On ne peut pas vraiment dire que la trajectoire d'Angra soit en pente ascendante depuis une dizaine d'années, c'est même carrément la chute libre depuis le médiocre Aqua, triste point final à l'ère Edu Falaschi qui nous avait pourtant offert une vraie résurrection après la fin de l'âge d'or du groupe coïncidant avec le départ de son vocaliste original Andre Matos, il apparaît bien loin ce temps où les brésiliens avaient su se réinventer et proposer un Power Progressif racé et flamboyant (Temple of Shadows restant encore aujourd'hui un putain de bon disque), Secret Garden, premier album avec le mercenaire transalpin Fabio Lione, était une grosse daube ampoulée et molle de la fesse, du symphonique guimauve moisi et sirupeux, on pensait que le groupe avait touché le fond il y a deux ans et que ça ne pouvait pas être... bah putain, qui aurait pu imaginer que cet Ømni allait être encore mauvais, Kiko Loureiro a eu bien raison de lâcher l'affaire pour aller cachetonner chez Mustaine...
Ouais, tout le monde le sait mais Loureiro n'est plus là, même si son statut dans le groupe est plutôt en hiatus puisqu'il est semble-t-il encore officiellement guitariste du groupe, enfin bon, on imagine bien que ça relève du business et que le gars a encore ses billes dans le groupe pour qu'il en soit ainsi, quoiqu'il en soit, sa participation minimale et ultra réduite (crédité en tant qu'invité sur un titre) à ce nouvel album ne change rien au fait qu'il est désormais remplacé par un certain Marcelo Barbosa, qui officie également chez Almah, qui n'est autre que le groupe d'Edu Falaschi, le départ de Loureiro explique-t-il le désastre ØMNI? bah non, c'est pas comme si les deux albums précédents étaient bons hein, Ømni continue juste la trajectoire agonisante des brésilien, un navire qui n'en finit plus de couler dans un océan de guimauve et de mièvrerie symphonique.
Secret Garden était chiant à crever, ØMNI sera encore pire et encore plus lénifiant, avant chez Angra, il y avait des références Folk Tribal mais pas trop, juste ce qu'il faut de guimauve, de l'orchestral mais tout en retenue, et aujourd'hui, il n'y a plus aucune retenue ni nuance dans ce que propose Angra, un déferlement de guimauve orchestrale qui va se charger d'annihiler toute agressivité dans le son du groupe, il n'y a plus de muscle, plus de tension, plus de sens de l'équilibre, c'est mou, putain que ça peut être mou avec toutes ces power ballades larmoyantes gavées d'arrangements symphoniques jusqu'à la gueule, du prog mollasson aux mélodies sucrées et à la rythmique tribale comme par exemple Insania, une véritable leçon d'ennui, et c'est loin d'être le pire, The Bottom of my Soul qui représente tout ce qu'il y a de plus quelconque dans les ballades Power Metal dépourvues de couilles.
Même le morceau d'ouverture peine à donner le change, Light of Transcendence est le genre de morceau random qu'on trouve sur globalement tous les albums de Power Metal allemands, la seule chose qui fait que l'on sait qu'on est chez Angra, ce sont les multiples arabesques guitaristiques et les percussions typiques des brésiliens, en dehors de ça, c'est un mélange d'Helloween et de Rhapsody, et sur ce dernier point ça tombe bien, le mercenaire Fabio Lione est toujours là, on imagine bien qu'il a dû se pointer à l'arrache pour poser ses vocaux en studio en dernier moment vu le niveau d'implication et les refrains d'une affligeante banalité, Travelers of Time en est le parfait exemple, avec son chorus que le groupe nous sort à chaque putain d'album, tous les gimmicks du groupe y passeront de même que l'overdose symphonique, il est d'ailleurs à noter que ces deux premiers morceaux seront globalement les seuls à proposer un vrai Power Prog accrocheur qui ait un peu de panache, avec peut-être War Horns, truc marrant, ce sont ces morceaux, finalement assez peu représentatifs de l'album, qui ont été sortis en premier pour promouvoir le bouzin et pas la tripotée de morceaux chiants et progressifs casse-couilles où le groupe fait n'importe quoi en nous faisant voyager jusqu'aux confins de l'ennui, ouais, exactement comme avec Secret Garden, putain...
Quand je vous dis que le groupe fait parfois n'importe quoi, il suffit d'écouter le troisième titre Black Widow’s Web, qui comporte deux invités, une certaine chanteuse pop nommée Sandy, et surtout, Alissa White-Gluz qui est venue prendre un petit billet en gueulant de façon tout simplement dégueulasse sur le morceau, la meuf est tellement nulle que ça en devient comique, un growl gênant qui enfonce encore davantage un morceau poussif à mort qui va enchaîner un peu tout et n'importe quoi sans aucun liant, Caveman sera le genre de morceau qui te donnera enfin d'aller chier sur des tam-tams dans la jungle brésilienne et de te torcher avec la langue de Fabio Lione, c'est surement sponsorisé par l'office du tourisme brésilien afin de promouvoir la culture locale; c'est après ce titre qu'Angra va clôturer l'album par quatre morceaux pénibles pour un long tunnel de vingt-cinq minutes de gros merdier orchestral progressif assommant, c'est chiant, c'est mou, c'est sirupeux, et globalement, si l'objectif du groupe était de composer un fond sonore d'ascenseur de vingt-cinq minutes, c'est particulièrement réussi puisque même si c'est joli, absolument rien ne retient l'attention, je m'imagine bien appeler une administration quelconque et me taper ce somnifère musical en guise de musique d'attente.
Secret Garden était chiant à crever, ØMNI sera encore pire et encore plus lénifiant, avant chez Angra, il y avait des références Folk Tribal mais pas trop, juste ce qu'il faut de guimauve, de l'orchestral mais tout en retenue, et aujourd'hui, il n'y a plus aucune retenue ni nuance dans ce que propose Angra, un déferlement de guimauve orchestrale qui va se charger d'annihiler toute agressivité dans le son du groupe, il n'y a plus de muscle, plus de tension, plus de sens de l'équilibre, c'est mou, putain que ça peut être mou avec toutes ces power ballades larmoyantes gavées d'arrangements symphoniques jusqu'à la gueule, du prog mollasson aux mélodies sucrées et à la rythmique tribale comme par exemple Insania, une véritable leçon d'ennui, et c'est loin d'être le pire, The Bottom of my Soul qui représente tout ce qu'il y a de plus quelconque dans les ballades Power Metal dépourvues de couilles.
Même le morceau d'ouverture peine à donner le change, Light of Transcendence est le genre de morceau random qu'on trouve sur globalement tous les albums de Power Metal allemands, la seule chose qui fait que l'on sait qu'on est chez Angra, ce sont les multiples arabesques guitaristiques et les percussions typiques des brésiliens, en dehors de ça, c'est un mélange d'Helloween et de Rhapsody, et sur ce dernier point ça tombe bien, le mercenaire Fabio Lione est toujours là, on imagine bien qu'il a dû se pointer à l'arrache pour poser ses vocaux en studio en dernier moment vu le niveau d'implication et les refrains d'une affligeante banalité, Travelers of Time en est le parfait exemple, avec son chorus que le groupe nous sort à chaque putain d'album, tous les gimmicks du groupe y passeront de même que l'overdose symphonique, il est d'ailleurs à noter que ces deux premiers morceaux seront globalement les seuls à proposer un vrai Power Prog accrocheur qui ait un peu de panache, avec peut-être War Horns, truc marrant, ce sont ces morceaux, finalement assez peu représentatifs de l'album, qui ont été sortis en premier pour promouvoir le bouzin et pas la tripotée de morceaux chiants et progressifs casse-couilles où le groupe fait n'importe quoi en nous faisant voyager jusqu'aux confins de l'ennui, ouais, exactement comme avec Secret Garden, putain...
Quand je vous dis que le groupe fait parfois n'importe quoi, il suffit d'écouter le troisième titre Black Widow’s Web, qui comporte deux invités, une certaine chanteuse pop nommée Sandy, et surtout, Alissa White-Gluz qui est venue prendre un petit billet en gueulant de façon tout simplement dégueulasse sur le morceau, la meuf est tellement nulle que ça en devient comique, un growl gênant qui enfonce encore davantage un morceau poussif à mort qui va enchaîner un peu tout et n'importe quoi sans aucun liant, Caveman sera le genre de morceau qui te donnera enfin d'aller chier sur des tam-tams dans la jungle brésilienne et de te torcher avec la langue de Fabio Lione, c'est surement sponsorisé par l'office du tourisme brésilien afin de promouvoir la culture locale; c'est après ce titre qu'Angra va clôturer l'album par quatre morceaux pénibles pour un long tunnel de vingt-cinq minutes de gros merdier orchestral progressif assommant, c'est chiant, c'est mou, c'est sirupeux, et globalement, si l'objectif du groupe était de composer un fond sonore d'ascenseur de vingt-cinq minutes, c'est particulièrement réussi puisque même si c'est joli, absolument rien ne retient l'attention, je m'imagine bien appeler une administration quelconque et me taper ce somnifère musical en guise de musique d'attente.
Je ne m'attendais à rien, et c'est exactement ce que j'ai eu, au moins je peux dire que je ne suis pas déçu de cette nouvelle livraison des brésiliens, je m'attendais à du Power Progressif chiant, et ce disque surpasse mes attentes en terme d'ennui, franchement, si vous n'arrivez pas à trouver le sommeil, prenez donc une bonne grosse dose d'ØMNI en suppositoire et c'est parti pour une nuit de douze heures où vous rêverez du beau Fabio en train de vous lire langoureusement la carte d'une pizzeria pendant qu'un groupe de brésiliens jouera en fond sonore une musique d'ambiance folk passe-partout, ouais, ØMNI est lénifiant à mort, un disque de Power Prog lourdingue, toujours aussi ampoulé et surjoué, de la grosse guimauve qui s'écroule sur elle-même sous le poids d'une tonne de d'orchestrations et du déversement sans aucune classe de tous les gimmicks habituels du groupe, Angra n'a vraiment plus rien dans le slip, passez votre chemin...
Track Listing:
1. Light of Transcendence 04:36
2. Travelers of Time 04:40
3. Black Widow’s Web 05:49
4. Insania 05:31
5. The Bottom of My Soul 04:19
6. War Horns 04:43
7. Caveman 05:53
8. Magic Mirror 06:58
9. Always More 04:43
10. ØMNI - Silence Inside 08:31
11. ØMNI - Infinite Nothing 05:14