On ne va pas se mentir, on s'était salement ennuyé il y a deux ans avec le Requiem for the Indifferent des hollandais, peu inspiré, décousu, trop long, Epica s'était vautré, et pour la première fois, on avait le sentiment que les bataves étaient arrivés au bout de leur formule et que malgré quelques tentatives de changement, le groupe était incapable de se renouveler, proposer des titres très longs, pourquoi pas, seulement voilà, Epica n'est pas un groupe de Prog, et il est bien incapable de tenir sur la durée de très longues chevauchées, surtout que la débauche d'orchestrations en tout genre ne parvenait pas à masquer l'indigence des compositions de Mark Jansen.
Surement conscient de cet état de fait, Jansen et compagnie ont tout simplement fait la seule chose possible pour eux après un premier échec, faire marche arrière, et revenir aux bases, une méthode qui n'est jamais payante, plus un aveu d'impuissance face à la créativité qui s'étiole qu'un véritable choix artistique, et c'est presque sans surprise que The Quantum Enigma est un album fade, plat, et convenu, même pas une déception, car pour être déçu, encore fallait-il attendre quelque chose...
L'air de rien, Epica est devenu en une dizaine d'années le chef de file du Metal symphonique à chanteuse, ayant inspiré tout un tas de clones à travers l'Europe, il faut dire aussi que Simone Simons est devenue une icone dans le genre, une véritable référence, vocalement, mais elle est bonne aussi, vous allez me traiter de sexiste, mais ça compte, Epica ne serait jamais devenu ce qu'il est en terme de popularité avec une chanteuse moche, mais c'est le cas de tous les groupes qui ont des chanteuses, après tout, ça reste un business, ne l'oublions pas, et on attire pas les mouches avec du vinaigre.
Epica, c'est donc Mark Jansen et Simone Simons, le groupe, on s'en tape, à part les fans hardcore, personne ne connait leurs noms de toute façon, la Simone pour attirer le chaland, et Jansen en coulisse pour faire tourner la machine, la vendeuse et le boulanger si vous préférez, et même si l'on sait que c'est le boulanger qui fait tout le boulot, ce sont bien les miches de la vendeuse que l'on aimerait tâter.
Bref, revenons à The Quantum Enigma, puisqu'il faut bien en parler un peu et que ce ne serait pas sérieux de ma part si la chronique se résumait à un vague c'est de la merde, il y a d'ailleurs un peu plus à en dire.
Retour en arrière donc pour nos bataves, les longues chansons moisies chiantes, poubelle! ça tombe bien, c'était une idée de merde, malheureusement, c'était la seule idée qu'avait eu le groupe pour tenter d'évoluer, et ce nouvel album est la preuve qu'ils n'en ont pas eu d'autre, même pas le début d'un embryon de vague idée, nop, que dalle, et alors que l'on pourrait attendre de la part du leader incontesté de la scène qu'il dirige, inspire, et emmène le genre dans une autre direction, Epica va faire tout le contraire, et se complaire dans un univers cloisonné, en s'enfermant dans les codes et les pires clichés du genre, ouais, ça va tourner en rond, et tourner encore, et l'on ne voit pas vraiment d'issue pour ce groupe qui semble bien décider à se contenter de ça, tout en faisant un vacarme pas possible pour hurler à la face du monde son agonie.
The Quantum Enigma est peut-être encore pire que Requiem for the Indifferent, au moins ce dernier tentait quelque chose, c'était foiré, mais il y avait eu une certaine prise de risque et une volonté de faire les choses différemment, ici, Epica va s'abaisser au niveau de la concurrence, et revenir à un style de composition stéréotypé au possible.
De ce fait, quelle est désormais la différence entre Epica et l'un de ses random clones disséminés dans toute l'Europe? le budget effets spéciaux du bouzin, et c'est à peu près tout.
Ben ouais, vous croyez quoi? on est dans de la superproduction à la Michael Bay là, faut que ça pète, que ça en jette un maximum, c'est donc une débauche d'effets spéciaux à base d'orchestrations grandioses et de chœurs à laquelle on va assister ici, une utilisation massive d'artifices qui n'a qu'un seul but, masquer toute l'indigence du propos sous un déluge d'effets symphonique, over the top et ampoulé à l'extrême, pompeux aussi, car bien entendu, ils en font trop, bien trop.
Progressif mon cul, Epica fait dans le convenu et dans le classique, avec des titres formatés au possible, la plupart du temps en format cinq minutes, ce qui est un peu le format radio du genre, j'imagine que la volonté du groupe était de nous pondre une dizaine de singles potentiels, pas de bol, tout cela est tellement inconséquent qu'on a plutôt l'impression d'entendre tout un tas de fillers et de titres de remplissage, la plupart des morceaux sont bricolés pour être efficaces et assimilables sans difficulté dès la première écoute, faisant de The Quantum Enigma de la pure soupe Metal symphonique sans aucun intérêt, The Soup Enigma ou The Quantum Soup, à vous de voir.
Toute la platitude abyssale du propos est résumé par le début d'album, la longue introduction symphonique, ultra banale, on connait, merci, et The Second Stone va donc être incroyablement convenu, surproduit, pompeux, les orchestrations rugissent avec puissance, les chœurs sont omniprésent, d'ailleurs, on a souvent l'impression que Simone n'est là que pour faire des vocalises pour accompagner la chorale, et pas dans un registre lyrique habituel, le chant se fait un peu plus pop, il faut également noter que le groupe s'est mis au diapason de ses orchestrations, tout ça est très Heavy, et Epica montre ses muscles, sans aucune subtilité, le titre suivant ne va pas montrer de signe d'amélioration, c'est même le contraire, les hollandais font faire encore plus bourrin et manichéen, The Essence of Silence débute par une intro piano/violon qu'on a déjà entendu mille fois, amenant un passage Death ultra Heavy avec du Growl, un growl d'ailleurs très présent tout au long du titre, et la Simone est quasiment réduite au refrain comme une vulgaire intérimaire de luxe, bonjour le vieux cliché du duo chant de princesse/Cookie Monster, plus qu'un titre d'Epica, on a plus ici l'impression d'écouter un titre de Mayan, une espèce de Death sympho à la con, mais il faut quand même avouer que la rouquine intervient avec classe durant le peu de temps qu'il lui est imparti.
Mark Jansen a donc sorti un nouvel album de Mayan en début d'année, il fallait bien qu'il s'occupe pendant que la grosse Simone était en train de mettre bas, et il faut croire que le Jansen avait encore tout un tas de chansons de Mayan en stock, puisque ce début d'album donne l'impression qu'il a recyclé du Mayan dans Epica, après tout, faut pas gâcher, et tant pis si tout cela pulvérise toute la personnalité et le style originel d'Epica, et cette impression de recyclage de Mayan et cette orientation bourrine rien dans la tête tout dans muscles va se confirmer avec un Victims of Contengency ultra brutal, orienté Death avec une bonne louche d'industriel et de symphonique, pauvre Simone, y a tellement de growls dans ce bordel que ses interventions semblent sortir de nulle part et apparaissent quasiment hors-sujet vu la bourrinitude du truc, le chant féminin est ici plus utilisé comme un vague artifice, ce qui est plutôt grotesque pour du Epica.
Sense Without Sanity va marquer un changement dans l'attitude du groupe, qui va se faire plus calme, et l'on va retrouver un Epica plus classique, moins bourrin, avec un morceau de plus de sept minutes qui s'écoule tranquillement, un morceau classique de Metal à chanteuse, et surprise, Simone reprend la main, le growl étant réduit à quelques passages spécifiques, le genre de titre typique de princesse qui pète dans la soie, c'est mignon, gentil, mais bien trop long et stéréotypé.
Et c'est à partir de long titre que l'on va rentrer dans une longue série de fillers et de pseudo-singles sans intérêt, formatés, prévisibles, et s'il n'y avait pas la débauche d'effets spéciaux, on se croirait chez Diabulus in Musica, autant dire qu'on va s'emmerder salement à l'écoute de ces morceaux classiques et convenus, du gros foutage de gueule et du pilotage automatique, et l'on va même se bouffer une interlude orientale de trois minutes, putain, trois minutes de saloperies épico-japonisantes, rien à tirer de titres comme Unchain Utopia, Chemical Insomnia, Reverence, Omen ou Natural Corruption, de la putain de soupe, aucune envergure, aucune patate, aucune nouveauté, on est dans le pur recyclage et la redite, ça déborde d'orchestration, Simone règne en maître alors que les growls sont contenus sur les quelques passages plus bourrin, Epica est dans une situation où il cherche le single à tout prix, et cela produit l'effet inverse, car en fin de compte, on ne retient pas grand chose, évidemment c'est bien foutu, les orchestrations sont énormes, les chœurs aussi, mais c'est quand même une sacré supercherie, de la poudre aux yeux dont le seul but et de dissimuler le manque d'idées et d'inspiration, le manque d'ambition aussi, car malgré la débauche de moyen, l'ensemble s'avère bien fade et sans réelle saveur, même le dernier titre, la suite de Kingdom of Heaven donc, qui fait quand même ses douze minutes, et qui se veut donc épique et progressif, ne va jamais vraiment décoller et cela va manquer d'ampleur et de panache, surtout qu'arrivé à ce point là, si tu t'es tapé tout le disque d'une traite, le pavé ennuyeux et pompeux va plutôt résonner comme une longue agonie finale...
Surement conscient de cet état de fait, Jansen et compagnie ont tout simplement fait la seule chose possible pour eux après un premier échec, faire marche arrière, et revenir aux bases, une méthode qui n'est jamais payante, plus un aveu d'impuissance face à la créativité qui s'étiole qu'un véritable choix artistique, et c'est presque sans surprise que The Quantum Enigma est un album fade, plat, et convenu, même pas une déception, car pour être déçu, encore fallait-il attendre quelque chose...
L'air de rien, Epica est devenu en une dizaine d'années le chef de file du Metal symphonique à chanteuse, ayant inspiré tout un tas de clones à travers l'Europe, il faut dire aussi que Simone Simons est devenue une icone dans le genre, une véritable référence, vocalement, mais elle est bonne aussi, vous allez me traiter de sexiste, mais ça compte, Epica ne serait jamais devenu ce qu'il est en terme de popularité avec une chanteuse moche, mais c'est le cas de tous les groupes qui ont des chanteuses, après tout, ça reste un business, ne l'oublions pas, et on attire pas les mouches avec du vinaigre.
Epica, c'est donc Mark Jansen et Simone Simons, le groupe, on s'en tape, à part les fans hardcore, personne ne connait leurs noms de toute façon, la Simone pour attirer le chaland, et Jansen en coulisse pour faire tourner la machine, la vendeuse et le boulanger si vous préférez, et même si l'on sait que c'est le boulanger qui fait tout le boulot, ce sont bien les miches de la vendeuse que l'on aimerait tâter.
Bref, revenons à The Quantum Enigma, puisqu'il faut bien en parler un peu et que ce ne serait pas sérieux de ma part si la chronique se résumait à un vague c'est de la merde, il y a d'ailleurs un peu plus à en dire.
Retour en arrière donc pour nos bataves, les longues chansons moisies chiantes, poubelle! ça tombe bien, c'était une idée de merde, malheureusement, c'était la seule idée qu'avait eu le groupe pour tenter d'évoluer, et ce nouvel album est la preuve qu'ils n'en ont pas eu d'autre, même pas le début d'un embryon de vague idée, nop, que dalle, et alors que l'on pourrait attendre de la part du leader incontesté de la scène qu'il dirige, inspire, et emmène le genre dans une autre direction, Epica va faire tout le contraire, et se complaire dans un univers cloisonné, en s'enfermant dans les codes et les pires clichés du genre, ouais, ça va tourner en rond, et tourner encore, et l'on ne voit pas vraiment d'issue pour ce groupe qui semble bien décider à se contenter de ça, tout en faisant un vacarme pas possible pour hurler à la face du monde son agonie.
The Quantum Enigma est peut-être encore pire que Requiem for the Indifferent, au moins ce dernier tentait quelque chose, c'était foiré, mais il y avait eu une certaine prise de risque et une volonté de faire les choses différemment, ici, Epica va s'abaisser au niveau de la concurrence, et revenir à un style de composition stéréotypé au possible.
De ce fait, quelle est désormais la différence entre Epica et l'un de ses random clones disséminés dans toute l'Europe? le budget effets spéciaux du bouzin, et c'est à peu près tout.
Ben ouais, vous croyez quoi? on est dans de la superproduction à la Michael Bay là, faut que ça pète, que ça en jette un maximum, c'est donc une débauche d'effets spéciaux à base d'orchestrations grandioses et de chœurs à laquelle on va assister ici, une utilisation massive d'artifices qui n'a qu'un seul but, masquer toute l'indigence du propos sous un déluge d'effets symphonique, over the top et ampoulé à l'extrême, pompeux aussi, car bien entendu, ils en font trop, bien trop.
Progressif mon cul, Epica fait dans le convenu et dans le classique, avec des titres formatés au possible, la plupart du temps en format cinq minutes, ce qui est un peu le format radio du genre, j'imagine que la volonté du groupe était de nous pondre une dizaine de singles potentiels, pas de bol, tout cela est tellement inconséquent qu'on a plutôt l'impression d'entendre tout un tas de fillers et de titres de remplissage, la plupart des morceaux sont bricolés pour être efficaces et assimilables sans difficulté dès la première écoute, faisant de The Quantum Enigma de la pure soupe Metal symphonique sans aucun intérêt, The Soup Enigma ou The Quantum Soup, à vous de voir.
Toute la platitude abyssale du propos est résumé par le début d'album, la longue introduction symphonique, ultra banale, on connait, merci, et The Second Stone va donc être incroyablement convenu, surproduit, pompeux, les orchestrations rugissent avec puissance, les chœurs sont omniprésent, d'ailleurs, on a souvent l'impression que Simone n'est là que pour faire des vocalises pour accompagner la chorale, et pas dans un registre lyrique habituel, le chant se fait un peu plus pop, il faut également noter que le groupe s'est mis au diapason de ses orchestrations, tout ça est très Heavy, et Epica montre ses muscles, sans aucune subtilité, le titre suivant ne va pas montrer de signe d'amélioration, c'est même le contraire, les hollandais font faire encore plus bourrin et manichéen, The Essence of Silence débute par une intro piano/violon qu'on a déjà entendu mille fois, amenant un passage Death ultra Heavy avec du Growl, un growl d'ailleurs très présent tout au long du titre, et la Simone est quasiment réduite au refrain comme une vulgaire intérimaire de luxe, bonjour le vieux cliché du duo chant de princesse/Cookie Monster, plus qu'un titre d'Epica, on a plus ici l'impression d'écouter un titre de Mayan, une espèce de Death sympho à la con, mais il faut quand même avouer que la rouquine intervient avec classe durant le peu de temps qu'il lui est imparti.
Mark Jansen a donc sorti un nouvel album de Mayan en début d'année, il fallait bien qu'il s'occupe pendant que la grosse Simone était en train de mettre bas, et il faut croire que le Jansen avait encore tout un tas de chansons de Mayan en stock, puisque ce début d'album donne l'impression qu'il a recyclé du Mayan dans Epica, après tout, faut pas gâcher, et tant pis si tout cela pulvérise toute la personnalité et le style originel d'Epica, et cette impression de recyclage de Mayan et cette orientation bourrine rien dans la tête tout dans muscles va se confirmer avec un Victims of Contengency ultra brutal, orienté Death avec une bonne louche d'industriel et de symphonique, pauvre Simone, y a tellement de growls dans ce bordel que ses interventions semblent sortir de nulle part et apparaissent quasiment hors-sujet vu la bourrinitude du truc, le chant féminin est ici plus utilisé comme un vague artifice, ce qui est plutôt grotesque pour du Epica.
Sense Without Sanity va marquer un changement dans l'attitude du groupe, qui va se faire plus calme, et l'on va retrouver un Epica plus classique, moins bourrin, avec un morceau de plus de sept minutes qui s'écoule tranquillement, un morceau classique de Metal à chanteuse, et surprise, Simone reprend la main, le growl étant réduit à quelques passages spécifiques, le genre de titre typique de princesse qui pète dans la soie, c'est mignon, gentil, mais bien trop long et stéréotypé.
Et c'est à partir de long titre que l'on va rentrer dans une longue série de fillers et de pseudo-singles sans intérêt, formatés, prévisibles, et s'il n'y avait pas la débauche d'effets spéciaux, on se croirait chez Diabulus in Musica, autant dire qu'on va s'emmerder salement à l'écoute de ces morceaux classiques et convenus, du gros foutage de gueule et du pilotage automatique, et l'on va même se bouffer une interlude orientale de trois minutes, putain, trois minutes de saloperies épico-japonisantes, rien à tirer de titres comme Unchain Utopia, Chemical Insomnia, Reverence, Omen ou Natural Corruption, de la putain de soupe, aucune envergure, aucune patate, aucune nouveauté, on est dans le pur recyclage et la redite, ça déborde d'orchestration, Simone règne en maître alors que les growls sont contenus sur les quelques passages plus bourrin, Epica est dans une situation où il cherche le single à tout prix, et cela produit l'effet inverse, car en fin de compte, on ne retient pas grand chose, évidemment c'est bien foutu, les orchestrations sont énormes, les chœurs aussi, mais c'est quand même une sacré supercherie, de la poudre aux yeux dont le seul but et de dissimuler le manque d'idées et d'inspiration, le manque d'ambition aussi, car malgré la débauche de moyen, l'ensemble s'avère bien fade et sans réelle saveur, même le dernier titre, la suite de Kingdom of Heaven donc, qui fait quand même ses douze minutes, et qui se veut donc épique et progressif, ne va jamais vraiment décoller et cela va manquer d'ampleur et de panache, surtout qu'arrivé à ce point là, si tu t'es tapé tout le disque d'une traite, le pavé ennuyeux et pompeux va plutôt résonner comme une longue agonie finale...
Ce n'est pas non plus un désastre absolu, c'est juste de la soupe.
Epica cède ici à toutes les facilités d'écriture du genre, avec tous les clichés qu'implique la démarche, les bataves sont revenus à un format classique, presque basique, et vont droit à l'essentiel sans se poser de questions, sans subtilités non plus, et l'on a ici affaire à un pur produit de consommation courante, dont l'objectif est de plaire à tous le monde, si vous aimez votre soupe servie bien tiède, pourquoi pas, vous ne risquez pas de vous brûler la langue, The Quantum Enigma est un album sans risque, surement rassurant pour le fan du genre qui sera à l'aise avec une tambouille banale et sans éclat.
Epica se met au niveau de ses clones en terme de composition, mais ne conserve son leadership que par le biais de la débauche d'effets spéciaux grandiloquents et la voix de sa chanteuse, c'est à peu près tout ce qui le différencie de la concurrence désormais, c'est bien peu, mais cela semble suffisant pour eux, sans ambition ni souffle épique, The Quantum Enigma est un album facile et factice, pompeux et surproduit, ce qui est désormais habituel chez les bataves, destiné à être efficace, il fait illusion le temps de quelques écoutes, avant que l'on se décide à gratter sous la couche de vernis symphonique pour ne trouver que le vide abyssal, une jolie coquille vide en somme, et un peu du foutage de gueule de la part des hollandais...
Epica cède ici à toutes les facilités d'écriture du genre, avec tous les clichés qu'implique la démarche, les bataves sont revenus à un format classique, presque basique, et vont droit à l'essentiel sans se poser de questions, sans subtilités non plus, et l'on a ici affaire à un pur produit de consommation courante, dont l'objectif est de plaire à tous le monde, si vous aimez votre soupe servie bien tiède, pourquoi pas, vous ne risquez pas de vous brûler la langue, The Quantum Enigma est un album sans risque, surement rassurant pour le fan du genre qui sera à l'aise avec une tambouille banale et sans éclat.
Epica se met au niveau de ses clones en terme de composition, mais ne conserve son leadership que par le biais de la débauche d'effets spéciaux grandiloquents et la voix de sa chanteuse, c'est à peu près tout ce qui le différencie de la concurrence désormais, c'est bien peu, mais cela semble suffisant pour eux, sans ambition ni souffle épique, The Quantum Enigma est un album facile et factice, pompeux et surproduit, ce qui est désormais habituel chez les bataves, destiné à être efficace, il fait illusion le temps de quelques écoutes, avant que l'on se décide à gratter sous la couche de vernis symphonique pour ne trouver que le vide abyssal, une jolie coquille vide en somme, et un peu du foutage de gueule de la part des hollandais...
The Quantum Soup
Track Listing:
1. Originem
2. The Second Stone
3. The Essence of Silence
4. Victims of Contingency
5. Sense Without Sanity - The Impervious Code -
6. Unchain Utopia La même un plus courte
7. The Fifth Guardian - Interlude -
8. Chemical Insomnia
9. Reverence - Living in the Heart -
10. Omen - The Ghoulish Malady -
11. Canvas of Life
12. Natural Corruption
13. The Quantum Enigma - Kingdom of Heaven Part II -