer votre vie, loin de là, mais A Sound of Thunder propose un très bon Heavy Metal traditionnel à chanteuse malgré quelques déviances Hard Rock que je trouve un poil trop mollassonne, c'est dommage, car quand le groupe envoie le steak, c'est vachement efficace, dommage que ce ne soit pas souvent le cas, reste un album sympa d'un petit groupe qui l'est tout autant, avis aux amateurs de vieux Heavy...
(Ecoute intégrale via Bandcamp)
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Krieg - Transient (Candlelight Records)
Krieg est l'un des plus anciens de la scène Black américaine dont le seul membre permanent est Neil Jameson, œuvrant inlassablement dans un Black tordu et malsain à souhait, toujours haineux, Transient avait toutes les cartes en main pour être un très bon disque, seulement voilà, ça ne fonctionne pas vraiment, la faute à un manque d'intensité et d'impact, je m'attendais à une mandale dans la gueule, je n'ai eu qu'une gifle, et c'est un peu décevant...
(Ecoute intégral sur Bandcamp)
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Riot - Unleash the Fire (Steamhammer)
Riot est toujours là, on pensait le groupe enterré après le décès de Mark Reale et le départ (encore!) du chanteur Tony Moore, et pourtant, le plus sous-estimé des groupes de Heavy américain continue sa route avec un line-up remanié et donc un nouveau chanteur qui assure, rebaptisé Riot V désormais, le groupe délivre un Unleash the Fire pêchu et classique, dans la ligné du précédent Immortal soul, peut-être en un peu moins speedé, quoiqu'il en soit ce nouveau Riot V est pas mal, bien charpenté, et en plus y'a une pochette toute moche, histoire de perpétuer la tradition du groupe en la matière...
(En écoute: Take me Back)
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Nothgard - Age of Pandora (Trollzorn Records)
Nothgard est typiquement le groupe de MeloDeath folky allemand quelconque et sans intérêt, mais comme le chateur/Guitariste de la formation a récemment rejoint Equilibrium, il était normal que le groupe sorte un disque histoire de profiter de cette exposition inespérée, bref, Nothgard est toujours aussi quelconque, pas honteux, mais rien ne le distingue de la cohorte de groupes du même style, même pas les ajouts symphoniques, l'album est sympa, facile d'accès, mais aucune raison d'y revenir souvent...
(En écoute: Age of Pandora)
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The Order of Israfel - Wisdom (Napalm Records)
Wisdom est le premier album de The Order of Israfel, un groupe initié par Tom sutton (Church of Misery) et Patrik Andersson Winberg (DoomDogs), et vu le pedigree de ces types, pas de doute, c'est de Doom vintage qu'il s'agit, et du pas dégueulasse en plus, qui mélange du Black Sabbath, du Cathedral ou du Saint Vitus, que du classique donc, et pour un premier album tout ça est très convaincant, mais je reste persuadé qu'il y a moyen de faire un truc un peu plus personnel, leur Doom est un poil passe-partout ici, on y passe un bon moment, mais en dehors de ça, l'album manque de relief, la prochaine fois peut-être...
(En écoute: Wisdom)
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Philm - Fire from the Evening Sun (UDR Music)
Cela fait un an que ce vieil aigri de Dave Lombardo balance sur ses anciens collègues de Slayer en leur balançant régulièrement des boules puantes, il était temps de se remettre au boulot et de se recentrer sur la musique, c'est chose faite avec la sortie de ce second album de son projet Philm, trio de Rock progressif experimental, pour un Fire from the Evening Sun bien plus structuré et cohérent que son prédécesseur qui était marqué par un côté bordelique qui faisait la part belle à l'improvisation, ici, c'est moins le bordel, même si on passe par tout un tas d'expériences diverses, en passant d'un genre à l'autre avec une certaine réussite, du Jazz au prog en passant par le Rock, le stoner, et même parfois du Thrash, en prenant un malin plaisir à brouiller les cartes, Philm réussit son coup et s'affranchit des barrière, bien sûr, il y a des trucs que j'aime plus que d'autres, c'est le genre d'album que j'ai plutôt tendance à picorer à l'envie de temps en temps, quoiqu'il en soit, c'est avec surprise que je trouve ce disque plutôt bon, en tout cas très intéressant pour toutes les expériences qu'il propose...
(En écoute: Blue Dragon)
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Bullet - Storm of Blades (Nuclear Blast)
Cinquième album pour les suédois de Bullet, qui continuent de brasser le Heavy Metal à l'ancienne et le gros Hard Rock couillu, mais qui malheureusement s'enferme dans un schéma que l'on connait déjà, condamner à sortir plus ou moins le même disque tous les deux ans, Storm of Blades est bon, comme d'habitude, mélange pas trop subtil entre Judas Priest et AC/DC, avec du fun, de l'envie, et de l'énergie, c'est super efficace, mais comment vous dire... c'est tellement vu et revu que l'énergie ne suffit pas toujours à masquer les emprunts aux aînés, Bullet signe un album correct qui envoie, aux références très voyantes mais pleinement assumées, sans aucune originalité ni volonté de proposer ne serait-ce qu'un seul truc nouveau...
(En écoute: Storm of Blades)
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Threshold – For the Journey (Nuclear Blast)
Threshold est le Dream Theater anglais, sauf que voilà, Threshold ne sera jamais Dream Theater et n'atteindra jamais le même niveau de notoriété, faut dire aussi que Threshold ne pratique pas la branlette technico-technique et préfère se concentrer sur des morceaux plus "simples" chargés d'émotion et d'âme, c'est comme ça, on y peut rien, pourtant, Threshold, c'est bien mieux que ce que fait Dream Theater depuis une dizaine d'années, un manque de reconnaissance qui frappe également des Voyager ou des Anubis Gate, comme quoi avoir une discographie composé d'albums géniaux n'est pas toujours un gage de succès, For the Journey est un putain d'album de Metal Progressif, point barre, un album qui reste fidèle à la formule traditionnel de Threshold, et c'est bien la seule chose que l'on pourra lui reprocher, allez, faites pas vos putes, laissez une chance à Threshold...
(En écoute: Watchtower on the Moon)
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Crimson Shadows - Kings Among Men (Napalm Records)
Il y a des albums, comme ça, qui sont juste bons, et il n'y a pas grand chose d'autre à en dire, c'est le cas de ce Kings among Men des canadiens de Crimson shadow, il est est bon, fait plaisir à l'oreille, et c'est tout, on se mange une bonne petite tranche de Power Metal mélangé à du Death mélodique, bien foutu, bien composé, solide, on passe un bon moment et c'est tout ce qu'on demandait, avec juste ce qu'il faut de virtuosité, bref, un bon disque...
(En écoute: Heroes among us)
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Yob - Clearing the Path to Ascend (Neurot Recordings)
Après avoir occupé le terrain l'année dernière avec les excellents albums de Vhöl et de Lumbar, Mike Scheidt revient cette année avec son projet principal, Yob, et avec Clearing the Path to Ascend, on est parti pour une drôle de balade, quatre titres, et une bonne heure de Doom/Stoner, rien que ça, une oeuvre cathartique, profonde, dure, majestueuse, pour un groupe qui poursuit l'évolution entamée avec Atma en 2011, en allant même beaucoup plus loin, Clearing the Path to Ascend est une expérience à vivre, douloureuse certes, mais indispensable...
(En écoute: Unmask the spectre)
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Darkspace - Dark Space III I (Avantgarde Music)
Oh mon dieu! Nouveau Darkspace! putain c'est génial! album de l'année! blahblahblah, ouais, Darkspace c'est bien, mieux que ça, génial même, sauf que Darkspace, c'est toujours un peu le même délire depuis le début, le même Black Ambient/Atmosphérique industriel qui déchire sa mère, c'est brillant, mais ça donne surtout l'impression que les gars ont enregistré une centaine de titres il y a dix ans et qu'ils en prennent quelques uns au pif pour nous pondre un album, seule différence avec ce Dark space III I (vu que IV c'est trop mainstream) par rapport à Dark space III, y'a moins de titres, mais ils sont plus longs, une heure quand même pour trois morceaux, ce qui le rapproche de Dark space II, à part ça, ça bute ouais, mais comme d'habitude en fait...
(Ecoute intégrale via Bandcamp)
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Ævangelist - Writhes in the Murk (Debemur Morti Productions)
J'avais adoré le Omen Ex simulacra des américains d'Ævangelist sorti l'année dernière, et j'attendais avec impatience le nouveau, et comme souvent dans ce genre de situation, j'ai été déçu, pas de beaucoup, mais déçu quand même, Writhes in the Murk donne l'impression d'un groupe tellement enfoncé dans les ténèbres qu'il a fini par se perdre en route, ce nouveal album est moins frontal que son prédécesseur, ce qui n'est pas forcement une bonne nouvelle, la musique, ou plutôt l'anti-musique, d'Ævangelist se fait tellement illisible qu'elle en devient un vrai mindfuck, gros magma de haine et de violence ultra vicieux dont on ne comprend plus grand chose au final, ce nouvel album franchit un pas supplémentaire dans l'extrémisme sonore, une véritable torture psychologique du début à la fin, Ævangelist devient un peu trop cacophonique ici, avec notamment l'inclusion de parties de saxophone destructurées histoire d'ajouter à la paranoïa ambiante, mais finalement, Ævangelist fait ce qu'on attend de lui, aller de plus en plus loin dans le Chaos et les ténèbres, ce n'est pas pour tout le monde, et je m'abstiendrais de noter ce bouzin, surtout que j'hésite constamment entre le 0/5 et le 5/5.
(Ecoute intégral via Bandcamp)
Non noté
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Earth - Primitive And Deadly (Southern Lord Recordings)
C'est la dix-septième mini-chronique de ce post, et j'en ai un peu marre, alors, les fans de Drone/Doom/Stoner, j'vous mets un bon 4/5 pour ce nouveau Earth et on en parle plus? en plus il est en écoute sur Bandcamp...