Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
C'est la grosse surprise de la semaine, Metallica a annoncé son nouvel album et a sorti un nouveau single dans la foulée, qui est un véritable attrape-pigeon pour rassurer les fans et les pousser à acheter le bouzin, alors voilà, ça sonne comme à l'ancienne, c'est thrashy, concis, mais ça cumule surtout l'intégralité des poncifs du groupe, Metallica veut sonner méchant comme il y a trente ans, et évidemment, ça sonne forcé à mort, le morceau a l'air d'avoir été torché en cinq minutes sur un coin de table, comme le solo tout pourri, mais ce sera largement suffisant pour que les fans se branlent dessus, bien joué, dommage que ce soit mixé bizarrement avec une batterie qui écrase tout le reste, avec un Lars toujours aussi nul, dont on imagine bien que la prestation a été bidouillée à mort pour avoir un rendu pareil, bref, le département marketing a décidé de nous jouer le coup du "retour aux sources", avec même un clip live en noir et blanc parce que ça fait authentique, mouais...