Oups, désolé, c'est Vulture Industries qui revient, autant pour moi.
La nature est bien faite quand même, et semble avoir toujours horreur du vide, car aussitôt Arcturus mort et enterré (enfin à peu près, le cadavre bouge encore), émergea le remplaçant bien décidé à occuper le trône laissé vacant du Black avant-gardiste norégien, en la personne des déglingos de Vulture Industries.
Simple copie d'Arcturus alors? NON! ce serait trop simple, Vulture Industries développe sa propre personnalité et en quelque sorte sa propre vision du Black Metal expérimental symphonique avant-gardiste industriel théâtral (ouais, c'est long, mais c'est tout ça à la fois), même si j'admets que les deux premiers albums étaient marqués par l'influence de La Masquerade Infernale (faute d'orthographe incluse, sont pas doués en français chez Arcturus), avec un côté théâtral exacerbé, et d'ailleurs surement un peu trop cinglé et barré sur le second disque The Malefactor's Bloody Register qui avait tendance à partir dans le délire glauque total alors que le premier essai, The dystopia Journals, était un poil plus calme.
Mais ça, j'ai presque envie de dire, c'était avant, car vous vous doutez bien que Vulture Industries n'est pas vraiment le genre de groupe à sortir deux fois le même disque, et donc, ouais, voici la phrase qui fait frémir: Vulture Industries évolue! (là vous devez être bouche-bée et dire oooooohhh, normalement)