On ne donnait pas cher de la peau de Suicide Silence quand en 2012 le chanteur de la formation, et idole des jeunes pré-pubères, décida que conduire bourré était une super bonne idée et que tout plaquer pour partir vivre en symbiose avec un platane était un choix tout à fait acceptable, bref, Suicide Silence aurait dû disparaître, définitivement, pour de bon, rideau, fin de parcours... LOL, mais vous êtes sérieux ou quoi? laisser tomber un groupe de "Metal" qui permet à ses membres de vivre de leur "musique" (chose rare par les temps qui courent), même pas en rêve, et hop, nouveau chanteur, nouveau label, de Century Media à Nuclear Blast, et on est reparti, surtout que les mecs et leur encadrement ne sont pas totalement des débiles, sachant très bien que perdre un chanteur de manière aussi dramatique est une super bonne nouvelle pour les ventes de disques, les drames, ça fait du buzz, c'est ainsi, et l'effet curiosité va fonctionner à plein chez les fans pour savoir ce que vaut le nouveau chanteur.
Donc voilà Suicide Silence avec son quatrième album, le plus mauvais de la discographie du groupe, mais c'est pas grave, le buzz entourant l'album fera qu'il se vendra par palettes entières...
Déjà que l'on ne partait pas de bien haut, c'est vous dire le niveau de médiocrité atteint par You can't Stop Me, c'est donc ça le titan du Deathcore et la nouvelle génération du Metal selon les kids? bah putain, on est pas sorti du sable si des gens trouvent ça génial, Deatcore de merde pour une génération perdue qui juge la qualité d'une chanson à son nombre de Breakdowns, Suicide Silence atteint les abysses de la nullité Deathcorienne, avec sa "musique" ultra générique et sans âme, le niveau zéro de la créativité artistique, où l'on recycle tous les clichés du genre en tentant de vous vendre le truc comme un album ultra sombre, parce que ouais, le chanteur est mort, les autres sont tristes, et c'est supposé se ressentir dans la musique, un album où tout est fait pour vous rappeler que Mitch Lucker est mort comme un con du début à la fin, le titre de l'album, et un paquet de titres de "chansons", sont là pour vous le rappeler avec tout un tas de références bien grossières, mouais, ça fait un peu on est triste, achetez le disque, étrange également de sortir un album aussi mauvais alors qu’intrinsèquement Eddie Hermida est un bien meilleur chanteur que Lucker, n'en déplaise aux fanboys du chanteur mort.
C'est donc le jackpot pour Eddie Hermida, qui quitte un bon groupe de Deathcore, ce qui est assez rare pour être signalé, mais à la notoriété bien moins importante que celle de Suicide Silence, pour rejoindre le "maître" du genre, et tant pis si Suicide Silence fait de la merde alors que All Shall Perish était bien plus intéressant musicalement, mais vous imaginez bien que le salaire n'est pas le même, banco pour Eddie donc, dont la voix s'intègre bien au "style" Suicide Silence, hurlements criards pitchés à mort, plus agressifs peut-être, growls plutôt corrects, le cahiers des charges est respecté pour le genre, mais qu'apporte Hermida de plus par rapport à Lucker? ... bah... que dalle en fait, il fait son job de manière tout à fait conventionnelle, on remarque bien sûr tout de suite qu'il est plus puissant et plus versatile que son prédécesseur, m'est également idée que ta grand-mère asthmatique aurait pu prendre le relais sans trop de problème.
Musicalement, You can't stop me est l'album le moins inspiré et le plus chiant de l'année, ou Suicide Silence va constamment tourner en rond lors de titres sans intérêt pour finir par immanquablement se mordre la queue, avec un Deathcore qui va ramer du début à la fin, et qui va surtout se montrer incroyablement monolithique et sans aucun dynamisme, ce qui est quand même assez improbable pour du Deathcore, mais c'est le cas ici.
Générique, You can't stop me l'est assurément, aseptisé aussi, et il va de soit qu'après un drame et un troisième album qui avait un peu divisé, le but de la manœuvre est de faire un album le plus conforme à ce qu'était le groupe à ses débuts, une sorte de retour aux sources à la con, et l'on va sans surprise recycler et recycler encore des vieux riffs moisis et le déluge de breakdowns patauds, yep, rien à déclarer, rien de neuf, c'est un peu comme si Suicide Silence avait mangé sa merde afin de la vomir pour la remanger et vous la chier dans vos conduits auditifs, on a affaire à un truc bizarre qui tente de faire du Suicide Silence à l'ancienne tout en conservant le les aspirations Groove et Nü Metal du troisième album, autant le dire, c'est bien évidemment foiré.
On ne sera même pas surpris si après l'introduction sans intérêt le premier titre débute par une espèce de breakdown, car il n'était semble-t-il absolument PAS question pour Suicide Silence que de démarrer son album par un bon riff, plutôt crever! On retrouve sur Inherit the Crown le style de riffing haché typique de Suicide Silence, le type de riffing qui transforme n'importe quel titre de la galette en une sorte de breakdown infâme de trois minutes, avec un groove absolument chiant qui donne l'impression que le morceau pourrait durer trois heures qu'il ne bougerait pas d'un poil, plus rapide, le titre suivant Cease to Exist déborde d'un groove gigantesque, et l'on a le sentiment d'écouter du Soulfly, c'est vous dire à quel point c'est de la merde, il y a quand même un solo qui déboule de nulle part, c'est bien, ça permet de se réveiller un peu et c'est bien la seule chose à retenir du morceau, aucun dynamisme, juste du lourdingue, ça commence bien, et ça va être tout le temps comme ça, à part les moments où Suicide Silence divague en direction du Metalcore (Sacred Words), go home suicide Silence, you're drunk... mais prends pas la moto, ça pourrait mal tourner...
Que retenir de ses presque quarante minutes de breakdowns? rien, vous l'aurez compris, on s'emmerde gravement sur You can't stop me, la variation? Lol, vous avez le choix entre Breakdown rapide et breakdown plus lent, c'est tout, et il faut également saluer le merveilleux travail de paroliers, car là, c'est du très haut niveau... enfin, si vous êtes un kids de treize ans en pleine rébellion, franchement, même Max Cavalera écrit des textes plus profonds que ça, on est dans le risible et les lyrics pour adolescents émotifs, brillant!
Il paraît que George "Corpsegrinder" Fisher intervient sur Control, mouais, il faut bien tendre l'oreille, car cela doit bien être l'un des featurings le plus anecdotique de toute l'histoire du Metal, Greg Puciato est quand même plus présent sur Monster Within, et tente d'apporter un peu de folie, mais c'est raté, Puciato ne pouvait pas transformer le plomb en or.
C'est donc ça le maître du Deathcore?
Putain de merde...
Je dois bien vous avouer que je n'ai absolument RIEN retenu du disque même après de très nombreuses écoutes, ah ça, ça fait un boucan pas possible, et faire autant de vacarme pour ne rien dire est un véritable exploit en soi.
Suicide Silence continue sa route et nous délivre avec You can't Stop Me l'un des pires albums de l'année, tout genre confondu, il n'y a rien ici, juste une brutalité pataude et lourdingue à base de hurlements, de Breakdowns, de riffs à la banalité abyssale, et de lyrics écrits par un gamin de cinquième en colère, aucun dynamisme, aucune patate, aucun titre qui te laisserait sur le cul, mais il faut dire que c'est compliqué vu qu'ils se ressemblent tous, et sont construits sur la même structure, Suicide Silence nous propose une quarantaine de minutes d'ennui presque total dans un vacarme insensé, on est dans un Deathcore tellement générique qu'il en devient inoffensif.
Album de la renaissance? Nop, juste un disque vite torché pour ne pas trop diviser les fans et continuer l'entreprise commerciale Suicide Silence, dont la cible principale est l'adolescent rebelle américain de base, celui qui conçoit le Metal comme un simple assemblage de breakdowns, si vous êtes dans la cible, mouais, vous allez surement aimer ce bordel et vous en aurez pour votre argent (ou plutôt celui de vos parents), par contre, si vous avez plus de quinze ans et que vous vous touchez sur Suicide Silence, posez-vous des questions quand même, et n'hésitez pas à vous aussi vous fracasser la face contre un platane...
Donc voilà Suicide Silence avec son quatrième album, le plus mauvais de la discographie du groupe, mais c'est pas grave, le buzz entourant l'album fera qu'il se vendra par palettes entières...
Déjà que l'on ne partait pas de bien haut, c'est vous dire le niveau de médiocrité atteint par You can't Stop Me, c'est donc ça le titan du Deathcore et la nouvelle génération du Metal selon les kids? bah putain, on est pas sorti du sable si des gens trouvent ça génial, Deatcore de merde pour une génération perdue qui juge la qualité d'une chanson à son nombre de Breakdowns, Suicide Silence atteint les abysses de la nullité Deathcorienne, avec sa "musique" ultra générique et sans âme, le niveau zéro de la créativité artistique, où l'on recycle tous les clichés du genre en tentant de vous vendre le truc comme un album ultra sombre, parce que ouais, le chanteur est mort, les autres sont tristes, et c'est supposé se ressentir dans la musique, un album où tout est fait pour vous rappeler que Mitch Lucker est mort comme un con du début à la fin, le titre de l'album, et un paquet de titres de "chansons", sont là pour vous le rappeler avec tout un tas de références bien grossières, mouais, ça fait un peu on est triste, achetez le disque, étrange également de sortir un album aussi mauvais alors qu’intrinsèquement Eddie Hermida est un bien meilleur chanteur que Lucker, n'en déplaise aux fanboys du chanteur mort.
C'est donc le jackpot pour Eddie Hermida, qui quitte un bon groupe de Deathcore, ce qui est assez rare pour être signalé, mais à la notoriété bien moins importante que celle de Suicide Silence, pour rejoindre le "maître" du genre, et tant pis si Suicide Silence fait de la merde alors que All Shall Perish était bien plus intéressant musicalement, mais vous imaginez bien que le salaire n'est pas le même, banco pour Eddie donc, dont la voix s'intègre bien au "style" Suicide Silence, hurlements criards pitchés à mort, plus agressifs peut-être, growls plutôt corrects, le cahiers des charges est respecté pour le genre, mais qu'apporte Hermida de plus par rapport à Lucker? ... bah... que dalle en fait, il fait son job de manière tout à fait conventionnelle, on remarque bien sûr tout de suite qu'il est plus puissant et plus versatile que son prédécesseur, m'est également idée que ta grand-mère asthmatique aurait pu prendre le relais sans trop de problème.
Musicalement, You can't stop me est l'album le moins inspiré et le plus chiant de l'année, ou Suicide Silence va constamment tourner en rond lors de titres sans intérêt pour finir par immanquablement se mordre la queue, avec un Deathcore qui va ramer du début à la fin, et qui va surtout se montrer incroyablement monolithique et sans aucun dynamisme, ce qui est quand même assez improbable pour du Deathcore, mais c'est le cas ici.
Générique, You can't stop me l'est assurément, aseptisé aussi, et il va de soit qu'après un drame et un troisième album qui avait un peu divisé, le but de la manœuvre est de faire un album le plus conforme à ce qu'était le groupe à ses débuts, une sorte de retour aux sources à la con, et l'on va sans surprise recycler et recycler encore des vieux riffs moisis et le déluge de breakdowns patauds, yep, rien à déclarer, rien de neuf, c'est un peu comme si Suicide Silence avait mangé sa merde afin de la vomir pour la remanger et vous la chier dans vos conduits auditifs, on a affaire à un truc bizarre qui tente de faire du Suicide Silence à l'ancienne tout en conservant le les aspirations Groove et Nü Metal du troisième album, autant le dire, c'est bien évidemment foiré.
On ne sera même pas surpris si après l'introduction sans intérêt le premier titre débute par une espèce de breakdown, car il n'était semble-t-il absolument PAS question pour Suicide Silence que de démarrer son album par un bon riff, plutôt crever! On retrouve sur Inherit the Crown le style de riffing haché typique de Suicide Silence, le type de riffing qui transforme n'importe quel titre de la galette en une sorte de breakdown infâme de trois minutes, avec un groove absolument chiant qui donne l'impression que le morceau pourrait durer trois heures qu'il ne bougerait pas d'un poil, plus rapide, le titre suivant Cease to Exist déborde d'un groove gigantesque, et l'on a le sentiment d'écouter du Soulfly, c'est vous dire à quel point c'est de la merde, il y a quand même un solo qui déboule de nulle part, c'est bien, ça permet de se réveiller un peu et c'est bien la seule chose à retenir du morceau, aucun dynamisme, juste du lourdingue, ça commence bien, et ça va être tout le temps comme ça, à part les moments où Suicide Silence divague en direction du Metalcore (Sacred Words), go home suicide Silence, you're drunk... mais prends pas la moto, ça pourrait mal tourner...
Que retenir de ses presque quarante minutes de breakdowns? rien, vous l'aurez compris, on s'emmerde gravement sur You can't stop me, la variation? Lol, vous avez le choix entre Breakdown rapide et breakdown plus lent, c'est tout, et il faut également saluer le merveilleux travail de paroliers, car là, c'est du très haut niveau... enfin, si vous êtes un kids de treize ans en pleine rébellion, franchement, même Max Cavalera écrit des textes plus profonds que ça, on est dans le risible et les lyrics pour adolescents émotifs, brillant!
Il paraît que George "Corpsegrinder" Fisher intervient sur Control, mouais, il faut bien tendre l'oreille, car cela doit bien être l'un des featurings le plus anecdotique de toute l'histoire du Metal, Greg Puciato est quand même plus présent sur Monster Within, et tente d'apporter un peu de folie, mais c'est raté, Puciato ne pouvait pas transformer le plomb en or.
C'est donc ça le maître du Deathcore?
Putain de merde...
Je dois bien vous avouer que je n'ai absolument RIEN retenu du disque même après de très nombreuses écoutes, ah ça, ça fait un boucan pas possible, et faire autant de vacarme pour ne rien dire est un véritable exploit en soi.
Suicide Silence continue sa route et nous délivre avec You can't Stop Me l'un des pires albums de l'année, tout genre confondu, il n'y a rien ici, juste une brutalité pataude et lourdingue à base de hurlements, de Breakdowns, de riffs à la banalité abyssale, et de lyrics écrits par un gamin de cinquième en colère, aucun dynamisme, aucune patate, aucun titre qui te laisserait sur le cul, mais il faut dire que c'est compliqué vu qu'ils se ressemblent tous, et sont construits sur la même structure, Suicide Silence nous propose une quarantaine de minutes d'ennui presque total dans un vacarme insensé, on est dans un Deathcore tellement générique qu'il en devient inoffensif.
Album de la renaissance? Nop, juste un disque vite torché pour ne pas trop diviser les fans et continuer l'entreprise commerciale Suicide Silence, dont la cible principale est l'adolescent rebelle américain de base, celui qui conçoit le Metal comme un simple assemblage de breakdowns, si vous êtes dans la cible, mouais, vous allez surement aimer ce bordel et vous en aurez pour votre argent (ou plutôt celui de vos parents), par contre, si vous avez plus de quinze ans et que vous vous touchez sur Suicide Silence, posez-vous des questions quand même, et n'hésitez pas à vous aussi vous fracasser la face contre un platane...
Absolue Médiocrité
Track Listing:
1. M.A.L.
2. Inherit the Crown
3. Cease to Exist
4. Sacred Words
5. Control (feat. George "Corpsegrinder" Fisher)
6. Warrior
7. You Can't Stop Me
8. Monster Within (feat. Greg Puciato)
9. We Have All Had Enough
10. Ending Is the Beginning
11. Don't Die
12. Ouroboros