Machine Head est un groupe qui revient de loin, après tout, on parle d'un groupe qui, après deux excellents disques qui pouvaient laisser penser qu'à terme le trône de maître du Metal américain lui était promis, a subitement décidé en 1999 que sortir un album de Korn avec l'attitude de Limp Bizkit était une bonne idée, sauf que Robb Flynn qui rappe en survêtement relevait davantage du ridicule et de l'opportunisme putassier que du coup de génie, Burning Red, puis Supercharger, les heures les plus sombres de l'histoire du groupe, commercialement et artistiquement.
Il faudra attendre 2003 et Through the Ashes of Empires pour que la bande de Robb Flynn relève la tête, un peu, puisque soyons sérieux, seul le titre Imperium est véritablement bon sur ce disque baignant encore dans le Neo Metal à deux balles, Imperium, c'est le titre qui préfigurera ce que sera la claque The Blackening que personne n'attendait, un album tellement bon qu'il parvenait à faire oublier le fait que Robb Flynn avait vendu son gros cul au Nü Metal huit ans plus tôt, suffisant pour replacer Machine Head assez haut dans la chaîne alimentaire, suffisant donc pour relancer l'intérêt autour du groupe et faire revenir les fans, et tant pis si l'album suivant Unto the Locust était moins bon, il avait au moins le mérite de ne pas trop se vautrer.
De ce fait, Bloodstone & Diamonds est un album particulièrement attendu, et la dernière des "grosses" sorties de l'année, un disque déjà survendu par la presse et le nouveau label du groupe, Nuclear Blast, comme le chef d'oeuvre de 2014... ce qu'il n'est pas, ce qui ne serait pas forcement trop grave s'il était, au moins, bon... ce qu'il n'est pas non plus, c'est ainsi, Bloodstone & Diamonds est raté, pas autant que Burning Red ou supercharger, certes, mais suffisamment foiré pour être même en dessous d'Unto the Locust...
Robb Flynn a beau être un gros con, un dictateur (il a viré son bassiste Adam duce l'année dernière en lui balançant plein de saloperie à la gueule, et nul doute qu'il a signé un bon gros chèque pour éviter que tout ça ne se termine salement au tribunal), et même un troll de compétition sur les réseaux sociaux, il n'est pas non plus totalement débile, Machine Head est revenu en haut de l'affiche, pas question de tout foirer une fois de plus comme il l'avait fait en 1999, The Blackening ayant été un succès remarquable, autant proposer une nouvelle déclinaison ni vu ni connu, après tout, les gens ont acheté Unto the Locust alors qu'il s'agissait d'un Blackening médiocre, il n'allait quand même pas trop se faire chier à prendre des risques inconsidérés.
Alors on reprend les éléments qui ont fait le succès de The Blackening, le Power Thrash violent et groovy mêlé à la technicité et aux leads typés Heavy Metal, on connait déjà, c'est ce que les fans attendent, pour l'instant Flynn a tout bon, sauf que voilà l'entourloupe, car composer de bonnes chansons n'était manifestement pas inscrit aux cahiers des charges du groupe cette fois-ci, pour résumer Bloodstone & Diamonds, vous prenez le peu inspiré Unto the Locust, et vous déconstruisez le tout afin de faire des titres absolument bordéliques... ah ouais, ils ont refait Through the Ashes of Empires en fait...
En fait, c'est un peu comme si Machine Head avait décidé de mettre absolument tout ce qu'ils ont enregistré en studio dans ce disque, sans aucune distinction, sans idée directrice, et c'est donc à toi, pauvre auditeur, à qui revient la tâche de trier le merdier, une tâche qui va s'avérer bien ardue, car le bouzin est long, très long, puisqu'on atteint les 70 minutes de gros bordel informe, vous allez me dire que la variété, c'est bien, je suis d'accord, sauf quand elle s'avère, comme ici, totalement contre-productive, on se retrouve avec du Machine Head dilué dans des titres trop longs, qui va constamment alterner, au sein des morceaux, entre le bon et la médiocrité infamante.
Pourtant, ça commence pas trop mal avec Now We Die, qui nous offre un bon titre très classique et convenu de Machine Head, y'a du riff qui claque et qui groove, la rythmique est en béton armé, avec les nombreuses leads mélodiques NWOBHM désormais typiques depuis The Blackening, avec une plus-value: y'a du violon...
Mouais, une plus-value sur le papier, car on est face à un véritable gadget tout ce qu'il y a de plus artificiel, c'est un peu comme si Flynn avait décidé d'ajouter le violon après coup quand il s'est rendu compte qu'il lui fallait un gimmick pour ne pas que l'on remarque trop que Now We Die est un recyclage basique, donc du violon au début, pourquoi pas, mais on ne peut s'empêcher de trouver ça atrocement surfait quand il fait son retour sur le break Emo où Robb Flynn miaule comme une midinette, de plus c'est un peu longuet, il est bien gentil Robert avec ses morceaux de sept minutes, mais quand t'as un bon riff et la moitié d'une idée, ton titre à tiroir commence à tourner en rond assez vite, mais y'a du violon hein!
Heureusement, les violons disparaissent sur le titre suivant, bonne idée, surtout que Killers and Kings est plus court et plus direct, le genre de titre bourrin qui envoie le pâté, où l'on pardonne assez vite une certaine linéarité, bon, on pardonnera peut-être moins les vieux Gang Shouts à la con pour faire Thug, mais ça passe à peu près.
Petite baisse de tension avec Ghosts Will Haunt my Bones, mais diversité oblige, on ne pouvait pas échapper au titre Emo majoritairement en chant clair avec quelques micro passages rageurs et un Robb Flynn qui en fait des tonnes, ce morceau est tout à fait médiocre et dispensable, mais Night of Long Knives va remonter un peu le niveau malgré le côté classique de la chose, c'est en place, assez rageur, le refrain est catchy, on se mange le petit break Emo habituel avant le solo, le duel de leads est incisif mais déjà-entendu, ça reste un titre vaguement sympa, ce sera le dernier "bon" titre de l'album, problème, il en reste huit derrière, pour 45 minutes de daube.
Dommage, car si Machine Head s'était arrêté là, on aurait eu un EP correct...
C'est donc à partir de là que l'album va devenir un gigantesque foutoir, il n'y a pas d'autre mot pour décrire ce bordel insensé, des morceaux trop longs, chaotiques, mal construits, mal foutus, où tout va être plus ou moins foiré.
Déjà, il faut parler des deux espèces d'interludes de trois minutes chacune, Damage Inside, avec Flynn qui miaule comme un débile, et Imaginal Cells, où l'on entend un vague discours politique (sors de ce corps Dave Mustaine!!), ces deux trucs sont posés là complètement à l'arrache, ce ne sont pas véritablement des morceaux, et ce sont encore moins des introductions aux titres suivants, ils ne servent tout bêtement à rien, que dalle, quasiment du pur remplissage inutile, comme ils sont trop pauvres pour être considérés comme des morceaux à part entière, je les considère comme des interludes, et dans le genre, à quoi pensait Robb Flynn quand il a décidé de faire Sail into the Black? car après quatre minutes de nullité atmosphérique, on espérait que le titre démarre et te colle une bonne accélération dans la gueule... ce qui ne viendra jamais, ce morceau, c'est huit minutes de pure daube, où il ne se passe presque rien, il y a bien deux-trois passages plus appuyés, où Flynn arrête de miauler pour gueuler, mais tout cela est tellement quelconque et médiocre que l'on se demande si Robert n'est pas en train de se foutre ouvertement de notre gueule.
C'est le même sentiment d'ennui et de foutage de gueule qui imprègne In Comes the Flood, morceau trop mélodique bien trop long pour pouvoir fonctionner, surtout que les passages surfaits seront de retour, avec du putain de violon à la con et même une chorale, histoire de rendre le morceau encore plus médiocre et risible, putain de merde...
Encore plus de moments WTF, c'est possible? Evidemment!!! Robb Flynn ayant bien remarqué que le Sludge est à la mode ces temps-ci, pourquoi ne pas faire ça et transformer Machine Head en mauvais Crowbar le temps d'un Beneath the Silt qui même au Sludge un chant clair Emo minable et un refrain putassier carrément hors de propos, Robert a craqué son string à la Nouvelle-Orléans.
On a frôle le pire avec Game Over, où le phrasé de Robert est à la frontière du rap, ce qui n'empêche pas le morceau de renouer avec les pires heures du Neo Metal à la Machine Head, avec un refrain ridiculement con, notamment un robert dont la voix part en couilles quand il tente de monter dans les aigus, et une fois de plus, c'est trop long, et c'est le bordel, même si la palme du morceau bordélique revient sans conteste à Eyes of the Dead, qui donne le sentiment que Machine Head avait tout un tas de leads et de riffs pas utilisés, et comme ce serait dommage de gâcher, les gars ont réunit tout le merdier en un titre, après tout ça, je pense n'avoir même pas besoin de vous signaler que l'album se conclue par un Take Me Through the fire tout ce qu'il y a de plus médiocre et bancal, histoire de terminer l'album sur un morceau en adéquation avec le niveau global du disque, fin de la purge, on remballe et on compte les billets...
On ne peut pas nier que Machine Head ait tenter de faire un album diversifié, tenter seulement, car tout ce qu'ils tentent, Robb Flynn et ses potes vont constamment le foirer, c'est un peu con quand même.
C'est d'autant plus dommage que les quatre premiers titres sont plutôt écoutables dans le genre Power Thrash Metalcore, et rien ne laisser présager que la suite allait voir Machine Head se ramasser à ce point.
Bloodstone & Diamonds est un échec incompréhensible, un foutoir insensé, un gros bordel qui n'a aucune direction précise, aucune cohérence, Machine Head fait ici n'importe quoi, et l'on se demande ce qui est passé par la tête de Robb Flynn pour nous pondre une bouse pareille.
Cet album est tellement mauvais que l'on a du mal à imaginer que le même groupe (à un bassiste près) ait pu réussir à pondre un album de la trempe de The Blackening, tant ce dernier apparaît désormais comme une véritable anomalie dans la discographie du groupe.
Bloodstone & Diamonds est une sorte de Through the Ashes of Empires Part II, un album sans direction, qui mélange tout et n'importe, du Power Thrash recyclé, du Neo Metal moisi, du Sludge, des saloperies Emo, des titres atmosphériques minables, c'est Machine Head qui régresse pour renouer avec ses heures les plus sombres, l'écoute de cet album est douloureuse, et il faudrait dégonfler le melon de Robb Flynn à coups de pompe dans le derche, car j'ai le sentiment que ce groupe est bon en position d'outsider, capable de se sublimer au fond du trou (The Blackening), mais capable du pire et de se chier dessus dès qu'il est en position favorable, bref, Bloodstone & Diamonds est une purge, point barre, que rien ne saurait excuser.
Il faudra attendre 2003 et Through the Ashes of Empires pour que la bande de Robb Flynn relève la tête, un peu, puisque soyons sérieux, seul le titre Imperium est véritablement bon sur ce disque baignant encore dans le Neo Metal à deux balles, Imperium, c'est le titre qui préfigurera ce que sera la claque The Blackening que personne n'attendait, un album tellement bon qu'il parvenait à faire oublier le fait que Robb Flynn avait vendu son gros cul au Nü Metal huit ans plus tôt, suffisant pour replacer Machine Head assez haut dans la chaîne alimentaire, suffisant donc pour relancer l'intérêt autour du groupe et faire revenir les fans, et tant pis si l'album suivant Unto the Locust était moins bon, il avait au moins le mérite de ne pas trop se vautrer.
De ce fait, Bloodstone & Diamonds est un album particulièrement attendu, et la dernière des "grosses" sorties de l'année, un disque déjà survendu par la presse et le nouveau label du groupe, Nuclear Blast, comme le chef d'oeuvre de 2014... ce qu'il n'est pas, ce qui ne serait pas forcement trop grave s'il était, au moins, bon... ce qu'il n'est pas non plus, c'est ainsi, Bloodstone & Diamonds est raté, pas autant que Burning Red ou supercharger, certes, mais suffisamment foiré pour être même en dessous d'Unto the Locust...
Robb Flynn a beau être un gros con, un dictateur (il a viré son bassiste Adam duce l'année dernière en lui balançant plein de saloperie à la gueule, et nul doute qu'il a signé un bon gros chèque pour éviter que tout ça ne se termine salement au tribunal), et même un troll de compétition sur les réseaux sociaux, il n'est pas non plus totalement débile, Machine Head est revenu en haut de l'affiche, pas question de tout foirer une fois de plus comme il l'avait fait en 1999, The Blackening ayant été un succès remarquable, autant proposer une nouvelle déclinaison ni vu ni connu, après tout, les gens ont acheté Unto the Locust alors qu'il s'agissait d'un Blackening médiocre, il n'allait quand même pas trop se faire chier à prendre des risques inconsidérés.
Alors on reprend les éléments qui ont fait le succès de The Blackening, le Power Thrash violent et groovy mêlé à la technicité et aux leads typés Heavy Metal, on connait déjà, c'est ce que les fans attendent, pour l'instant Flynn a tout bon, sauf que voilà l'entourloupe, car composer de bonnes chansons n'était manifestement pas inscrit aux cahiers des charges du groupe cette fois-ci, pour résumer Bloodstone & Diamonds, vous prenez le peu inspiré Unto the Locust, et vous déconstruisez le tout afin de faire des titres absolument bordéliques... ah ouais, ils ont refait Through the Ashes of Empires en fait...
En fait, c'est un peu comme si Machine Head avait décidé de mettre absolument tout ce qu'ils ont enregistré en studio dans ce disque, sans aucune distinction, sans idée directrice, et c'est donc à toi, pauvre auditeur, à qui revient la tâche de trier le merdier, une tâche qui va s'avérer bien ardue, car le bouzin est long, très long, puisqu'on atteint les 70 minutes de gros bordel informe, vous allez me dire que la variété, c'est bien, je suis d'accord, sauf quand elle s'avère, comme ici, totalement contre-productive, on se retrouve avec du Machine Head dilué dans des titres trop longs, qui va constamment alterner, au sein des morceaux, entre le bon et la médiocrité infamante.
Pourtant, ça commence pas trop mal avec Now We Die, qui nous offre un bon titre très classique et convenu de Machine Head, y'a du riff qui claque et qui groove, la rythmique est en béton armé, avec les nombreuses leads mélodiques NWOBHM désormais typiques depuis The Blackening, avec une plus-value: y'a du violon...
Mouais, une plus-value sur le papier, car on est face à un véritable gadget tout ce qu'il y a de plus artificiel, c'est un peu comme si Flynn avait décidé d'ajouter le violon après coup quand il s'est rendu compte qu'il lui fallait un gimmick pour ne pas que l'on remarque trop que Now We Die est un recyclage basique, donc du violon au début, pourquoi pas, mais on ne peut s'empêcher de trouver ça atrocement surfait quand il fait son retour sur le break Emo où Robb Flynn miaule comme une midinette, de plus c'est un peu longuet, il est bien gentil Robert avec ses morceaux de sept minutes, mais quand t'as un bon riff et la moitié d'une idée, ton titre à tiroir commence à tourner en rond assez vite, mais y'a du violon hein!
Heureusement, les violons disparaissent sur le titre suivant, bonne idée, surtout que Killers and Kings est plus court et plus direct, le genre de titre bourrin qui envoie le pâté, où l'on pardonne assez vite une certaine linéarité, bon, on pardonnera peut-être moins les vieux Gang Shouts à la con pour faire Thug, mais ça passe à peu près.
Petite baisse de tension avec Ghosts Will Haunt my Bones, mais diversité oblige, on ne pouvait pas échapper au titre Emo majoritairement en chant clair avec quelques micro passages rageurs et un Robb Flynn qui en fait des tonnes, ce morceau est tout à fait médiocre et dispensable, mais Night of Long Knives va remonter un peu le niveau malgré le côté classique de la chose, c'est en place, assez rageur, le refrain est catchy, on se mange le petit break Emo habituel avant le solo, le duel de leads est incisif mais déjà-entendu, ça reste un titre vaguement sympa, ce sera le dernier "bon" titre de l'album, problème, il en reste huit derrière, pour 45 minutes de daube.
Dommage, car si Machine Head s'était arrêté là, on aurait eu un EP correct...
C'est donc à partir de là que l'album va devenir un gigantesque foutoir, il n'y a pas d'autre mot pour décrire ce bordel insensé, des morceaux trop longs, chaotiques, mal construits, mal foutus, où tout va être plus ou moins foiré.
Déjà, il faut parler des deux espèces d'interludes de trois minutes chacune, Damage Inside, avec Flynn qui miaule comme un débile, et Imaginal Cells, où l'on entend un vague discours politique (sors de ce corps Dave Mustaine!!), ces deux trucs sont posés là complètement à l'arrache, ce ne sont pas véritablement des morceaux, et ce sont encore moins des introductions aux titres suivants, ils ne servent tout bêtement à rien, que dalle, quasiment du pur remplissage inutile, comme ils sont trop pauvres pour être considérés comme des morceaux à part entière, je les considère comme des interludes, et dans le genre, à quoi pensait Robb Flynn quand il a décidé de faire Sail into the Black? car après quatre minutes de nullité atmosphérique, on espérait que le titre démarre et te colle une bonne accélération dans la gueule... ce qui ne viendra jamais, ce morceau, c'est huit minutes de pure daube, où il ne se passe presque rien, il y a bien deux-trois passages plus appuyés, où Flynn arrête de miauler pour gueuler, mais tout cela est tellement quelconque et médiocre que l'on se demande si Robert n'est pas en train de se foutre ouvertement de notre gueule.
C'est le même sentiment d'ennui et de foutage de gueule qui imprègne In Comes the Flood, morceau trop mélodique bien trop long pour pouvoir fonctionner, surtout que les passages surfaits seront de retour, avec du putain de violon à la con et même une chorale, histoire de rendre le morceau encore plus médiocre et risible, putain de merde...
Encore plus de moments WTF, c'est possible? Evidemment!!! Robb Flynn ayant bien remarqué que le Sludge est à la mode ces temps-ci, pourquoi ne pas faire ça et transformer Machine Head en mauvais Crowbar le temps d'un Beneath the Silt qui même au Sludge un chant clair Emo minable et un refrain putassier carrément hors de propos, Robert a craqué son string à la Nouvelle-Orléans.
On a frôle le pire avec Game Over, où le phrasé de Robert est à la frontière du rap, ce qui n'empêche pas le morceau de renouer avec les pires heures du Neo Metal à la Machine Head, avec un refrain ridiculement con, notamment un robert dont la voix part en couilles quand il tente de monter dans les aigus, et une fois de plus, c'est trop long, et c'est le bordel, même si la palme du morceau bordélique revient sans conteste à Eyes of the Dead, qui donne le sentiment que Machine Head avait tout un tas de leads et de riffs pas utilisés, et comme ce serait dommage de gâcher, les gars ont réunit tout le merdier en un titre, après tout ça, je pense n'avoir même pas besoin de vous signaler que l'album se conclue par un Take Me Through the fire tout ce qu'il y a de plus médiocre et bancal, histoire de terminer l'album sur un morceau en adéquation avec le niveau global du disque, fin de la purge, on remballe et on compte les billets...
On ne peut pas nier que Machine Head ait tenter de faire un album diversifié, tenter seulement, car tout ce qu'ils tentent, Robb Flynn et ses potes vont constamment le foirer, c'est un peu con quand même.
C'est d'autant plus dommage que les quatre premiers titres sont plutôt écoutables dans le genre Power Thrash Metalcore, et rien ne laisser présager que la suite allait voir Machine Head se ramasser à ce point.
Bloodstone & Diamonds est un échec incompréhensible, un foutoir insensé, un gros bordel qui n'a aucune direction précise, aucune cohérence, Machine Head fait ici n'importe quoi, et l'on se demande ce qui est passé par la tête de Robb Flynn pour nous pondre une bouse pareille.
Cet album est tellement mauvais que l'on a du mal à imaginer que le même groupe (à un bassiste près) ait pu réussir à pondre un album de la trempe de The Blackening, tant ce dernier apparaît désormais comme une véritable anomalie dans la discographie du groupe.
Bloodstone & Diamonds est une sorte de Through the Ashes of Empires Part II, un album sans direction, qui mélange tout et n'importe, du Power Thrash recyclé, du Neo Metal moisi, du Sludge, des saloperies Emo, des titres atmosphériques minables, c'est Machine Head qui régresse pour renouer avec ses heures les plus sombres, l'écoute de cet album est douloureuse, et il faudrait dégonfler le melon de Robb Flynn à coups de pompe dans le derche, car j'ai le sentiment que ce groupe est bon en position d'outsider, capable de se sublimer au fond du trou (The Blackening), mais capable du pire et de se chier dessus dès qu'il est en position favorable, bref, Bloodstone & Diamonds est une purge, point barre, que rien ne saurait excuser.
And With This Now They Die...
Track Listing:
1. Now We Die
2. Killers & Kings
3. Ghosts Will Haunt My Bones
4. Night of Long Knives
5. Sail into the Black
6. Eyes of the Dead
7. Beneath the Silt
8. In Comes the Flood
9. Damage Inside
10. Game Over
11. Imaginal Cells
12. Take Me Through the Fire