Comme il m'est impossible de tout chroniquer, par manque de temps, de motivation, ou tout simplement car je n'ai pas grand chose d'intéressant à dire, j'ai choisi de vous proposer tous les mois ces Chroniques en rafale, où je vous donnerai mon avis sur les albums que je n'ai justement pas eu le temps de chroniquer, bien sûr, je n'irai pas en profondeur comme je peux le faire lors des chroniques classiques, et je me contenterai d'un survol général, en tâchant d'être à la fois concis et précis, un paquet de mini-chroniques si vous voulez.
Comme nous l'avons vu hier, il y a pas mal de trucs qui arrivent pour les mois à venir, et ça risque d'être assez passionnant, surtout que j'attends de pied ferme Opeth et Septic Flesh, à croire que les groupes se sont réservés pour les mois de mai et juin, ça expliquerait un mois d'avril assez pauvre en disque intéressant, puisqu'en dehors du Triptykon, rien ne m'a particulièrement botté.
Je peux déjà vous annoncer que le nouveau Epica fera l'objet d'une dissection dans les règles de l'art prochainement, pour la suite, peut-être un peu de Arkona si l'album me motive, comme d'habitude, je ne suis pas en mesure de vous annoncer un programme précis.
Bref, y'a pas mal de trucs dans les tuyaux en ce moment, et je publierai tout ça avec mon rythme chaotique habituel, en attendant, jetons un œil sur ce que je n'ai pas chroniqué ce mois-ci...
Je peux déjà vous annoncer que le nouveau Epica fera l'objet d'une dissection dans les règles de l'art prochainement, pour la suite, peut-être un peu de Arkona si l'album me motive, comme d'habitude, je ne suis pas en mesure de vous annoncer un programme précis.
Bref, y'a pas mal de trucs dans les tuyaux en ce moment, et je publierai tout ça avec mon rythme chaotique habituel, en attendant, jetons un œil sur ce que je n'ai pas chroniqué ce mois-ci...
Edguy - Space Police: Defenders of the Crown (Nuclear Blast)
Happy Metal, pochette de merde et humour douteux, pas de doute, Edguy a sorti un nouvel album, et à ma grande surprise, Space Police est moins mauvais que prévu, bien sûr, il faut faire abstraction des paroles, qui sont plutôt débiles, et des quelques fautes de goût, notamment une reprise de Rock Me Amadeus, à moins que vous ne soyez fan du rap en allemand, on a également du mauvais Glam Rock et du Hard Rock à la Krokus qui n'a aucun intérêt, mais en dehors de ça, Edguy s'est un peu repris et sait proposer quelques titres de Happy Power Metal véritablement sympathiques, fun sans pour autant être lourd, le groupe a su faire preuve de retenu dans ses blagues carambar, et c'est la qualité qui augmente, on a donc affaire à un disque assez fun, diversifié, ce n'est pas non plus un grand disque, mais il n'y a rien de honteux à apprécier Space Police, ce qui est déjà un grand pas en avant par rapport aux dernières livraisons teutonnes...
(En écoute: Sabre & Torch et Love Tyger)
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Aborted - The Necrotic Manifesto (Century Media)
Gruik Blast Gruik Blast, à répéter 14 fois, et hop, un album d'Aborted! Ok, je simplifie à l'extrême, l'album est un peu plus varié que ça, quoique, c'est tellement épuisant et cela fait tellement de vacarme que j'ai eu du mal à arriver au bout des 42 minutes du truc, ben ouais, la prod est gigantesque, la batterie est triggée à mort, le chant est diablement surmixé, ça pète dans tous les sens, et faire autant de bruit pour ne rien dire est un véritable exploit, The Necrotic Manifesto est une déflagration Über Br00tal Deathcore, toute en brutalité, mais épuisante et rapidement lassante, et putain que c'est long, même le chant est vite pénible, sans variation aucune, bref, c'est plutôt The Boredom Manifesto...
(Album en écoute intégrale)
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Killer be Killed - Killer be Killed (Nuclear Blast)
Greg Puciato (The Dillinger Escape Plan), Troy Sanders (Mastodon), Max Cavalera (Soulfly) réunis dans un Super Groupe, ça aurait pu être bien, mais non, pas du tout en fait, Killer be Killed est un album mauvais, terriblement médiocre, qui mélange le Groove pourri de Soulfly et le Nü Metalcore à la Disturbed, plus putassier que ça tu meurs, c'est de la pure soupe dégueulasse, l'album réussit l'exploit de ne même pas être un minimum plaisant, aucun impact, aucun moment mémorable, que dalle, bravo les gars...
(En écoute: Wings of Feather and Wax et Face Down)
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Cormorant - Earth Diver (Indépendant)
Sans son maître à penser Arthur Von Nagel, devenu testeur de jeux-vidéos, on ne donnait pas cher de la peau des américains de Cormorant, pourtant, avec un nouveau chanteur bassiste, Earth Diver s'avère un album assez correct, mais pas génial non plus, Cormorant n'a pas trop modifié sa formule et propose globalement son mélange de Black/Folk/Prog habituel, qui fait illusion quelques temps, avant de sombrer un peu dans la redite et le recyclage, c'est un peu dommage, mais on a parfois le sentiment que le groupe se contente de faire une musique un peu trop safe, et même si le début d'album est excellent, il plonge lentement mais surement dans une certaine monotonie, avec des ambiances qui se répètent un peu trop, on ne retrouve pas vraiment la magie et le lyrisme des albums précédents, le chant clair n'est pas très bon non plus, Earth Diver est malheureusement un disque un peu trop léger qui devient assez vite lassant...
(En écoute sur Bandcamp)
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Black Label Society - Catacombs of the Black Vatican (Mascot Records)
Cela fait bien longtemps que Zakk Wylde n'a pas sorti un bon disque, et ce n'est pas avec ce nouveau BLS que le gratteux biker va interrompre sa désormais longue série d'albums moyens, Catacombs of the Black Vatican n'est pas forcément mauvais, il est juste banalement moyen, à tel point que l'on se demande où Wylde veut en venir, chaque titre est ici moyen, souvent un peu chiant, ce qui nous donne un album qui n'a absolument aucun intérêt, juste un disque de plus de la part de Black Label Society, et rien d'autre, avec un sérieux manque de couilles quand même...
(En écoute: My Dying time)
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Lord Mantis - Death Mask (Profound Lore)
Plongeons dans les ténèbres avec le nouveau Lord Mantis, un groupe de Chicago réunissant des membres, anciens et actuels, de Nachtmystium, Avichi, Indian, ou encore Abigail Williams, Death Mask, troisième album du combo, est une oeuvre très intense, malsaine, dégueulasse, qui met profondément mal à l'aise, et pas seulement la pochette qui est en train de créer la controverse, certains l'accusant d'être transphobe (ce qui est ridicule), mais après tout, on parle de Blackened Sludge ici, un genre très particulier, l'écoute est donc très difficile, la musique est étrange, absolument misérable, et putain que c'est bon, tortueux, écrasant, violent, ce n'est pas vraiment pour tout le monde, l'album souffrant par ailleurs de quelques longueurs et de quelques baisses de tension, mais dans l'ensemble, Death Mask est très réussi dans le genre, et il risque pas de laisser indifférent de part le sentiment de malaise qu'il dégage...
(Ecoute intégrale sur Bandcamp)
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Pyrrhon - The Mother of Virtues (Relapse)
Je ne comprend rien à Pyrrhon, voilà, c'est dit.
J'ai beau prendre le problème dans tous les sens, je n'arrive pas à comprendre de quoi il retourne avec ce groupe, pourtant, je suis assez client du Tech Death abstrait, mais je suis incapable d'accrocher à Pyrrhon, c'est pas faute d'avoir essayer, mais rien ni fait, je n'y arrive pas, ça ne sonne pas comme du Ulcerate, pas comme du Gorguts non plus, ça se rapproche peut-être plus d'un Gigan, mais Pyrrhon fait son truc à lui, auquel je n'accroche pas, je ne comprends rien à ce que j'écoute, pas pour moi donc..
(Ecoute intégrale sur Bandcamp)
Non Noté
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Delain - The Human Contradiction
Diabulus in Musica - Argia
(Napalm Records)
D'un côté, un sous-Within Temptation, hollandais également, Delain, et de l'autre, un sous-Epica, l'espagnol Diabulus in Musica, tout deux signé sur le même label, sortant des albums en même temps, la même année ou sortent des disques d'Epica et de Within Temptaion, décidément, Napalm est bien décidé à surfer sur la vague médiatique des gros noms du Metal symphonique pour essayer de refourguer ses groupes, dans les deux cas, c'est la même chose, on a affaire à du Metal à chanteuse correct, mais terriblement banal, et les deux groupes se contentent d'appliquer la formule classique du genre, orientée Pop pour Delain, plus orientée Metal avec un peu de growl chez Diabulus in Musica, bien sûr, c'est solide, bien foutu, mais tout cela est plutôt quelconque, ce sont des groupes leaders de la seconde division du Metal symphonique européen, du Metal pour la ménagère, sympathique, mais à l'intérêt limité...
(En écoute: Delain - Stardust & Diabulus in Musica - Inner Force)
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Anubis Gate - Horizons (Nightmare Records)
Anubis Gate a beau enfiler les albums excellents comme des perles, on a le sentiment que ça ne décollera jamais vraiment pour eux, les danois sont un peu le groupe de Prog le plus sous-estimé de la scène, et pourtant, il faudrait un jour que cela change, car une fois encore, Horizons est un putain de bon disque de Power Prog, admirablement composé, incroyablement accrocheur, délicat, puissant, aérien, avec des arrangements géniaux, notamment une touche d'électronique discrète et maîtrisée, tout est bon chez Anubis Gate, mais il y'a quand même un mais, Anubis Gate touche à l'excellence mais ne parvient jamais à être génial, c'est peut-être ça le problème qui l'empêche d'exploser au grand jour, Horizons a encore cette qualité constante sans vraiment de très grand titre, c'est solide mais ça manque peut-être d'une touche de folie supplémentaire, en tout cas l'un des meilleurs albums de Prog de l'année...
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Emmure - Eternal Enemies (Victory Records)
LOL! Emmure a encore sorti un disque, vous reprendrez bien un Breakdown en plus de votre Breakdown? ou alors un Breakdown directement imbriqué dans un autre Breakdown? bref, Emmure, c'est du Breakdown, et rien d'autre... ah si, y'a des paroles de merde aussi, parce que les mecs, ils ont 14 ans dans leurs têtes, donc voilà, j'avais déjà chroniqué Slave to the Game, j'allais quand même pas refaire la même erreur...
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Mekong Delta - In a Mirror Darkly (SPV/Steamhammer)
Et ouais les enfants, Mekong Delta est toujours debout malgré les années, avec son Techno-Thrash compliqué, bien trop compliqué, car comme d'habitude avec les allemands, ils en font toujours trop, leur musique pourrait être lisible, cool, sympa, mais ils passent leur temps à la complexifier à l'extrême, bien sûr, la démarche a un côté fascinant, mais tout cela reste abscons et difficile à suivre, ultra technique, progressif, aux lignes de chant approximatives, In a Mirror Darkly est plus un exercice de style qu'un véritable album de Thrash, mais c'est récurrent chez les teutons, mention spéciale à la pochette absolument hideuse et dégueulasse, un disque qui s'adresse en priorité aux geeks du techno-thrash, mais qui reste malgré tout sympa et qui se fait peut-être plus accessible que d'habitude...
(En écoute: Inside the Outside of the Inside)
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Le Grindcorner!
Comme tous les mois, je suis allé sur Bandcamp pour vous trouver un peu de Grindcore, je vous pose tout ça en vrac ici, vous en faites ce que vous voulez, et je me dégage de toute responsabilité concernant d'éventuelles séquelles cérébrales...
Masshiv Sex Trauma / Ass Deep Tongued - 24 Ways to Seduce a Woman
Spliff - Reefer Madness
Mind Control - Spacegrind Invasion (EP)