Mors Principium Est a été brillant le temps de deux disques, ses deux premiers en fait, Inhumanity et The Unborn, non pas que les finlandais aient sorti des purges par la suite, loin de là, mais jamais ils n'ont retrouvé le même niveau de panache et d'inventivité, il faut dire aussi que la perte progressive de la moitié du line-up original ne laissant que comme pilier la section rythmique et le chanteur n'a pas forcément aidé le combo finlandais a évoluer dans la bonne direction, passant son temps, album après album, à se rassurer au fur et à mesure que des membres importants quittaient le navire, ajoutons à cela que Mors Principium Est évolue dans un genre, à savoir le MeloDeath, qui est presque en état de mort cérébrale depuis une petite dizaine d'années, et on obtient un groupe qui lentement mais surement se dirige vers la voie de garage et l'arrêt définitif des machines, Embers of a Dying World va-t-il parvenir à inverser la tendance? Non.
C'est pas un très bon disque, c'est même un disque tout ce qu'il y a de plus facilement oubliable, mais il a une superbe pochette réalisée par Eliran Kantor, tristement, c'est la seule chose que l'on retiendra de ce disque.
Evidemment, c'est loin d'être mauvais, comme d'habitude avec Mors Principium Est, on parle quand même d'un groupe qui s'approche des vingt années d'existence et qui a de la bouteille pour au moins maintenir un niveau de qualité acceptable, même si une fois encore, le line-up a changé puisque le français Kevin Verlay n'aura fait qu'un passage éclair et que c'est désormais sur le seul anglais Andy Gillion que reposent l'intégralité des six cordes et la composition du bouzin, entouré des trois membres historiques restants.
On ne va pas prendre de gant et tergiverser, Embers of a Dying World est l'album le plus faible de toute la discographie de Mors Principium Est, et il s'enfonce tellement loin dans la banalité et les platitudes qu'il va être difficile de se satisfaire de ce qui n'est rien d'autre qu'un album de Melodeath complètement mineur et passéiste, de qualité quelconque comme il en sortait des centaines par an il y a une quinzaine d'années, et non, gaver tout ça de claviers et d'orchestrations néo-classiques n'est pas du tout une bonne idée, à moins que le but était de livrer l'album le plus ampoulé et pompeux possible, dans ce cas c'est particulièrement réussi.
Introduction symphonico-épique et cinématographique qui pète enchaînée avec le premier single efficace que t'as déjà entendu des dizaines de fois chez Mors Principium Est, personne ne sera perdu à l'écoute de l’enchaînement Genesis/Reclaim the sun, personne ne sera enthousiasmé non plus, fichtre que ça sonne déjà-entendu et réchauffé à mort, et merde qu'est-ce que ça sonne prévisible à mort les orchestrations classiques qui servent de cache-misère à une musique banale, et même si Masquerade sera un poil plus direct, il est du même tonneau en ce qui concerne le flot de banalités débité par les finlandais, sincèrement, j'aime bien Mors Principium Est, mais le groupe se suce tellement la bite qu'il finit par s'étouffer, ressassant inlassablement les mêmes riffs et les mêmes idées qui étaient surement bonnes au début du siècle, c'est un peu moins frais aujourd'hui...
Mors Principium Est va donc dérouler tranquillement le petit vade-mecum de son Death mélodique, enchaînant les morceaux énergiques (In torment, The Colours of the Cosmos) et les purges mélodiques teintées d'atmosphérique et faisant inutilement dans la surenchère symphonique histoire de tenter de masquer le manque d'idée et d'intérêt, le chant clair féminin de Death is the Beginning ratera complètement sa cible alors que le groupe faisait ça très bien sur The Unborn, faut dire aussi qu'on est pas aidé par une composition d'une redoutable faiblesse, et que dire de la ligne de piano cliché à mort d'un The Ghost à mourir d'ennui ou à mourir de rire selon votre humeur, et globalement, la seule chose cool de tout l'album, ce seront les leads, y'a pas à chier, Andy Gillion est un excellent guitariste, qui utilise Mors Principium Est pour jouer au Guitar Hero et faire le show, dommage que composer des morceaux de Melodeath impactant et chargés de panache n'était pas du tout à l'ordre du jour chez le guitariste anglais.
C'est pas un très bon disque, c'est même un disque tout ce qu'il y a de plus facilement oubliable, mais il a une superbe pochette réalisée par Eliran Kantor, tristement, c'est la seule chose que l'on retiendra de ce disque.
Evidemment, c'est loin d'être mauvais, comme d'habitude avec Mors Principium Est, on parle quand même d'un groupe qui s'approche des vingt années d'existence et qui a de la bouteille pour au moins maintenir un niveau de qualité acceptable, même si une fois encore, le line-up a changé puisque le français Kevin Verlay n'aura fait qu'un passage éclair et que c'est désormais sur le seul anglais Andy Gillion que reposent l'intégralité des six cordes et la composition du bouzin, entouré des trois membres historiques restants.
On ne va pas prendre de gant et tergiverser, Embers of a Dying World est l'album le plus faible de toute la discographie de Mors Principium Est, et il s'enfonce tellement loin dans la banalité et les platitudes qu'il va être difficile de se satisfaire de ce qui n'est rien d'autre qu'un album de Melodeath complètement mineur et passéiste, de qualité quelconque comme il en sortait des centaines par an il y a une quinzaine d'années, et non, gaver tout ça de claviers et d'orchestrations néo-classiques n'est pas du tout une bonne idée, à moins que le but était de livrer l'album le plus ampoulé et pompeux possible, dans ce cas c'est particulièrement réussi.
Introduction symphonico-épique et cinématographique qui pète enchaînée avec le premier single efficace que t'as déjà entendu des dizaines de fois chez Mors Principium Est, personne ne sera perdu à l'écoute de l’enchaînement Genesis/Reclaim the sun, personne ne sera enthousiasmé non plus, fichtre que ça sonne déjà-entendu et réchauffé à mort, et merde qu'est-ce que ça sonne prévisible à mort les orchestrations classiques qui servent de cache-misère à une musique banale, et même si Masquerade sera un poil plus direct, il est du même tonneau en ce qui concerne le flot de banalités débité par les finlandais, sincèrement, j'aime bien Mors Principium Est, mais le groupe se suce tellement la bite qu'il finit par s'étouffer, ressassant inlassablement les mêmes riffs et les mêmes idées qui étaient surement bonnes au début du siècle, c'est un peu moins frais aujourd'hui...
Mors Principium Est va donc dérouler tranquillement le petit vade-mecum de son Death mélodique, enchaînant les morceaux énergiques (In torment, The Colours of the Cosmos) et les purges mélodiques teintées d'atmosphérique et faisant inutilement dans la surenchère symphonique histoire de tenter de masquer le manque d'idée et d'intérêt, le chant clair féminin de Death is the Beginning ratera complètement sa cible alors que le groupe faisait ça très bien sur The Unborn, faut dire aussi qu'on est pas aidé par une composition d'une redoutable faiblesse, et que dire de la ligne de piano cliché à mort d'un The Ghost à mourir d'ennui ou à mourir de rire selon votre humeur, et globalement, la seule chose cool de tout l'album, ce seront les leads, y'a pas à chier, Andy Gillion est un excellent guitariste, qui utilise Mors Principium Est pour jouer au Guitar Hero et faire le show, dommage que composer des morceaux de Melodeath impactant et chargés de panache n'était pas du tout à l'ordre du jour chez le guitariste anglais.
En dehors de la pochette super cool et d'une tripotée de solos sympas, il n'y a rien à retenir de ce nouvel opus de Mors Principium Est, les finlandais ne proposent rien qui retienne vraiment l'attention, on a affaire à un groupe en pilotage automatique où il semble que personne n'ait remarqué que le projet fonçait droit dans le mur, même la production semble prendre un malin plaisir à être la plus passe-partout possible.
Il n'y a rien de fondamentalement dégueulasse là-dedans, entendons-nous bien, mais tout ce qu'entreprend Mors Principium Est va tomber irrémédiablement à plat, c'est gavé d'orchestrations mais ça réussit l'exploit de manquer d'envergure, tout ce que font les finlandais ici, ils l'ont tout simplement déjà fait en mieux par le passé, et c'est justement ça le problème, jamais le groupe n'a la volonté, ou la capacité, d'aller de l'avant, d'essayer de se surpasser, et va donc nous balancer son petit Melodeath passable avec ses structures convenues, ses refrains vite torchés, ses riffs peu inspirés et désormais bien usés, qu'on oubliera vite après une écoute, sans avoir jamais envie d'y revenir, triste...
Il n'y a rien de fondamentalement dégueulasse là-dedans, entendons-nous bien, mais tout ce qu'entreprend Mors Principium Est va tomber irrémédiablement à plat, c'est gavé d'orchestrations mais ça réussit l'exploit de manquer d'envergure, tout ce que font les finlandais ici, ils l'ont tout simplement déjà fait en mieux par le passé, et c'est justement ça le problème, jamais le groupe n'a la volonté, ou la capacité, d'aller de l'avant, d'essayer de se surpasser, et va donc nous balancer son petit Melodeath passable avec ses structures convenues, ses refrains vite torchés, ses riffs peu inspirés et désormais bien usés, qu'on oubliera vite après une écoute, sans avoir jamais envie d'y revenir, triste...
Track Listing:
1. Genesis 01:35
2. Reclaim the Sun 04:40
3. Masquerade 05:05
4. Into the Dark 05:07
5. The Drowning 04:31
6. Death Is the Beginning 06:28
7. The Ghost 06:19
8. In Torment 04:29
9. Agnus Dei 02:00
10. The Colours of the Cosmos 04:38
11. Apprentice of Death 05:13