C'était en 2004, et Jari Mäenpää, tout juste exilé d'Ensiferum après le sublime Iron, mettait une mandale monumentale à toute la scène Metal avec son nouveau projet, Wintersun, plus qu'un album, un véritable chef d'oeuvre, un mélange de Heavy, de Death mélodique, de Black Symphonique, et des compositions racées et épiques, en gros, en un seul album, ce bon vieux Jari pulvérisait toute la discographie d'Ensiferum et de Children of Bodom, en mettant au passage un bon coup de pied au coup de la scène finlandaise, rien que ça.
Ouais, je suis un fan boy, je vénère cet album, l'un des plus impressionnants des années 2000, bref, l'avenir s'annonçait radieux pour le Finlandais, sauf que tout ne se passa pas comme prévu.
En 2006, Mäenpää (putain, j'en ai marre de ces trémas, désormais, je l’appellerai Jari) et sa bande entrèrent en studio afin d'enregistrer son second album, intitulé Time, et du temps, il allait en prendre le coquin, car entre les problèmes de studio, les pannes d'inspiration dues au stress ou encore un ordinateur pas assez puissant qui manquait de Ram (sic), Time devenait le Chinese Democracy du Metal Finlandais, personne ne savait s'il existait vraiment et si un jour on en entendrait un seule note.
Ce n'est qu'en 2012 qu'enfin fut annoncé comme le messie la date de sortie de ce tant attendu second album de Wintersun, et alors que tout le monde attendait monts et merveilles de cette nouvelle offrande, ainsi qu'une autre baffe dans la gueule de Metal épique, Time (première partie, nous y reviendront plus tard) ne provoque en fin de compte que de l'exaspération, et vous fera immanquablement dire, Tout ça pour ça, comme le vrai Chinese Democracy quoi...
Je souhaite commencer cette chronique par un coup de gueule, qui concerne la durée de ce Time I, et donc la décision de couper en deux cet album que l'on annonçait trop long, trop ambitieux et révolutionnaire, pour tenir sur un seul disque, ce qui est du foutage de gueule pur et simple!
Ok, je comprends la décision de Nuclear Blast de faire ça (la seconde partie sortira l'année prochaine), après tout, le label a investi un paquet de fric dans la production du bouzin, dont l'achat du fameux nouvel ordinateur, et vu l'attente suscitée par l'album, pourquoi ne pas faire cracher deux fois les fan-boys après tout, mais quand on décortique un peu ce Time I, je ne sais pas comment vous appelez ça chez vous, mais chez moi, j'appelle ça se faire salement enculer.
En effet, cette première partie nous offre 40 minutes de musique! c'est peu, surtout qu'en fait c'est beaucoup moins que ça, car en virant l'intro et l'interlude, on arrive à environ 33 minutes, c'est toujours trop? enlevons les trois ultimes minutes du dernier titre, constituées de nappes de claviers apaisantes et inutiles, et vous arrivez à 30 minutes de Metal, réparties donc sur trois titres!
Ouais, Jari nous a donc seulement chié 3 "véritables" chansons pour cette première partie de son Time, certes, elles sont très longues, mais quand même, il y a de quoi se sentir quelque peu floué par la manœuvre.
Mais vous allez me dire, ouais mais t'es con, l'intro, l'interlude, c'est super important, ça fait partie intégrante de l'album, mon cul ouais, c'est surtout le genre de trucs que t'écoutes une seule fois et que tu zappes par la suite parce que ça te saoule, surtout quand c'est pas génial, ce qui est le cas ici.
Évacuons tout de suite le problème de ces deux instrumentaux, l'intro, When time fades away, d'une durée de quatre minutes (pfffff), très cinématographique, très calme, c'est un peu Le seigneur des anneaux mêlé à des atmosphères japonisantes, Summoning chez les samouraïs en fait (des sonorités japonaises que l'on retrouvera un peu partout sur l'album d'ailleurs), mais qui ne provoque que des bâillements; L'interlude Darkness and Frost est un poil différente, une sorte de trucs folk spatial planant sans grand intérêt.
Le problème avec ces deux instrumentaux, c'est qu'ils n'apportent rien du tout, et surtout, alors qu'on serait en droit d'attendre des trucs épiques qui font monter la tension, on se retrouve avec des orchestrations parfois aussi kitsch que du Bal Sagoth en petite forme, ça fait un peu mal au cul quand même...
L'introduction ouvre donc le premier vrai titre de ce Time I, avec un premier gros pavé de plus de treize minutes, Sons of Winter and Stars, divisé en pas moins de quatre mouvements, l'intro se poursuit quelques temps au début (génial...) et enfin on se mange la grosse explosion attendue depuis huit temps... mais pas longtemps, car après ce court passage rapide avec une batterie à tout vitesse, du chant black rageur, le tout soutenu par une montagne d'orchestration et de choeurs divers, le titre va ralentir et tomber dans une sorte de routine faite d’accélérations et de passages plus calmes, une seconde partie assez longue qui ne sait pas vraiment où elle va, mais Jari nous balance tous les effets spéciaux qu'il a en stock, comme dans une superproduction hollywoodienne, on en prend plein la gueule, malheureusement avec toutes les grosses ficelles que cela sous-entend, car Wintersun, en se reposant presque exclusivement sur ses effets, oublie un peu son Metal en route, et le côté épique de sa musique devient tout à fait artificiel.
Après un court passage folk acoustique en chant clair, on attaque la dernière partie du titre, plus emphatique que jamais, sorte d'hymne guerrier à la Ensiferum, on se croirait en plein Seigneur des anneaux, avec notamment une monumentale accélération qui m'a laissé sur le cul par toute la puissance et l'énergie déployée, pour ce qui sera le seul moment bandant de l'album, même si l'ensemble sonne de manière un peu factice.
Car Wintersun semble être atteint du même mal qui semble toucher la scène finlandaise, à savoir une overdose d'orchestrations et de claviers histoire de donner une touche épico-cinématographique grandiose à des titres à peine passables.
A l'instar d'un Nightwish et du dernier Ensiferum, tout deux de sinistre mémoire, Wintersun sombre dans le Metal de pacotille, grandiloquent, orchestrale, mais qui tourne à vide au sein de titres pénibles et pas intéressants du tout, en gros, où sont donc passées les couilles de Jari?
Time I est pompeux, tellement énorme orchestralement qu'il en devient ridicule, Time I est un hamburger qui dégouline de sauce et de graisse, mais qui ne contient presque pas de viande, à peine quelques boulettes trainent par-ci par-là dans ce marasme insensé, Land of Snow and Sorrow est l'exemple typique, pas de blast, quasiment pas de chant black, pas d'accélérations, un immonde mid-tempo gavé de saloperies orchestrales pour faire "épique" et qui ne va nulle part avec son chant clair viking à la con, bien sûr, on ne peut que souligner la qualité de ces orchestrations, Jari ne s'est pas foutu de notre gueule sur ce point là, le problème, c'est qu'il n'a bossé que ça et a oublié de composer de bons riffs qui déchirent et de bonnes chansons accrocheuses, tout simplement.
Un seul mot pour qualifier cette espèce de balade mid-tempo orchestral de pacotille: BORING!!!!!
Après la petite interlude Darkness and Frost qui lui sert d'introduction, nous voici, déjà, au dernier titre de l'album, Time, la dernière chanson "épique" de ce bien court album, qui est une sorte de montagne russe alternant passages Heavy appuyés et emphatiques et passages plus calmes avec du chant clair, c'est pas compliqué, c'est un peu sur le même modèle que le Sadness and Hate qui concluait le premier album, sauf que c'est moins bien, car tout ça manque cruellement de couilles, une fois de plus, Jari préfère nous balancer du symphonique pompeux plutôt que des riffs, en nous ressortant même les sonorités japonaises du début, et à chaque fois que le titre s'enlise un peu, Jari à la formule, balancer une explosion sonore orchestrale pour réveiller l'auditeur distrait qui piquerait du nez, complètement artificiel; Je l'avais déjà précisé, mais tout ça se termine par presque trois minutes de piano et de nappes de claviers zen japonisantes, mais putain, j'ai envie de boire une bière en écoutant Wintersun, pas un putain de thé vert bordel!
Sur le premier album, c'était la fête du riff, des passages épiques, planants, rageurs, tout ça à la fois, avec des titres bandants qui envoyaient du gros du début à la fin, tout ça, avec Time I, est parti à la poubelle, Jari s'est gavé d'orchestration et de symphonique pour enrober ses riffs foireux aussi tranchants qu'une lime à ongle et nous servir une bonne grosse soupe.
Comme Nightwish en fait, jamais le groupe n'avait sonné aussi "cinématographique" et grandiloquent, mais pour un résultat vide et creux, Time I n'est qu'un bête blockbuster grand public à gros budget à la finlandaise, ça pète dans tous les sens avec des effets artificiels et un scénario cousu de fil blanc, sans surprise, sans saveur, et surtout sans les couilles et le côté flamboyant de son aîné, aussitôt écouté, aussitôt oublié, une sorte de Seigneur des anneaux Metal avec un souffle épique de pacotille, tout ça pour ça...
Surement attendais-je trop de Wintersun, mais franchement, je ne m'attendais pas à un tel échec, que Jari Mäenpää se prennent les pieds dans ses trémas et se vautre comme ça.
Oubliez le Heavy Black flamboyant et intense du premier album, Jari vous sert sa grosse superproduction sans âme et sans couilles, avec ses riffs mous de genou noyés dans un déluge de symphonique gavé de choeurs dans tous les sens, utilisant ses effets spéciaux afin de masquer de manière grossière la pauvreté de son propos.
L'album est court, et au final, une fois le carnage terminé, on en a rien retenu, même pas un petit refrain sympa à chanter sous la douche ou un quelconque solo qui déchire, non, rien à se mettre sous la dent, de toute façon, pas besoin de dents, inutile de mâcher, ce n'est que de la soupe, d'ailleurs, si Nightwish avait un chanteur masculin, ça ressemblerait surement à ça, triste.
Le seul point positif, c'est que maintenant Wintersun va se mettre à tourner intensivement et donc jouer en live les titres de son premier album, ce ne sont pas les titres de ce Time I qui vont faire bander quelqu'un en live, et j'ai bien peur que l'année prochaine on ait droit à la même tambouille avec Time II, malheureusement.
Bref, très très grosse déception, doublé d'un enculage de la part de Nuclear blast qui nous balance deux albums histoire de faire un peu de fric, huit ans d'attente pour que dalle, dommage...
Le Chinese Democracy Finlandais...
2 / 5
Ouais, je suis un fan boy, je vénère cet album, l'un des plus impressionnants des années 2000, bref, l'avenir s'annonçait radieux pour le Finlandais, sauf que tout ne se passa pas comme prévu.
En 2006, Mäenpää (putain, j'en ai marre de ces trémas, désormais, je l’appellerai Jari) et sa bande entrèrent en studio afin d'enregistrer son second album, intitulé Time, et du temps, il allait en prendre le coquin, car entre les problèmes de studio, les pannes d'inspiration dues au stress ou encore un ordinateur pas assez puissant qui manquait de Ram (sic), Time devenait le Chinese Democracy du Metal Finlandais, personne ne savait s'il existait vraiment et si un jour on en entendrait un seule note.
Ce n'est qu'en 2012 qu'enfin fut annoncé comme le messie la date de sortie de ce tant attendu second album de Wintersun, et alors que tout le monde attendait monts et merveilles de cette nouvelle offrande, ainsi qu'une autre baffe dans la gueule de Metal épique, Time (première partie, nous y reviendront plus tard) ne provoque en fin de compte que de l'exaspération, et vous fera immanquablement dire, Tout ça pour ça, comme le vrai Chinese Democracy quoi...
Je souhaite commencer cette chronique par un coup de gueule, qui concerne la durée de ce Time I, et donc la décision de couper en deux cet album que l'on annonçait trop long, trop ambitieux et révolutionnaire, pour tenir sur un seul disque, ce qui est du foutage de gueule pur et simple!
Ok, je comprends la décision de Nuclear Blast de faire ça (la seconde partie sortira l'année prochaine), après tout, le label a investi un paquet de fric dans la production du bouzin, dont l'achat du fameux nouvel ordinateur, et vu l'attente suscitée par l'album, pourquoi ne pas faire cracher deux fois les fan-boys après tout, mais quand on décortique un peu ce Time I, je ne sais pas comment vous appelez ça chez vous, mais chez moi, j'appelle ça se faire salement enculer.
En effet, cette première partie nous offre 40 minutes de musique! c'est peu, surtout qu'en fait c'est beaucoup moins que ça, car en virant l'intro et l'interlude, on arrive à environ 33 minutes, c'est toujours trop? enlevons les trois ultimes minutes du dernier titre, constituées de nappes de claviers apaisantes et inutiles, et vous arrivez à 30 minutes de Metal, réparties donc sur trois titres!
Ouais, Jari nous a donc seulement chié 3 "véritables" chansons pour cette première partie de son Time, certes, elles sont très longues, mais quand même, il y a de quoi se sentir quelque peu floué par la manœuvre.
Mais vous allez me dire, ouais mais t'es con, l'intro, l'interlude, c'est super important, ça fait partie intégrante de l'album, mon cul ouais, c'est surtout le genre de trucs que t'écoutes une seule fois et que tu zappes par la suite parce que ça te saoule, surtout quand c'est pas génial, ce qui est le cas ici.
Évacuons tout de suite le problème de ces deux instrumentaux, l'intro, When time fades away, d'une durée de quatre minutes (pfffff), très cinématographique, très calme, c'est un peu Le seigneur des anneaux mêlé à des atmosphères japonisantes, Summoning chez les samouraïs en fait (des sonorités japonaises que l'on retrouvera un peu partout sur l'album d'ailleurs), mais qui ne provoque que des bâillements; L'interlude Darkness and Frost est un poil différente, une sorte de trucs folk spatial planant sans grand intérêt.
Le problème avec ces deux instrumentaux, c'est qu'ils n'apportent rien du tout, et surtout, alors qu'on serait en droit d'attendre des trucs épiques qui font monter la tension, on se retrouve avec des orchestrations parfois aussi kitsch que du Bal Sagoth en petite forme, ça fait un peu mal au cul quand même...
L'introduction ouvre donc le premier vrai titre de ce Time I, avec un premier gros pavé de plus de treize minutes, Sons of Winter and Stars, divisé en pas moins de quatre mouvements, l'intro se poursuit quelques temps au début (génial...) et enfin on se mange la grosse explosion attendue depuis huit temps... mais pas longtemps, car après ce court passage rapide avec une batterie à tout vitesse, du chant black rageur, le tout soutenu par une montagne d'orchestration et de choeurs divers, le titre va ralentir et tomber dans une sorte de routine faite d’accélérations et de passages plus calmes, une seconde partie assez longue qui ne sait pas vraiment où elle va, mais Jari nous balance tous les effets spéciaux qu'il a en stock, comme dans une superproduction hollywoodienne, on en prend plein la gueule, malheureusement avec toutes les grosses ficelles que cela sous-entend, car Wintersun, en se reposant presque exclusivement sur ses effets, oublie un peu son Metal en route, et le côté épique de sa musique devient tout à fait artificiel.
Après un court passage folk acoustique en chant clair, on attaque la dernière partie du titre, plus emphatique que jamais, sorte d'hymne guerrier à la Ensiferum, on se croirait en plein Seigneur des anneaux, avec notamment une monumentale accélération qui m'a laissé sur le cul par toute la puissance et l'énergie déployée, pour ce qui sera le seul moment bandant de l'album, même si l'ensemble sonne de manière un peu factice.
Car Wintersun semble être atteint du même mal qui semble toucher la scène finlandaise, à savoir une overdose d'orchestrations et de claviers histoire de donner une touche épico-cinématographique grandiose à des titres à peine passables.
A l'instar d'un Nightwish et du dernier Ensiferum, tout deux de sinistre mémoire, Wintersun sombre dans le Metal de pacotille, grandiloquent, orchestrale, mais qui tourne à vide au sein de titres pénibles et pas intéressants du tout, en gros, où sont donc passées les couilles de Jari?
Time I est pompeux, tellement énorme orchestralement qu'il en devient ridicule, Time I est un hamburger qui dégouline de sauce et de graisse, mais qui ne contient presque pas de viande, à peine quelques boulettes trainent par-ci par-là dans ce marasme insensé, Land of Snow and Sorrow est l'exemple typique, pas de blast, quasiment pas de chant black, pas d'accélérations, un immonde mid-tempo gavé de saloperies orchestrales pour faire "épique" et qui ne va nulle part avec son chant clair viking à la con, bien sûr, on ne peut que souligner la qualité de ces orchestrations, Jari ne s'est pas foutu de notre gueule sur ce point là, le problème, c'est qu'il n'a bossé que ça et a oublié de composer de bons riffs qui déchirent et de bonnes chansons accrocheuses, tout simplement.
Un seul mot pour qualifier cette espèce de balade mid-tempo orchestral de pacotille: BORING!!!!!
Après la petite interlude Darkness and Frost qui lui sert d'introduction, nous voici, déjà, au dernier titre de l'album, Time, la dernière chanson "épique" de ce bien court album, qui est une sorte de montagne russe alternant passages Heavy appuyés et emphatiques et passages plus calmes avec du chant clair, c'est pas compliqué, c'est un peu sur le même modèle que le Sadness and Hate qui concluait le premier album, sauf que c'est moins bien, car tout ça manque cruellement de couilles, une fois de plus, Jari préfère nous balancer du symphonique pompeux plutôt que des riffs, en nous ressortant même les sonorités japonaises du début, et à chaque fois que le titre s'enlise un peu, Jari à la formule, balancer une explosion sonore orchestrale pour réveiller l'auditeur distrait qui piquerait du nez, complètement artificiel; Je l'avais déjà précisé, mais tout ça se termine par presque trois minutes de piano et de nappes de claviers zen japonisantes, mais putain, j'ai envie de boire une bière en écoutant Wintersun, pas un putain de thé vert bordel!
Sur le premier album, c'était la fête du riff, des passages épiques, planants, rageurs, tout ça à la fois, avec des titres bandants qui envoyaient du gros du début à la fin, tout ça, avec Time I, est parti à la poubelle, Jari s'est gavé d'orchestration et de symphonique pour enrober ses riffs foireux aussi tranchants qu'une lime à ongle et nous servir une bonne grosse soupe.
Comme Nightwish en fait, jamais le groupe n'avait sonné aussi "cinématographique" et grandiloquent, mais pour un résultat vide et creux, Time I n'est qu'un bête blockbuster grand public à gros budget à la finlandaise, ça pète dans tous les sens avec des effets artificiels et un scénario cousu de fil blanc, sans surprise, sans saveur, et surtout sans les couilles et le côté flamboyant de son aîné, aussitôt écouté, aussitôt oublié, une sorte de Seigneur des anneaux Metal avec un souffle épique de pacotille, tout ça pour ça...
Surement attendais-je trop de Wintersun, mais franchement, je ne m'attendais pas à un tel échec, que Jari Mäenpää se prennent les pieds dans ses trémas et se vautre comme ça.
Oubliez le Heavy Black flamboyant et intense du premier album, Jari vous sert sa grosse superproduction sans âme et sans couilles, avec ses riffs mous de genou noyés dans un déluge de symphonique gavé de choeurs dans tous les sens, utilisant ses effets spéciaux afin de masquer de manière grossière la pauvreté de son propos.
L'album est court, et au final, une fois le carnage terminé, on en a rien retenu, même pas un petit refrain sympa à chanter sous la douche ou un quelconque solo qui déchire, non, rien à se mettre sous la dent, de toute façon, pas besoin de dents, inutile de mâcher, ce n'est que de la soupe, d'ailleurs, si Nightwish avait un chanteur masculin, ça ressemblerait surement à ça, triste.
Le seul point positif, c'est que maintenant Wintersun va se mettre à tourner intensivement et donc jouer en live les titres de son premier album, ce ne sont pas les titres de ce Time I qui vont faire bander quelqu'un en live, et j'ai bien peur que l'année prochaine on ait droit à la même tambouille avec Time II, malheureusement.
Bref, très très grosse déception, doublé d'un enculage de la part de Nuclear blast qui nous balance deux albums histoire de faire un peu de fric, huit ans d'attente pour que dalle, dommage...
Le Chinese Democracy Finlandais...
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