Né en 2005 de la rencontre entre la chanteuse fortement tatouée et poitrinée Maria Brink et le guitariste dreadlocké Chris Howorth, ce dernier ayant rapidement remarqué le fort potentiel artistique des seins de la demoiselle, In This Moment, groupe de Metalcore de son état nous a donc pondu un quatrième album, après trois albums studios et des tournées leur permettant de se constituer une fanbase anormalement importante vu la qualité de la musique proposée depuis leurs débuts.
Je parlais de Metalcore, sauf que Blood est... différent, s'éloignant radicalement de ce genre actuellement très trendy outre atlantique, pour le pire, malheureusement, car autant les trois albums précédents étaient relativement médiocres, autant il y avait quand même quelques petits trucs à sauver de ces catastrophes à répétition, ce côté catchy, malgré les grosses ficelles, et ce capital sympathie, due en grande partie aux miches de Maria Brink, bref, In This Moment proposait un Metalcore honnête, puisant à droite à gauche des inspirations rock ou Neo, sans intérêt, mais vaguement audible pour les kids d'une quinzaine d'années.
Blood est donc une merde, mais attention, pas une petite hein, un immonde étron de... je n'ai aucune idée de ce que ces gens ont essayé de faire avec cet album...
(Notons que par commodité, à partir de maintenant dans cette chronique, Maria Brink sera nommée Boobs, et Chris Howorth répondra au nom de Poulpe)
Boobs et Poulpe en pleine action...
Blood est donc l'album de la révolution chez In This Moment, et pas seulement musicale, car en plus du line up remodelé en profondeur, l'imagerie du groupe à elle aussi évoluée.
Terminée les tenues de princesses Disney Trash de Boobs, de même que les tenues de skatteurs des membres du groupe, le duo maléfique a eu une idée, désormais, les gars s'habilleront comme des zombies et se produiront sur scène couvert de boue, de toute façon, on s'en tape de ses types, ce ne sont que des intérimaires anonymes (nouveau batteur, bassiste, guitariste), et comme le Poulpe se balade avec ses tentacules sur la têtes, il sera de toute façon toujours facilement identifiable, l'autre changement, bien sûr, c'est Boobs, désormais en tenue moulante en latex avec une casquette militaire, ne vous inquiétez donc pas, les attributs de la demoiselle seront donc toujours autant mis en valeur dans les vidéos du groupe, par contre, elle chante toujours aussi mal...
Parlons du plus important désormais, l'évolution dans la musique du combo californien.
Avant, In This Moment développait un bon gros Metalcore des familles tirant vaguement sur le Neo, avec sa classique alternance entre les hurlements et le chant clair, et bien entendu ses gros riffs en carton recyclés, pour un résultat médiocre, mais qui avait au moins le mérite de ressembler à quelque chose.
Blood est différent, donc, et sombre dans un "Metal" bizarre, mélangeant un peu tout et n'importe quoi, de l'electro, de l'indus, et tout ce qu'ils ont pu trouver, chaque titre est tellement bidouillé, trafiqué, que la "musique" du groupe ne ressemble plus à rien, on passe du coq à l'âne, sans transitions, dans un vacarme assourdissant, rempli de cliché en plus, un véritable bordel qui n'a ni queue ni tête., avec une boobs qui passe son temps à gueuler comme une damnée.
Le premier titre, et donc le single, Blood est particulièrement révélateur de l'orientation du groupe, un foutoir sans nom, avec ses riffs hachés tirant sur l'indus, ses orchestrations à deux balles, et surtout le chant de Boobs qui fait n'importe quoi, cela doit être surement pour coller au concept plus militariste de l'imagerie du groupe, je ne sais pas trop, car Boobs gueule des lignes de chants, réduites à des punchlines émo, comme autant de slogan dont le but est surement de plaire au kids de 15 ans dans la fosse, tout l'album est gavé de ce type de chant, Whore, Adrenalize, You're gonna listen et ses "Shut up, Shut up!", ou encore l'odieux Comanche, rien ne nous sera épargné, car quand elle ne gueule pas, Boobs se lance dans un chant clair dégueulasse, parfois susurré, car en dehors des titres "bourrins", In This Moment nous assène ses pseudos balades émo, comme Scarlet ou The blood legion, encore plus mauvaises que celles des albums précédents, je vous passe le dernier titre de cet étron et ces cinq minutes de Boobs qui gueule en vous cassant les couilles sur fond de choeur d'église.
Blood réussit l'exploit, assez peu commun, de ne proposer absolument aucun titre agréable, voir même audible, les riffs de Poulpe sont médiocres, plats, chiants, le "chant" de Boobs se révèle très vite pénible, il n'y a rien à sauver de ces onze titres comme autant de furoncles purulents desquels suintent de la guimauve rose-bonbon (en fait, quatorze titres, mais il y a une intro et des interludes pourries), une grosse soupe Emo-pop-Metal-Rock-Indus-électro à fort potentiel vomitif, j'avoue avoir du mal à comprendre où ces types veulent en venir, avec une Boobs qui se transforme en un mélange de Lady Gaga et de Marilyn Manson (imaginez un peu, c'est moche), sur un fond d'une resucée du plus mauvais de Korn, moche, horriblement moche...
Bref, vous l'aurez compris, ce Blood est une vaste merde bruitiste et incompréhensible que je vous conseille d'éviter à tout prix, je recommande donc aux trois nouveaux membres de retourner bosser dans leurs fast-foods, où avec de la chance il pourront finir chefs d'équipe, au Poulpe de prendre une retraite bien méritée avec ses congénères au Sea World le plus proche, où il pourra se décontracter les tentacules loin d'une guitare, et à notre chère Boobs de se reconvertir dans une carrière que j'imagine bien plus lucrative dans le joyeux monde du porno, où ses hurlements seraient surement beaucoup mieux employés...
Et c'est sorti cette semaine chez Century Media, comme Fozzy, ça doit être la semaine où le label sort les poubelles...
De la grosse daube, mais un point pour les Boobs...
1 / 5
Blood réussit l'exploit, assez peu commun, de ne proposer absolument aucun titre agréable, voir même audible, les riffs de Poulpe sont médiocres, plats, chiants, le "chant" de Boobs se révèle très vite pénible, il n'y a rien à sauver de ces onze titres comme autant de furoncles purulents desquels suintent de la guimauve rose-bonbon (en fait, quatorze titres, mais il y a une intro et des interludes pourries), une grosse soupe Emo-pop-Metal-Rock-Indus-électro à fort potentiel vomitif, j'avoue avoir du mal à comprendre où ces types veulent en venir, avec une Boobs qui se transforme en un mélange de Lady Gaga et de Marilyn Manson (imaginez un peu, c'est moche), sur un fond d'une resucée du plus mauvais de Korn, moche, horriblement moche...
Bref, vous l'aurez compris, ce Blood est une vaste merde bruitiste et incompréhensible que je vous conseille d'éviter à tout prix, je recommande donc aux trois nouveaux membres de retourner bosser dans leurs fast-foods, où avec de la chance il pourront finir chefs d'équipe, au Poulpe de prendre une retraite bien méritée avec ses congénères au Sea World le plus proche, où il pourra se décontracter les tentacules loin d'une guitare, et à notre chère Boobs de se reconvertir dans une carrière que j'imagine bien plus lucrative dans le joyeux monde du porno, où ses hurlements seraient surement beaucoup mieux employés...
Et c'est sorti cette semaine chez Century Media, comme Fozzy, ça doit être la semaine où le label sort les poubelles...
De la grosse daube, mais un point pour les Boobs...
1 / 5