Internal Affairs en 2012 était un peu la très bonne surprise de l'année que personne n'avait vu venir, il faut dire aussi que la distribution sur un petit label avait contribué à faire voler l'orchestre suédois sous les radars de pas mal de gens, malgré le fait que The Night Flight Orchestra puisse être considéré comme un all-star band, avec des membres venant de groupes n'ayant pas grand chose à voir avec le style pratiqué par le projet.
En effet, qui aurait cru que les deux principaux instigateurs du projet, Björn Strid, vocaliste de Soilwork, et Sharlee D'Angelo, bassiste d'Arch Enemy, étaient capables de sortir un bon disque de... Classic Rock, et c'est surtout le fait que le disque soit bon qui était surprenant, car même si les gars n'inventaient absolument rien, ce qui n'est pas le but du projet, parvenir à faire sonner frais un disque revisitant le vieux Rock de la fin de années 70 aussi référencé n'était pas un mince exploit, faisant d'Internal Affairs un disque fun, simple, ultra catchy, et au songwritting diablement efficace.
Il faut croire que ce n'était pas un simple one-shot, car trois ans plus tard, après également un baptême du feu en live, revoilà les suédois pour une nouvelle ration de Hard Rock vintage, et vous savez quoi? Skyline Whispers est tout aussi bon qu'Internal Affairs, et c'est également un disque de malin, car même si The Night Flight Orchestra navigue globalement dans les mêmes eaux, il va apporter suffisamment de nouveautés sur la table pour lui donner une saveur toute particulière...
En effet, qui aurait cru que les deux principaux instigateurs du projet, Björn Strid, vocaliste de Soilwork, et Sharlee D'Angelo, bassiste d'Arch Enemy, étaient capables de sortir un bon disque de... Classic Rock, et c'est surtout le fait que le disque soit bon qui était surprenant, car même si les gars n'inventaient absolument rien, ce qui n'est pas le but du projet, parvenir à faire sonner frais un disque revisitant le vieux Rock de la fin de années 70 aussi référencé n'était pas un mince exploit, faisant d'Internal Affairs un disque fun, simple, ultra catchy, et au songwritting diablement efficace.
Il faut croire que ce n'était pas un simple one-shot, car trois ans plus tard, après également un baptême du feu en live, revoilà les suédois pour une nouvelle ration de Hard Rock vintage, et vous savez quoi? Skyline Whispers est tout aussi bon qu'Internal Affairs, et c'est également un disque de malin, car même si The Night Flight Orchestra navigue globalement dans les mêmes eaux, il va apporter suffisamment de nouveautés sur la table pour lui donner une saveur toute particulière...
Enfin bon, il va falloir quand même faire abstraction d'une pochette que l'on qualifiera poliment de pochette la plus moche de l'année, voir même de la décennie, je n'ai même pas les mots pour décrire ce truc tant c'est la mochitude absolue, heureusement, ce sera la seule fausse note de l'album.
En dehors de cette faute de goût, The Night flight Orchestra aura tout bon du début à la fin, avec donc un petite variation par rapport à la tambouille vintage d'Internal Affairs, une petite touche de modernité par moment, avec un twist, la modernité pour les suédois, c'est d'ajouter des sonorités des années 80 une base de Rock des 70's, ce qui va donner quelques séquences qui ne manqueront pas de piquant, par moment, ce sera un peu comme si Journey ou Steppenwolf se retrouveront confrontés à du Whitesnake ou a du Europe, bizarre, mais ça va fonctionner à plein régime.
Peut-être pas sur le premier titre, je vous l'accorde, avec un Sail On qui donne davantage de le garage Rock très typé seventies avec énormément d'énergie et un côté catchy indéniable, notamment par la performance vocale de Speed qui va se lâcher complètement, et il est à noter que ce bon vieux Björn a considérablement amélioré sa performance, n'hésitant plus à se lancer dans des cris sur-pitchés ou à vagabonder sur le territoire du blues, et l'on est pas loin de ce qui semble être la référence principale ici, le grand David Coverdale, ajoutons à cela sa traditionnelle voix de crooner, et l'on atteint un sacré niveau de versatilité, une performance en tout point remarquable.
Un peu plus typé eighties, Skyline Whispers sera globalement plus punchy que son prédécesseur, et comme The Night Flight Orchestra est un groupe qui adore jouer avec les clichés, les suédois vont se lâcher de ce côté-là, sans que cela ne sonne jamais ridicule malgré les trucs parfois un peu borderline, Living for the Nighttime est un pur titre d'arena-Rock qui transpire les années 80 avec sa boucle de clavier futuriste (pour l'époque) et un rythme qui déborde de Groove comme c'est pas permis avec une basse qui claque, le refrain est une fois de plus de haute qualité, le travail sur les riffs et les leads du collègue de soilwork David Andersson est excellent, et on aura même droit à un petit moment WTF avec une conversation téléphonique, d'ailleurs en parlant de WTF, avis aux fétichistes, Stiletto sera un morceau à la gloire des femmes en talon-aiguille, et le morceau est tellement bon que les paroles délirantes passent comme une lettre à la poste, on notera d'ailleurs qu'au niveau des thèmes abordés, Speed n'a pas changé quoi que ce soit, ce sera les voyages, la fête, et bien sûr les gonzesses,, souvent les trois à la fois, on ne compte plus les morceaux qui parlent de femmes ayant des noms de stripteaseuses chez The Night Flight Orchestra, et l'on citera par exemple le bien funky Lady Jade qui encore une fois joue sur le mélange des époques avec brio, section de cuivres incluses pour le fun, le passage psychédélique de Demon Princess, ainsi que le dernier morceau, long titre de presque dix minutes parlant d'une certaine Heather, The Heather Reports, bien bluesy au début, le morceau va s'avérer être un excellent build-up où The Night Flight Orchestra va partir un peu dans tous les sens, une espèce de chanson hommage où presque toutes les références du groupe seront passées en revue, le morceau le plus versatile de l'album, et une franche réussite car tout s'imbrique avec un naturel déconcertant.
Vous voulez encore du cliché et du fun? Spanish Ghost est à votre disposition, vu le nom du titre, vous savez déjà à quoi vous attendre, intro flamenco et solo de castagnettes, ouais, c'est dingue à ce point-là, mais c'est le genre de morceau où l'on va remarquer qu'il n'y a pas que Speed qui a amélioré sa performance, le claviériste Richard Larsson va lui aussi se lâcher et il sera responsable en partie de cette orientation plus typé années 80, avec l'utilisation massive de samples électroniques de l'époque, tout en mixant ça avec des claviers psychédéliques vintage, c'est quand même une sacré performance, et c'est un peu à l'image de l'album, Skyline Whispers est encore meilleur et plus abouti que ne pouvait l'être Internal Affairs, en parvenant à mélanger avec succès deux époques bien distinctes, c'est un peu la collision entre 1977 et 1985, et bizarrement, ça fonctionne.
Parmi tous les nouveaux groupes évoluant sur le créneau du Rock vintage, alors que ceux-ci se contentent généralement de recycler passivement leurs aînés, The Night Flight Orchestra parvient comme par magie à faire du neuf avec du vieux, leur musique est pourtant parfaitement référencée, les ingrédients sont connus, mais Skyline Whispers sonne frais, pas novateur, loin de là, mais jamais où ne pourrait réduire The NFO à une simple somme de références, c'est bien simple, malgré toute les références, les suédois ne sonnent jamais comme personne d'autre, jouant constamment avec les codes et les sonorités, l'album à une vibe particulière, une personnalité très affirmée, ainsi qu'un talent inégalable pour faire cohabiter deux époques distinctes sans que cela soit choquant.
Ajoutons à cela une performance vocale de tout premier ordre de la part d'un Speed qui en fait des tonnes en toute décontraction, un second degré totalement assumé, notamment au niveau des paroles qui sont gavées de clichés et de référence, une section rythmique qui groove à mort, des riffs et des leads au top niveau, et des arrangements aux petits oignons de Larsson, et l'on obtient une véritable perle qui sort pile-poil pour l'été, le genre d'album qui ne quittera pas votre auto-radio lors d'une virée en bagnole, ou qui accompagnera volontiers un barbecue entre potes, Skyline Whispers est le genre d'album fun qu'il est difficile de ne pas aimer, et qui donne le sourire, tout simplement...
En dehors de cette faute de goût, The Night flight Orchestra aura tout bon du début à la fin, avec donc un petite variation par rapport à la tambouille vintage d'Internal Affairs, une petite touche de modernité par moment, avec un twist, la modernité pour les suédois, c'est d'ajouter des sonorités des années 80 une base de Rock des 70's, ce qui va donner quelques séquences qui ne manqueront pas de piquant, par moment, ce sera un peu comme si Journey ou Steppenwolf se retrouveront confrontés à du Whitesnake ou a du Europe, bizarre, mais ça va fonctionner à plein régime.
Peut-être pas sur le premier titre, je vous l'accorde, avec un Sail On qui donne davantage de le garage Rock très typé seventies avec énormément d'énergie et un côté catchy indéniable, notamment par la performance vocale de Speed qui va se lâcher complètement, et il est à noter que ce bon vieux Björn a considérablement amélioré sa performance, n'hésitant plus à se lancer dans des cris sur-pitchés ou à vagabonder sur le territoire du blues, et l'on est pas loin de ce qui semble être la référence principale ici, le grand David Coverdale, ajoutons à cela sa traditionnelle voix de crooner, et l'on atteint un sacré niveau de versatilité, une performance en tout point remarquable.
Un peu plus typé eighties, Skyline Whispers sera globalement plus punchy que son prédécesseur, et comme The Night Flight Orchestra est un groupe qui adore jouer avec les clichés, les suédois vont se lâcher de ce côté-là, sans que cela ne sonne jamais ridicule malgré les trucs parfois un peu borderline, Living for the Nighttime est un pur titre d'arena-Rock qui transpire les années 80 avec sa boucle de clavier futuriste (pour l'époque) et un rythme qui déborde de Groove comme c'est pas permis avec une basse qui claque, le refrain est une fois de plus de haute qualité, le travail sur les riffs et les leads du collègue de soilwork David Andersson est excellent, et on aura même droit à un petit moment WTF avec une conversation téléphonique, d'ailleurs en parlant de WTF, avis aux fétichistes, Stiletto sera un morceau à la gloire des femmes en talon-aiguille, et le morceau est tellement bon que les paroles délirantes passent comme une lettre à la poste, on notera d'ailleurs qu'au niveau des thèmes abordés, Speed n'a pas changé quoi que ce soit, ce sera les voyages, la fête, et bien sûr les gonzesses,, souvent les trois à la fois, on ne compte plus les morceaux qui parlent de femmes ayant des noms de stripteaseuses chez The Night Flight Orchestra, et l'on citera par exemple le bien funky Lady Jade qui encore une fois joue sur le mélange des époques avec brio, section de cuivres incluses pour le fun, le passage psychédélique de Demon Princess, ainsi que le dernier morceau, long titre de presque dix minutes parlant d'une certaine Heather, The Heather Reports, bien bluesy au début, le morceau va s'avérer être un excellent build-up où The Night Flight Orchestra va partir un peu dans tous les sens, une espèce de chanson hommage où presque toutes les références du groupe seront passées en revue, le morceau le plus versatile de l'album, et une franche réussite car tout s'imbrique avec un naturel déconcertant.
Vous voulez encore du cliché et du fun? Spanish Ghost est à votre disposition, vu le nom du titre, vous savez déjà à quoi vous attendre, intro flamenco et solo de castagnettes, ouais, c'est dingue à ce point-là, mais c'est le genre de morceau où l'on va remarquer qu'il n'y a pas que Speed qui a amélioré sa performance, le claviériste Richard Larsson va lui aussi se lâcher et il sera responsable en partie de cette orientation plus typé années 80, avec l'utilisation massive de samples électroniques de l'époque, tout en mixant ça avec des claviers psychédéliques vintage, c'est quand même une sacré performance, et c'est un peu à l'image de l'album, Skyline Whispers est encore meilleur et plus abouti que ne pouvait l'être Internal Affairs, en parvenant à mélanger avec succès deux époques bien distinctes, c'est un peu la collision entre 1977 et 1985, et bizarrement, ça fonctionne.
Parmi tous les nouveaux groupes évoluant sur le créneau du Rock vintage, alors que ceux-ci se contentent généralement de recycler passivement leurs aînés, The Night Flight Orchestra parvient comme par magie à faire du neuf avec du vieux, leur musique est pourtant parfaitement référencée, les ingrédients sont connus, mais Skyline Whispers sonne frais, pas novateur, loin de là, mais jamais où ne pourrait réduire The NFO à une simple somme de références, c'est bien simple, malgré toute les références, les suédois ne sonnent jamais comme personne d'autre, jouant constamment avec les codes et les sonorités, l'album à une vibe particulière, une personnalité très affirmée, ainsi qu'un talent inégalable pour faire cohabiter deux époques distinctes sans que cela soit choquant.
Ajoutons à cela une performance vocale de tout premier ordre de la part d'un Speed qui en fait des tonnes en toute décontraction, un second degré totalement assumé, notamment au niveau des paroles qui sont gavées de clichés et de référence, une section rythmique qui groove à mort, des riffs et des leads au top niveau, et des arrangements aux petits oignons de Larsson, et l'on obtient une véritable perle qui sort pile-poil pour l'été, le genre d'album qui ne quittera pas votre auto-radio lors d'une virée en bagnole, ou qui accompagnera volontiers un barbecue entre potes, Skyline Whispers est le genre d'album fun qu'il est difficile de ne pas aimer, et qui donne le sourire, tout simplement...
Track Listing:
1. Sail On 04:47
2. Living for the Nighttime 06:00
3. Stiletto 04:31
4. Owaranai Palisades 01:13
5. Lady Jade 04:13
6. I Ain't Old, I Ain't Young 05:04
7. All the Ladies 04:26
8. Spanish Ghosts 04:54
9. Demon Princess 04:54
10. Skyline Whispers 02:23
11. Roads Less Traveled 04:07
12. The Heather Reports 09:56