Comment lancer un groupe qui va faire le buzz malgré le fait qu'il produise un Death Metal tout ce qu'il y a de plus quelconque et médiocre? facile, Frédéric Leclercq (Dragonforce) a trouvé la solution, une superstar à la ramasse qui veut prouver qu'il pas aussi rincé que tout le monde le dit et un gros line-up hétéroclite avec des gros noms histoire d'attirer l'attention, et il faut être réaliste, le line-up est bel et bien le seul argument de vente de Sinsaenum, le premier album sorti il y a deux ans était gavé de Death Metal bourrin d'une banalité abyssale qui piochait sans vergogne dans son petit manuel du Death tout ce qu'il était incapable de produire lui-même, ce qui déjà nous donnait un album qui n'avait pas vraiment de raison d'exister, nous sommes désormais deux ans plus tard, et alors que le soufflet médiatique est largement retombé, la joyeuse troupe de Sinsaenum est de retour avec un second méfait qui réussit l'exploit d'être encore plus nul que le premier, déjà que ce premier album était de trop, alors imaginez le niveau désastreux atteint par Repulsion for Humanity...
Bref, le line-up autour de Leclercq (le chef du truc) et de la starlette Joey Jordison (l'ex-slipknot qui sert d'argument de vente au bouzin) n'a pas bougé depuis deux ans et c'est donc toujours la foire à la saucisse, avec le Loudblast Stéphane Buriez qui accompagne Leclercq aux guitares, Heimoth (Seth) à la basse, et l'ancien Daath Sean Zatorsky au chant, voilà, c'est tout, j'ai oublié personne... Aaaaah vous vous demandez ce que vient foutre le clown de Mayhem Attila Csihar sur la photo de groupe peut-être? ben j'en sais rien non plus puisque son apport sur ce second album est quasiment nul et qu'il est à peine crédité sur les backing vocals et les lyrics, mais bon, ça fait toujours classe d'avoir un membre de Mayhem dans un groupe même s'il sert à rien, enfin j'imagine...
Repulsion for Humanity donc, probablement le plus mauvais disque de Death Metal que j'ai écouté cette année et je ne pense pas écouter pire en 2018, je vais juste prendre l'exemple du premier titre, un morceau éponyme qui doit servir de déclaration d'intention pour le groupe qui se veut crade, violent et viscéral, en fait, ce titre est une grosse bouze générique que n'importe quel groupe de tâcheron allemand est capable de chier en cinq minutes en étant complètement bourré, c'est finalement le genre de morceau qui est assez révélateur de ce qu'est le Death Metal pratiqué par Sinsaenum, un Death Metal niveau cours de rattrapage pour bas-de-plafond, une sorte de patchwork de pans entiers directement empruntés à d'autres groupes et assemblés à l'arrache en en ayant complètement rien à branler de la cohésion, ce premier morceau est une errance sans but qui mélange des références Grindcore avec un peu de Nile et une bonne louche de leads erratiques et d'effets de styles directement piqués chez Morbid Angel, bah putain, t'assembles un groupe de types super connus dont certains comme Buriez sont de vieux routiers du genre et t'es juste capable de produire une bouze recyclée comme ça? Putain de grosse feignasse ouais.
T'écoutes le second morceau Final Resolve et tu te cognes un riff d'ouverture qui a directement été pompé chez Obituary, si le but était de faire un album hommage il aurait fallu l'assumer les gars, car dans le cas présent, c'est juste naze, on peut aussi parler de la construction de ce morceau en mode gros branleur puisque Sinsaenum se contentera de répéter inlassablement sa première minute avec pour seule exception la partie centrale avec des leads, et c'est pas fini hein, Sworn to Hell sera le morceau vaguement typé Blackened Death qui tombe complètement à plat, y'a pas un bon riff, ça manque de couille, putain que c'est mou et incohérent, ça ressemble à rien, il n'y a aucune logique dans ce morceau, on passe du coq à l'âne sans prévenir dans une construction simpliste qui ne fait qu'aligner des trucs qui n'ont pas de suite logique, et dans le genre truc incohérent, I Stand Alone est pas mal, déjà il évolue dans un gros Death lourdingue et crapoteux qui se noie dans des ambiances de baltringues clichés à mort et qui se retrouve affublé de gros passages Sludge à la Down, notamment ce refrain en chant clair particulièrement risible.
Ce ne sera pas le seul moment merdier atmosphérique doomeux, Manifestation of Ignorance en tient une sacré couche dans le genre accumulation vulgaire et facile de cliché Doom, ouais, comme ça joue en low-tempo y'a des cloches d'église, parce que ça fait super evil et menaçant, ouais mon gars, au cas où t'aurais pas compris que c'était au tour du Funeral Doom de se faire piller sans vergogne par les éboueurs du Death Metal, avec un morceau qui vers trois minutes va subitement et sans aucune raison se mettre à accélérer avec un chant gênant, c'est un peu comme si pendant deux minutes on avait l'incorporation d'un autre morceau qui n'a rien a voir avec le début et la fin, les mecs s'en battent les couilles, et on aura un autre moment particulièrement embarrassant avec un Sacred Martyr dont la première moitié est globalement directement piqué à... Slipknot, ce qui nous donne un truc vomitif à base de Nü Metal et de mauvais Death/Thrash qui est une abomination qui ne devrait pas exister, mais bon, faut bien racoler les fans de Jordison hein...
Le reste de l'album, les quatre derniers titres, sont peut-être parmi les moins mauvais du lot, en fait, ils ne comportent pas de moments embarrassants ou trucs bizarres, c'est juste du Death basique et bas-de-gamme vite torché qui ne retient pas l'intention, ça reste d'une profonde tristesse que ce genre de morceaux quelconques soit le meilleur dont le groupe est capable quand on regarde le line-up, il faut également parler d'un autre très gros problème, pour un groupe qui veut à tout prix faire le gros méchant kvlt avec du Death crade à l'ancienne (ouais, c'était vraiment le but à la base...), ça la fout putain de mal d'avoir une production moderne en plastique qui tue le dynamisme sonore (avec un vilain DR4), la batterie sans aucune profondeur ni hargne sonne comme une vieille boîte à rythmes pourrie, la basse est écrabouillée quelque part dans le fond, et ça sonne plat, sans relief, ce qui rend la violence de la musique de Sinsaenum vulgairement artificielle.
Bref, le line-up autour de Leclercq (le chef du truc) et de la starlette Joey Jordison (l'ex-slipknot qui sert d'argument de vente au bouzin) n'a pas bougé depuis deux ans et c'est donc toujours la foire à la saucisse, avec le Loudblast Stéphane Buriez qui accompagne Leclercq aux guitares, Heimoth (Seth) à la basse, et l'ancien Daath Sean Zatorsky au chant, voilà, c'est tout, j'ai oublié personne... Aaaaah vous vous demandez ce que vient foutre le clown de Mayhem Attila Csihar sur la photo de groupe peut-être? ben j'en sais rien non plus puisque son apport sur ce second album est quasiment nul et qu'il est à peine crédité sur les backing vocals et les lyrics, mais bon, ça fait toujours classe d'avoir un membre de Mayhem dans un groupe même s'il sert à rien, enfin j'imagine...
Repulsion for Humanity donc, probablement le plus mauvais disque de Death Metal que j'ai écouté cette année et je ne pense pas écouter pire en 2018, je vais juste prendre l'exemple du premier titre, un morceau éponyme qui doit servir de déclaration d'intention pour le groupe qui se veut crade, violent et viscéral, en fait, ce titre est une grosse bouze générique que n'importe quel groupe de tâcheron allemand est capable de chier en cinq minutes en étant complètement bourré, c'est finalement le genre de morceau qui est assez révélateur de ce qu'est le Death Metal pratiqué par Sinsaenum, un Death Metal niveau cours de rattrapage pour bas-de-plafond, une sorte de patchwork de pans entiers directement empruntés à d'autres groupes et assemblés à l'arrache en en ayant complètement rien à branler de la cohésion, ce premier morceau est une errance sans but qui mélange des références Grindcore avec un peu de Nile et une bonne louche de leads erratiques et d'effets de styles directement piqués chez Morbid Angel, bah putain, t'assembles un groupe de types super connus dont certains comme Buriez sont de vieux routiers du genre et t'es juste capable de produire une bouze recyclée comme ça? Putain de grosse feignasse ouais.
T'écoutes le second morceau Final Resolve et tu te cognes un riff d'ouverture qui a directement été pompé chez Obituary, si le but était de faire un album hommage il aurait fallu l'assumer les gars, car dans le cas présent, c'est juste naze, on peut aussi parler de la construction de ce morceau en mode gros branleur puisque Sinsaenum se contentera de répéter inlassablement sa première minute avec pour seule exception la partie centrale avec des leads, et c'est pas fini hein, Sworn to Hell sera le morceau vaguement typé Blackened Death qui tombe complètement à plat, y'a pas un bon riff, ça manque de couille, putain que c'est mou et incohérent, ça ressemble à rien, il n'y a aucune logique dans ce morceau, on passe du coq à l'âne sans prévenir dans une construction simpliste qui ne fait qu'aligner des trucs qui n'ont pas de suite logique, et dans le genre truc incohérent, I Stand Alone est pas mal, déjà il évolue dans un gros Death lourdingue et crapoteux qui se noie dans des ambiances de baltringues clichés à mort et qui se retrouve affublé de gros passages Sludge à la Down, notamment ce refrain en chant clair particulièrement risible.
Ce ne sera pas le seul moment merdier atmosphérique doomeux, Manifestation of Ignorance en tient une sacré couche dans le genre accumulation vulgaire et facile de cliché Doom, ouais, comme ça joue en low-tempo y'a des cloches d'église, parce que ça fait super evil et menaçant, ouais mon gars, au cas où t'aurais pas compris que c'était au tour du Funeral Doom de se faire piller sans vergogne par les éboueurs du Death Metal, avec un morceau qui vers trois minutes va subitement et sans aucune raison se mettre à accélérer avec un chant gênant, c'est un peu comme si pendant deux minutes on avait l'incorporation d'un autre morceau qui n'a rien a voir avec le début et la fin, les mecs s'en battent les couilles, et on aura un autre moment particulièrement embarrassant avec un Sacred Martyr dont la première moitié est globalement directement piqué à... Slipknot, ce qui nous donne un truc vomitif à base de Nü Metal et de mauvais Death/Thrash qui est une abomination qui ne devrait pas exister, mais bon, faut bien racoler les fans de Jordison hein...
Le reste de l'album, les quatre derniers titres, sont peut-être parmi les moins mauvais du lot, en fait, ils ne comportent pas de moments embarrassants ou trucs bizarres, c'est juste du Death basique et bas-de-gamme vite torché qui ne retient pas l'intention, ça reste d'une profonde tristesse que ce genre de morceaux quelconques soit le meilleur dont le groupe est capable quand on regarde le line-up, il faut également parler d'un autre très gros problème, pour un groupe qui veut à tout prix faire le gros méchant kvlt avec du Death crade à l'ancienne (ouais, c'était vraiment le but à la base...), ça la fout putain de mal d'avoir une production moderne en plastique qui tue le dynamisme sonore (avec un vilain DR4), la batterie sans aucune profondeur ni hargne sonne comme une vieille boîte à rythmes pourrie, la basse est écrabouillée quelque part dans le fond, et ça sonne plat, sans relief, ce qui rend la violence de la musique de Sinsaenum vulgairement artificielle.
Sinsaenum se veut varier, mais ne parvient qu'à être incohérent et illogique avec son songwritting fragmenté qui n'est qu'un assemblage souvent grotesque de passages piqués à d'autres groupes comme des références bien trop flagrantes, quand ce ne sont pas des insertions d'autres genres, surtout du Doom, sans aucune justification dans la construction, c'est juste là comme une espèce de passage obligé, ici un truc Doom avec des cloches, là un riffing un peu plus Black, le tout utilisé comme des clichés destinés à tenter de masquer l'indigence du Death Metal pratiqué par le groupe, car là réside le plus gros problème, Sinsaenum pratique un Death qui est tout simplement mauvais et dont les emprunts à d'autres groupes ou genre ne sont que des astuces de grosses feignasses destinées à torcher des morceaux avec le moins d'effort possible, rien à sauver de Repulsion for Humanity qui n'est qu'un gros merdier informe, en espérant que le groupe disparaisse vite dans les poubelles de l'Histoire.
Track Listing:
1. Repulsion for Humanity 05:02
2. Final Resolve 04:52
3. Sworn to Hell 04:40
4. I Stand Alone 05:42
5. Rise of the Light Bearer 03:51
6. Manifestation of Ignorance 06:43
7. Sacred Martyr 04:27
8. My Swan Song 08:16
9. Nuit Noire 04:40
10. Insects 04:50
11. Forsaken 09:25