Je rappelle le principe des Chroniques en Rafale™, comme il m'est impossible de tout chroniquer, par manque de temps, de motivation, ou tout simplement car je n'ai pas grand chose d'intéressant à dire, je vous propose chaque mois un bloc de mini-chroniques où je donnerai mon avis à l'arrache en survolant quelques albums, sans aller en profondeur, en tâchant d'être concis et précis sur ce que j'en pense, il n'en reste pas moins que ce seront des jugements à l'emporte-pièce où l'on sortira souvent le sulfateuse.
jeudi 31 mai 2018
mercredi 30 mai 2018
[Chronique] Alkaloid - Liquid Anatomy
Linus Klausenitzer, actuel bassiste d'Obscura, Hannes Grossmann et Christian Münzner, respectivement batteur et guitariste anciennement chez Obscura (faisant partie de ce que l'on pourrait appeler le line-up "classique" d'Obscura), le guitariste Danny Tunker ex-Aborted mais également guitar tech chez Obscura, ça fait beaucoup d'Obscura dans un groupe tout ça, ajoutons à ça le chanteur/guitariste Morean de Dark Fortress et de Noneuclid, et vous avez devant vous un véritable all-star band du Tech-Death dont on aurait pu penser qu'il se contente de faire du Obscura-like, sauf que non, Alkaloid a prouvé avec son premier album The Malkuth Grimoire sorti il y a pile trois ans qu'il était un tout autre animal, œuvrant dans le Tech-Death, certes, mais davantage décidé à explorer la dimension progressive de son art plutôt que de se contenter des recettes faciles du genre, ce premier album était délicieusement plein de défauts, des failles presque normales pour un projet aussi aventureux et non-conventionnel dans son approche, quand on tente beaucoup, qu'on expérimente, tout ne peut pas être parfait, ce qui nous amène à Liquid Anatomy, un second album où Alkaloid, presque naturellement, ne va pas se restreindre aux codes qu'il a défini il y a trois ans, il va s'en servir de base pour faire... autre chose.
dimanche 27 mai 2018
TV Metal (2018 - Semaine 21)
Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Il n'y a jamais de surprises, bonnes ou mauvaises, avec Powerwolf, c'est toujours la même recette qui nous est servie depuis plus de dix ans, le groupe a une formule et tout un tas de gimmicks qu'il ressort sans jamais se lasser, alors voilà, musicalement, ce nouveau single est conforme à ce que vous attendez d'un single de Power Metal à la Powerwolf, c'est prévisible à mort, accrocheur, et ça ne décevra personne à condition de ne pas attendre une quelconque évolution, on notera juste qu'il n'y a pas de lycanthropie dans le clip et qu'à la place on a l'autre passion du groupe, les grosses références liturgiques, le diable et la religion décadente, donc ouais, y'a des bonnes sœurs lubriques dans une église quoi, bref, c'est tiré du prochain album The Sacrament of Sin, dispo le 20 juillet chez Napalm.
lundi 21 mai 2018
[Chronique] Amorphis - Queen of Time
Sorti il y a déjà trois ans, Under the Red Cloud avait créé une sacré surprise en proposant une certaine revitalisation de la formule Amorphis, une formule, celle développée à partir d'Eclipse et l'arrivée de Tomi Joutsen au chant, qui avait tendance à devenir particulièrement stéréotypée et prévisible, il est vrai que les finlandais étaient tombés dans une certaine facilité en s'embourbant un peu dans le sirupeux et l'accessible, Under the Red Cloud commençait a casser cet espèce de formatage dans la musique d'Amorphis, conservant le caractère catchy du Amorphis moderne et raccrochant les wagons avec la première période du groupe pour un résultat parfois bluffant même si ce changement se faisait dans le cadre de certaines limites, ces limites, on pourrait presque dire qu'elles viennent de disparaître avec Queen of Time, sorte d'album-somme qui est un concentré de tout ce qu'il y a de meilleur chez Amorphis, ouais, c'est bon à ce point-là...
dimanche 20 mai 2018
TV Metal (2018 - Semaine 20)
Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
J'ai une chronique du nouvel album d'Amorphis qui arrive demain, de ce fait, je ne vais pas trop vous parler de ce clip très joli des finlandais, sachez juste qu'il y a la toujours géniale Anneke Van Giesbergen dedans et que ça nous donne un excellent single catchy pour les radios, un peu facile certes, surtout les petits trucs folk, mais ça pue la classe malgré tout.
mercredi 16 mai 2018
[Chronique] Angelus Apatrida - Cabaret de la Guillotine
Il y a une dizaine d'années le Thrash était partout, toute une nouvelle génération de jeunes groupes biberonnée au Thrash des années 80 formait un mouvement que l'on a subtilement appelé le Re-Thrash, c'était pas du génie, juste de vieilles recettes passées sous le spectre de la modernité avec des productions puissantes et actuelles, mais le mouvement apportait un vent de fraîcheur à une scène qui en avait bien besoin, les labels se sont mis à signer tout et n'importe quoi du moment que le groupe jouait pas trop mal et avait un nom cool, et même certains vieux seconds couteaux oubliés depuis la fin des années 80 en avaient profité pour tenter un comeback, et puis comme toutes les modes, la hype s'est lentement mais surement éteinte, le Re-Thrash est presque mort, et seuls quelques gros poissons (et encore, gros à l'échelle du Thrash, donc ceux qui gagnent à peine de quoi payer le loyer chaque mois avec leur musique) subsistent, Angelus Apatrida est de ceux là, l'une des forces majeures d'un mouvement aujourd'hui en état de mort cérébrale, un groupe dans une situation particulière, puisque les espagnols sont depuis quelques temps à la recherche du son de la maturité, et autant le dire tout de suite, ce n'est pas avec Cabaret de la Guillotine qu'ils l'ont trouvé.
dimanche 13 mai 2018
TV Metal (2018 - Semaine 19)
Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Morbid Angel vous souhaite un très bon appétit avec ce clip particulièrement ragoutant réalisé par Nader Sadek, c'est très malsain, parfois très gore et perturbant, mais aussi un peu cheap bizarrement, notamment certains CGI bien dégueulasses dont on aurait pu se passer, ce qui n'empêche pas que c'est un clip cool, et je vous renvois à) la chronique du dernier album Kingdoms Disdained.
mardi 8 mai 2018
[Chronique] Dimmu Borgir - Eonian
Tiens c'est marrant, j'entends partout que cette année c'est le grand retour de Dimmu Borgir après huit ans d'absence, huit ans? vous êtes sûrs de vous là? parce que bon, ça fait peut-être huit ans depuis Abrahadabra, mais ça fait surtout pile-poil quinze ans qu'on a pas entendu un vrai bon Dimmu Borgir satisfaisant, In Sorte Diaboli c'était super moyen, Stormblåst MMV c'était le réenregistrement cash-grab facile du premier album, et ça nous ramène à 2003, Death Cult Armageddon, le dernier disque des norvégiens qu'il n'est pas totalement honteux d'écouter.
Huit ans depuis Abrahadabra donc, ce disque super vilain qui voyait le groupe délaisser de plus en plus le Black Metal pour un merdier symphonique à gros budget putassier, un album marqué par les départs de Vortex et de Mustis, et bien entendu encore davantage gâché par la présence que l'on qualifiera poliment de crispante et clivante d'un Snowy Shaw for heureusement absent de cette nouvelle livraison, et Eonian, c'est le Titanic de Dimmu Borgir, un naufrage insensé qu'on avait vu venir de loin vue la trajectoire de ce qui reste du groupe depuis une quinzaine d'années, autant le dire tout de suite, c'est une belle grosse merde qu'il vaut éviter à tout prix.
Huit ans depuis Abrahadabra donc, ce disque super vilain qui voyait le groupe délaisser de plus en plus le Black Metal pour un merdier symphonique à gros budget putassier, un album marqué par les départs de Vortex et de Mustis, et bien entendu encore davantage gâché par la présence que l'on qualifiera poliment de crispante et clivante d'un Snowy Shaw for heureusement absent de cette nouvelle livraison, et Eonian, c'est le Titanic de Dimmu Borgir, un naufrage insensé qu'on avait vu venir de loin vue la trajectoire de ce qui reste du groupe depuis une quinzaine d'années, autant le dire tout de suite, c'est une belle grosse merde qu'il vaut éviter à tout prix.
dimanche 6 mai 2018
TV Metal (2018 - Semaine 18)
Ce n'est pas une défaillance de votre moniteur, n'essayez donc pas de régler l'image, nous maîtrisons à présent toute retransmission, nous contrôlons les horizontales et les verticales, nous pouvons vous noyer sous un millier de vidéos, ou dilater une simple image jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà, nous pouvons modeler votre vision, et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir, pendant les minutes qui viennent, nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre, nous partagerons les angoisses, et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses, au-delà du Metal...
Vous le savez si vous avez lu ma chronique de leur album Abyssal Gods, je suis particulièrement client de ce que fait Imperial Triumphant, et c'est donc la grosse hype qui se développe quand a déboulé cette semaine le premier extrait tiré du nouvel album Vile Luxury dont la sortie est prévue le 18 juillet prochain, et il y a de quoi être excité par ce morceau, qui continue d'explorer les territoires du Death abstrait avant-gardiste non-linéaire, agrémenté ici d'une bonne louche de cuivres pour un résultat particulièrement cauchemardesque, le tout excellemment mis en image avec un clip que l'on qualifiera de... particulier, mais dont le message est assez courant chez Imperial Triumphant depuis ses débuts, bref, vivement juillet!