Mais pourquoi tant de haine?
C'est dingue comment un groupe comme Betraying the Martyrs se fait pisser dessus depuis leurs débuts, surtout en France, et c'est peut-être encore pire que le Gojira bashing qui sévit sur le net dans les commentaires chez certains sites français, sauf que BTM (Les djeuns ça aime les acronymes) le mérite un peu quand même.
Je ne vais pas vous mentir, je n'ai aucun souvenir du premier album des français sorti en 2011, je me rappelle l'avoir écouté, mais comme je me suis aussitôt nettoyé les conduits auditifs à l'acide, j'ai un peu oublié de quoi il retournait, et comme ce blog est tout à fait sérieux et que j'aime faire les chose bine pour vous fournir une analyse complète... je n'ai pas osé réécouter ce premier album, faut pas déconner quand même, j'ai autre chose à foutre.
Bref, Betraying the Martyrs est un groupe de fusion rassemblant tout ce qui se fait de pire dans le Metal moderne, l'alpha et l'omega du Sumeriancore (ils sont d'ailleurs signé chez Sumerian pour le marché ricain), l'idée est simple, bouffer à tous les râteliers possibles et imaginables, ratisser large chez les kids, et faire la musique la plus putassière de l'univers, subtil mélange de Deathcore, Emocore, Crabcore, Metalcore, Death mélodique, un peu d'Electro par dessus, du symphonique aussi, un discours vaguement chrétien très opportun pour séduire le marché américain, et c'est parti, il manque plus que le Weshcore à la Emmure dans le tableau, heureusement les français nous ont épargné ça.
Betraying the Martyrs mélange donc tout, un brassage Yolocore qui rassemble les pires clichés du Metal moderne, donc ouais, Phantom est une belle bouse...
C'est dingue comment un groupe comme Betraying the Martyrs se fait pisser dessus depuis leurs débuts, surtout en France, et c'est peut-être encore pire que le Gojira bashing qui sévit sur le net dans les commentaires chez certains sites français, sauf que BTM (Les djeuns ça aime les acronymes) le mérite un peu quand même.
Je ne vais pas vous mentir, je n'ai aucun souvenir du premier album des français sorti en 2011, je me rappelle l'avoir écouté, mais comme je me suis aussitôt nettoyé les conduits auditifs à l'acide, j'ai un peu oublié de quoi il retournait, et comme ce blog est tout à fait sérieux et que j'aime faire les chose bine pour vous fournir une analyse complète... je n'ai pas osé réécouter ce premier album, faut pas déconner quand même, j'ai autre chose à foutre.
Bref, Betraying the Martyrs est un groupe de fusion rassemblant tout ce qui se fait de pire dans le Metal moderne, l'alpha et l'omega du Sumeriancore (ils sont d'ailleurs signé chez Sumerian pour le marché ricain), l'idée est simple, bouffer à tous les râteliers possibles et imaginables, ratisser large chez les kids, et faire la musique la plus putassière de l'univers, subtil mélange de Deathcore, Emocore, Crabcore, Metalcore, Death mélodique, un peu d'Electro par dessus, du symphonique aussi, un discours vaguement chrétien très opportun pour séduire le marché américain, et c'est parti, il manque plus que le Weshcore à la Emmure dans le tableau, heureusement les français nous ont épargné ça.
Betraying the Martyrs mélange donc tout, un brassage Yolocore qui rassemble les pires clichés du Metal moderne, donc ouais, Phantom est une belle bouse...
Br00tal Deathcore à breakdowns et refrains catchy positive attitude, look finement étudié, groupe marketé à mort histoire de vendre le plus de Merch possible chez Hot topic, les mecs ont tout compris pour faire un peu pognon dans le domaine de la musique, on ne peut au moins par leur enlever le fait qu'ils soient malins de ce côté-là, et cibler le public le plus con du Metal ne peut-être qu'une bonne idée, tiens le kids ricains, v'là ta daube Yolocore, y'a du Breakdown garanti chrétien, tu vas kiffer ta mère, et oublie pas d'acheter un t-shirt...
Betraying the Martyrs, c'est donc du "Metal" pour kids à mèches, pour les ado qui mesurent la qualité d'une chanson en fonction du nombre de Breakdowns, rigolez pas, j'en ai déjà rencontré des types comme ça.
J'ai souvent entendu dire que Betrying the Martyrs avaient une personnalité très affirmée qui permettait de le distinguer de la masse, mouais, je vous avoue que je suis partagé là-dessus, ok y'a les claviers et les orchestrations qui permettent de faire tenir tout ce bordel ensemble, mais la musique de Bite rayée de Marty reste fondamentalement un Deathcore à la con avec des refrains easy listening, et pas grand chose d'autre, et s'il n'y avait pas les claviers bien foutus qui donnent aux morceaux des colorations différentes, on serait dans la masse des groupes de Sumeriancore, malheureusement, cela ne suffit pas à sortir Betraying the Martyr de la médiocrité inhérente au genre.
Betraying the Martyrs, c'est donc du "Metal" pour kids à mèches, pour les ado qui mesurent la qualité d'une chanson en fonction du nombre de Breakdowns, rigolez pas, j'en ai déjà rencontré des types comme ça.
J'ai souvent entendu dire que Betrying the Martyrs avaient une personnalité très affirmée qui permettait de le distinguer de la masse, mouais, je vous avoue que je suis partagé là-dessus, ok y'a les claviers et les orchestrations qui permettent de faire tenir tout ce bordel ensemble, mais la musique de Bite rayée de Marty reste fondamentalement un Deathcore à la con avec des refrains easy listening, et pas grand chose d'autre, et s'il n'y avait pas les claviers bien foutus qui donnent aux morceaux des colorations différentes, on serait dans la masse des groupes de Sumeriancore, malheureusement, cela ne suffit pas à sortir Betraying the Martyr de la médiocrité inhérente au genre.
Ce qui est pénible chez Betraying the Martyrs, ce sont toutes les facilités d'écriture et l'utilisation massive de tout un tas de clichés qui rendent sa musique complètement stérotypée malgré le soi-disant côté fusion du truc.
De plus, ce patchwork tourne vite au bordel où l'on passe du coq à l'âne sans transition aucune, rendant Phantom épuisant à l'écoute, un Deathcore où tous les emprunts à d'autres genres ont été agglomérés en une masse informe en espérant que les claviers viennent lier tout ça, et comme les refrains faciles ont été intégrés là-dedans au forceps, c'est vous dire l'étendu des dégâts.
Dès le premier morceau, on est dans le bain de la médiocrité, Jigsaw débute par un bon vieux deathcore bourrin, qui amène un Deathcore à clavier et un refrain en chant clair complètement téléphoné, et c'est tout ce qu'il y a dans ce morceau, avec un paquet de titres qui seront sur le même modèle, Where the World ends est grosso merdo le même morceau en plus bordélique, avec un passage par le Black symphonique, et surtout dans la seconde moitié, un passage en chant clair très MeloDeath qui semble avoir été piqué directement à du Darkane, ajoutons à cela tout un tas de Breakdowns qui se baladent dans ce merdier, et l'on obtient un titre lourdingue à souhait.
Si vous vous demandiez ce que pouvez donner le résultat d'une copulation entre Born of Osiris et Asking Alexandria, ne cherchez plus, c'est ici que ça se passe, et c'est plutôt bancal et fatiguant à écouter, entre mélodies faciles et gros Deathcore qui tâchent en passant par... un peu tout et n'importe quoi, l'emocore avec le refrain dégueulasse et le piano d'un Let it Go, le Black sympho, Closure Found, mais présent sur des mini passages disséminés sur un peu tout l'album, et certains passages typiquement hardcore, absolument tout y passe sans que jamais le groupe ne parviennent à emmener sa musique dans une autre direction, on reste constamment dans l'amalgame foireux, le patchwork aux nombreux emprunts sans qu'une personalité propre au groupe ne se dégage vraiment, Betraying the Martyrs n'est ici qu'une somme d'influence, et Phantom est plutôt ennuyeux et très répétitif, notamment à cause de ses breakdowns convenus et de ses refrains easy listening pas du tout inspirés transpirant la facilité.
Le pire là-dedans, c'est que le groupe veut tellement être catchy et plaire à tout le monde qu'il force trop et qu'au final, on ne retient rien du tout de l'album, à part le sentiment d’écouter toujours les mêmes refrains plaqués là dessus à l'arrache, des plans qui se ressemblent tous, et du Deathcore bourrin qui n'a aucun intérêt, que vous avez surtout déjà entendu dix milles fois depuis dix ans, rien n'attire véritablement l'attention, Phantom est lisse, sans aspérités, et Betraying the Martyrs joue son Deathcore en alignant un nombre effroyable de lieux communs sans que cela ne semblent les gêner, médiocre? assurément, Phantom est une soupe Deathcore easy listening bancale, un album poussif du début à la fin, et complètement stérotypé, mais c'est ce qui vend des disques actuellement...
Du bourrinage Deathcore et du Easy listening pop avec des claviers, c'est à peu près tout ce que je retiens de Phantom, second album d'un groupe de filous du marketing qui savent quoi faire pour vivre de leur musique, médiocre? assurément, mais la médiocrité est particulièrement vendeuse par les temps qui courent.
Betraying the Martyrs continue son recyclage de toutes les composantes du Metal moderne pour kids, sans parvenir à proposer ne serait-ce qu'un seul putain de bon titre intéressant sur tout un album, et les français semblent se complaire dans la médiocrité de leur propos et s'en tenir à une formule qui semble pertinente d'un point de vue commercial, alors ouais, c'est putassier, racoleur, mais faut bien bouffer ma bonne dame, et tant pis si pour cela il faut devenir les One Direction du Deathcore...
De plus, ce patchwork tourne vite au bordel où l'on passe du coq à l'âne sans transition aucune, rendant Phantom épuisant à l'écoute, un Deathcore où tous les emprunts à d'autres genres ont été agglomérés en une masse informe en espérant que les claviers viennent lier tout ça, et comme les refrains faciles ont été intégrés là-dedans au forceps, c'est vous dire l'étendu des dégâts.
Dès le premier morceau, on est dans le bain de la médiocrité, Jigsaw débute par un bon vieux deathcore bourrin, qui amène un Deathcore à clavier et un refrain en chant clair complètement téléphoné, et c'est tout ce qu'il y a dans ce morceau, avec un paquet de titres qui seront sur le même modèle, Where the World ends est grosso merdo le même morceau en plus bordélique, avec un passage par le Black symphonique, et surtout dans la seconde moitié, un passage en chant clair très MeloDeath qui semble avoir été piqué directement à du Darkane, ajoutons à cela tout un tas de Breakdowns qui se baladent dans ce merdier, et l'on obtient un titre lourdingue à souhait.
Si vous vous demandiez ce que pouvez donner le résultat d'une copulation entre Born of Osiris et Asking Alexandria, ne cherchez plus, c'est ici que ça se passe, et c'est plutôt bancal et fatiguant à écouter, entre mélodies faciles et gros Deathcore qui tâchent en passant par... un peu tout et n'importe quoi, l'emocore avec le refrain dégueulasse et le piano d'un Let it Go, le Black sympho, Closure Found, mais présent sur des mini passages disséminés sur un peu tout l'album, et certains passages typiquement hardcore, absolument tout y passe sans que jamais le groupe ne parviennent à emmener sa musique dans une autre direction, on reste constamment dans l'amalgame foireux, le patchwork aux nombreux emprunts sans qu'une personalité propre au groupe ne se dégage vraiment, Betraying the Martyrs n'est ici qu'une somme d'influence, et Phantom est plutôt ennuyeux et très répétitif, notamment à cause de ses breakdowns convenus et de ses refrains easy listening pas du tout inspirés transpirant la facilité.
Le pire là-dedans, c'est que le groupe veut tellement être catchy et plaire à tout le monde qu'il force trop et qu'au final, on ne retient rien du tout de l'album, à part le sentiment d’écouter toujours les mêmes refrains plaqués là dessus à l'arrache, des plans qui se ressemblent tous, et du Deathcore bourrin qui n'a aucun intérêt, que vous avez surtout déjà entendu dix milles fois depuis dix ans, rien n'attire véritablement l'attention, Phantom est lisse, sans aspérités, et Betraying the Martyrs joue son Deathcore en alignant un nombre effroyable de lieux communs sans que cela ne semblent les gêner, médiocre? assurément, Phantom est une soupe Deathcore easy listening bancale, un album poussif du début à la fin, et complètement stérotypé, mais c'est ce qui vend des disques actuellement...
Du bourrinage Deathcore et du Easy listening pop avec des claviers, c'est à peu près tout ce que je retiens de Phantom, second album d'un groupe de filous du marketing qui savent quoi faire pour vivre de leur musique, médiocre? assurément, mais la médiocrité est particulièrement vendeuse par les temps qui courent.
Betraying the Martyrs continue son recyclage de toutes les composantes du Metal moderne pour kids, sans parvenir à proposer ne serait-ce qu'un seul putain de bon titre intéressant sur tout un album, et les français semblent se complaire dans la médiocrité de leur propos et s'en tenir à une formule qui semble pertinente d'un point de vue commercial, alors ouais, c'est putassier, racoleur, mais faut bien bouffer ma bonne dame, et tant pis si pour cela il faut devenir les One Direction du Deathcore...
Track Listing:
1. Jigsaw
2. Where The World Ends
3. Walk Away
4. Let It Go
5. L’abysse Des Anges
6. Phantom (Fly Away) Feat. Gus Farias
7. What’s Left of You
8. Afterlife
9. Legends Never Die
10. Lighthouse
11. Your Throne
12. Our Kingdom
13. Closure Found